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Les religions, le sexe et nous

Résumé
Saviez-vous que depuis toujours, les jeux sexuels entre époux sont vivement encouragés par le judaïsme et l'islam, que les conseils du moine Cassien (IVe-Ve siècle) pour lutter contre la libido sont aujourd'hui encore utilisés par les sexologues, ou que si la Bible prohibe par endroits l'homosexualité, elle présente pourtant un couple de héros ambigus : David et Jonathan ? À la faveur d'une lecture précise des textes et des nombreuses interprétations qui en ont été faites au cours de l'Histoire, Aurélie Godefroy se penche sur les liens complexes qu'entretiennent les quatre grandes religions (juive, chrétienne, musulmane et bouddhiste) avec la sexualité. Que disent exactement les écrits sacrés des choses du sexe ? En quels termes se prononcent l'Ancien Testament, les Évangiles, le Coran et les sûtras du bouddhisme sur cette délicate thématique ?
Lu par : Madiana Roy
Durée: 6h. 46min.
Édition: Paris, Calmann-Lévy, 2012
Numéro du livre: 19364
ISBN: 9782702144114
CDU: 176

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Résumé:Il y a cinq ans, le cardinal et Olivier Le Gendre commençaient une discussion d'une étonnante franchise sur l'Église, son fonctionnement et ses principales prises de position jusqu'à la disparition de Jean-Paul II et l'élection dans un climat de panique de son successeur. Ces entretiens ont donné lieu à un ouvrage, Confession d'un cardinal, qui a suscité d'intenses débats dans la communauté catholique. Ces entretiens ont repris début 2010, mais le climat a changé : Olivier Le Gendre a frôlé la mort à cause d'une grave maladie et le cardinal s'est plongé encore davantage dans le monde des plus défavorisés. Leur ton est donc plus profond, plus spirituel. Peut-on encore avoir confiance dans le message de l'Église ? Ne s'est-il pas trop dénaturé pour avoir la capacité de revenir aux principes premiers des Évangiles et du Christ : attention aux plus démunis, humilité, charité... Le pouvoir de l'Église ne s'est il pas sclérosé à cause d'une hiérarchie vieillotte et accrochée à ses privilèges ? Benoît XVI est-il bien entouré ou, d'une façon plus générale, l'organisation de l'Église est-elle encore adaptée au monde actuel ? Faut-il donner plus d'autonomie aux églises locales ? Y a-t-il encore de l'espérance ?... Olivier Le Gendre doute, le cardinal est lucide : « Nous sommes dans une Église étrange, capable souvent du meilleur et nous laissant parfois surpendre par le pire.» Au cours de leur dialogue tout aussi passionné que calme, ce sont toutes les problématiques les plus profondes qu'ils exposent sans jamais fermer les yeux.
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Lu par : Louis Belon
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Résumé:"Partir, dit-on, c'est mourir un peu. Mais partir d'où, pour aller où, et qu'entend-on par "mourir un peu" ? Comment le verbe mourir peut-il s'accommoder d'un adverbe de quantité alors qu'il désigne un événement à chaque fois unique, définitif, absolument inquantifiable ? Il en est du verbe mourir comme du verbe aimer : leur adjoindre un adverbe de quantité, d'intensité ou de manière revient à en moduler le sens de façon radicale, l'air de rien. "Il m'aime / Elle m'aime / Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... Pas du tout", scandent les amoureux sur un ton enjoué en effeuillant des marguerites. Mais la désinvolture n'est qu'un masque, le jeu s'avère bien plus sérieux qu'il n'y paraît car l'enjeu est extrême en vérité - il en va présentement, ardemment de l'amour. On risque son cœur, sa joie, son plus vif espoir. L’amour, la mort : on ne badine ni avec l'un ni avec l'autre. Effeuiller le verbe mourir ainsi qu'une fleur des champs c'est mettre à nu son propre cœur, ses pensées, son espérance." Dans ce nouveau livre, Sylvie Germain traque la dynamique de la quête spirituelle à travers le thème des pas, de l'arrachement de la mort à nous-mêmes, avec l'écriture vive et inspirée qu'on lui connaît.
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Lu par : Marjorie Chabert
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Résumé:Dénoncer les relations de pouvoirs occultes, provoquer des résistances, permettre aux voix trop souvent étouffées de s'exprimer, produire des savoirs vrais qui puissent s'opposer aux gouvernementalités dominantes, défier nos libertés et nos possibilités d'action, faire surgir l'historicité de nos systèmes de savoir, de pouvoir et de subjectivation, montrer que rien en nous n'est fatalité, en définitive changer nos vies telle est la tâche du philosophe selon Michel Foucault. A partir de l'analyse de ses œuvres, cet ouvrage nous montre comment la philosophie de Foucault s'élabore dans des récits - histoires de la folie exclue, de l'accueil de la mort, des systèmes de pensée, des prisons, des guerres ou encore de l'aveu ou des plaisirs - qui, s'ils ne recherchent plus des significations ultimes, nous permettent de nous inventer à nouveau.
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 21045
Résumé:" L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie ".
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:Ratio et fides, raison et foi avaient, jadis, été jugées complémentaires. Mais en se dissociant de la révélation biblique, la réflexion philosophique a ouvert la voie de leur opposition. Cet ouvrage interroge le statut de la foi dans une société plurielle et sécularisée, marquée par une excommunication politique du religieux. Entre raison politique (publique) et conviction religieuse (privée), Jean-Marc Ferry, grand philosophe contemporain, envisage un chemin réciproque, qu'il nomme « perlaboration ». S'y dessine la perspective d'un dialogue nouveau entre croyants et non-croyants, où la question de Dieu est dépolémisée, la conviction religieuse justifiée au regard de l'esprit critique, tandis que la fluidification de l'espace social favorise l'activation d'alternatives civilisationnelles. La foi, c'est en fin de compte la raison aussi, une raison qui prend le risque existentiel de donner sa confiance au réel. INÉDIT