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Des noces rêvées ne meurent pas

Résumé
On se souvient l’avoir vu descendre des friches la première fois, hagard et crevant la faim. Le curé n’est pas près de l’oublier ; Chapital lui avait dit : c’est Rose-Monde. Et de Rose-Monde on ne sait toujours rien. On ne saura peut-être jamais. Cette femme-là c’est le ciel ou l’enfer, ou les deux à la fois ? (…) Deux yeux brillent au fond d’une cage. Irrésistiblement Chapital s’en approche. La petite bête est toute jeune, pas plus grosse qu’un chat, sans doute à peine sevrée. Ce sont ses yeux, ils ont le dessin, la couleur surtout… » L’écriture déroutante de Jean-Pierre Cannet tisse des paysages chaotiques, poursuit des itinéraires intimes au carrefour des lumières : des vies fragiles et vibrantes témoignent ici d’une humanité qui se cherche et claque au vent comme la voilure d’un bateau. L’envie de vivre domine, la nécessité de partir en amour, et les destins se croisent pour mieux s’éclairer mutuellement. Un roman vibrant de poésie
Durée: 1h. 47min.
Édition: Caen, La Renverse, 2017
Numéro du livre: 36091
ISBN: 9791094726129

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:À l'huissier qui vient saisir ses meubles, un jour de 1997, dans l'appartement qu'elle occupe avec sa fille à Créteil, une femme hurle : "c'est Darnand qui t'envoie". Rien ne peut lui faire entendre raison. Pour elle, le monde s'est arrêté en 1943 le jour où son frère, alors âgé de dix-huit ans, a été torturé à mort par deux jeunes apprentis miliciens. Depuis, elle vit dans la compagnie des fantômes de l'Occupation, de ceux qu'elle appelle Darnand et le "maréchal Putain". L'irruption de l'huissier la renvoie à ses peurs, ses haines, sa folie. Et un étrange huis clos s'instaure entre l'officier ministériel qui ne dit rien mais accomplit sa tâche, la fille qui tente vainement de calmer sa mère et la mère qui vitupère de plus belle. "Nul n'est puissant, dit maman, s'il n'empêche la parole de l'autre par quelque moyen que ce soit." Plus qu'une méditation sur le passé, ce texte d'une violence théâtrale, saisissant dès la première ligne, est une réflexion sur les rapports entre le pouvoir et le langage, sur la folie et la liberté. --Gérard Meudal
Lu par : Raymonde Aubert
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Résumé:Comme l'écrivent Jean-Pierre de Beaumarchais et Daniel Couty dans le Dictionnaire des Grandes Ouvres de la Littérature française : « Nadja est le récit d'une aventure réellement vécue par Breton. Celui-ci a rencontré une jeune femme ainsi prénommée en octobre 1926 , et a cessé de la voir en février 1927. L'ouvrage a été rédigé entre août et décembre 1927 . Le poète traverse alors une période de crise morale liée tant à la triste issue de son aventure - Nadja qui a sombré dans la folie , a été internée et Breton se sent vraisemblablement quelque peu coupable - qu'aux tensions intervenues au sein du groupe surréaliste et entre ce dernier et le parti communiste . »
Lu par : Henri Duboule
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:"Barrès a été prédisposé par son maître Taine à goûter Venise. Il a, la première fois qu'il va à Venise, vingt-quatre ans à peine. Venise devint pour lui une ville d'élection. Il y vit au printemps, en été, en automne surtout. Cette ville m'a toujours donné la fièvre, assure-t-il. Elle l'ensorcèle véritablement. Il goûte une mélancolie déchirante à contempler les peintures de Tiepolo, qui dessine de l'insaisissable, déclare Barrès: la tristesse physiologique et l'épuisement de Venise. L'air fiévreux des lagunes se mêle à mes jugements. Et puis, dans cette ville, flotte un romantisme créé par nos pères, qui se précipite sur un visiteur prédisposé. Maurice Barrès aime cette décomposition de la ville des doges. Il avoue: Je plains Venise au point où les siècles l'abandonnèrent, mais je ne voudrais point que ma plainte la relevât. C'est ce qui nous a valu les pages admirables sur La Mort de Venise qui forment la principale partie de son livre Amori et dolori sacrum." source: "Maurice Barrès et Venise", Chronique des lettres françaises, 5e année, no 25, janvier-février 1927, p. 71.
Lu par : Jean Frey
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Résumé:" Un jour, nous nous sommes croisés près d'un lycée-une cohue d'enfants de bobos qui fumaient, assis sur le macadam souillé de crottes, écoutaient du rap sur leur portable, salivaient en se faisant des bises. Bien nourris, orduriers de langage, infects dans leurs corps qui avaient déjà tout goûté sans aimer. Cette moisissure allait gagner les médias, l'enseignement, les partis politiques. J'ai dit à Lynden : " regardez-les, ces jeunes Blancs. Ils vont penser correctement, consommer bio, se reproduire entre eux, approuver les bombardements démocratiques. En quoi les Noirs et les Arabes que vous haïssez seraient-ils responsables du crétinisme de ces enfants gâtés ? "" De quelles frustrations le jeune Vivien de Lynden, nouvel enfant du siècle égaré dans ses préjugés racistes et obsédé par la décadence de l'Occident, a-t-il tiré son apocalyptique manuscrit Le grand déplacement ? Pour faire publier ce brulot politiquement incorrect, la mère du jeune auteur tôt disparu demande son aide à un écrivain, ami du fameux Gabriel Osmonde. Ce dernier, que Vivien s'était choisi pour maître à penser, porte sur le monde un regard plus profondément désenchanté que le jeune néo-hussard brulé au feu de son idéalisme.
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Résumé:"Le lion vert" vivait dans un jardin de Normandie surplombant la mer. Invisible parmi la verdure, il jouait au sphinx, posant des questions saugrenues et y apportant des réponses à dormir debout. Robert Soulat est ce lion-sphinx à la plume acérée. Des histoires d'ogres et de sorciers il tire une parabole rocambolesque, peuplée de rêveurs débrouillards et de criminels. Georges - c'est une fille - a été volée à la maternité par Henri. Henri - c'est un ogre - se contente de la regarder pousser dans la jungle des villes, heureux d'aimer et d'être aimé. Mais la vraie vie, qui ne demande jamais la permission, s'en mêle et gâche le plaisir d'être soi en toute liberté.
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Résumé:Présentation de l'éditeur : " La pièce montée arrive, sur un plateau immense porté par deux serveurs. Vincent voit osciller au rythme de leur marche cette tour de Babel en choux à la crème, surmontée du traditionnel couple de mariés. Il se dit : C'est moi, ce petit bonhomme, tout en haut. C'est moi. Il se demande qui a pu inventer un gâteau aussi ridicule. Cette pyramide grotesque ponctuée de petits grains de sucre argentés, de feuilles de pain azyme vert pistache et de roses en pâte d'amande, cette monstruosité pâtissière sur son socle de nougatine. Et ce couple de mariés perché au sommet, qu'est-ce qu'il symbolise, au juste ? Les épreuves surmontées à deux ? L'ascension périlleuse jusqu'au septième ciel ? La prétention de ceux qui s'imaginent que l'amour va durer toujours ? "
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Résumé:Le commandant François Clouet est un homme plus très jeune, propriétaire d'une forêt. Cette forêt qu'il a tant aimée, l'ennuie désormais. Il en est las et il songe à la mettre en vente. Il a eu une mère, femme monstrueusement possessive qui, dans son amour terrible a dévasté la jeunesse puis la vie de son fils car elle est morte très âgée. Ne subsiste de leur relation que la peur qu'il n'a jamais cessé d'éprouver pour elle, et une sorte de respect auquel se mêle de la haine. Le roman commence par un rude matin d'hiver dans la forêt où François Clouet, en compagnie de forestiers, assiste au marquage des arbres qui seront abattus. Tout à coup la forêt se transforme en un cadre enchanteur parce qu'une jeune fille, Claire, fait partie de cette équipe. " Une sorte de fée d'hiver dans cette matinée terne et technique. " François Clouet est sous le charme. L'après-midi, l'équipe découvre - mais on ne dira pas ce qu'elle découvre - quelque chose de terrifiant. C'est soudain la peur, la débandade, il faut aller prévenir les gendarmes. Le vieil homme et la jeune fille restent seuls en attendant leur arrivée. Dans les bras l'un de l'autre, ils échangent de sombres souvenirs... Dix ans plus tard, le commandant est-il encore en vie ? Où en sont ses artères ? Est-il anxieux et seul comme toujours ? Claire retourne chercher son vieil ange. Elle va de surprise en surprise : si on savait d'avance quels seront nos tourments, il y a des pélerinages qu'on n'entamerait pas.
Lu par : Thierry Salaün
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Une petite fille n'apprécie pas la nouvelle compagne de son père, mais c'est plutôt l'idée que leur duo devienne un trio qui la dérange. Un roman qui aborde le thème de la famille recomposée et pose avec délicatesse et humour la question du partage de l'amour.
Durée : 2h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Emilie vient d’arriver dans l’école de Jean-Sébastien. Elle a quinze ans et un terrible secret de famille. A deux, ils remontent l’histoire de sa vie et celle de sa mère, condamnée pour terrorisme.
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Résumé:« - Mais, vois-tu, il y a trente ans, quand j'étais petit garçon, si l'on m'avait dit que j'allais vivre dans un monde où l'on risque sa peau en mangeant, en se baignant, en faisant l'amour, un monde où il faut accepter de porter des masques certains jours, où la fête est devenue une obligation, un monde où l'on bombarde ses propres banlieues, où l'eau manque, où l'on ne peut plus jamais être seul sans avoir l'air suspect de maladie mentale, où vouloir faire un enfant à une femme en entrant en elle est devenu obscène, alors, tu vois, j'aurais dit à ce type que j'aimais bien la science-fiction, mais que, là, il y allait tout de même un peu fort. Qu'il n'était pas crédible... On supporte tout ça parce que ce n'est pas arrivé d'un seul coup, mais à doses homéopathiques, mois après mois, année après année. En fait, la catastrophe est lente, Agnès, terriblement lente. C'est une fin du monde au ralenti. Tu comprends ?
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:« J’ai conçu Canoës comme un roman en pièces détachées : une novella centrale, “Mustang”, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés, tous se parlent entre eux, et partent d’un même désir : sonder la nature de la voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde vocal, empli d’échos, de vibrations, de traces rémanentes. Chaque voix est saisie dans un moment de trouble, quand son timbre s’use ou mue, se distingue ou se confond, parfois se détraque ou se brise, quand une messagerie ou un micro vient filtrer leur parole, les enregistrer ou les effacer. J’ai voulu intercepter une fréquence, capter un souffle, tenir une note tout au long d’un livre qui fait la part belle à une tribu de femmes — des femmes de tout âge, solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. Elles occupent tout l’espace. Surtout, j’ai eu envie d’aller chercher ma voix parmi les leurs, de la faire entendre au plus juste, de trouver un “je”, au plus proche. » (M. de K.)