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FéminiSpunk: le monde est notre terrain de jeu

Quatrième de couverture
Un essai sur la condition féminine dans lequel l'auteure évoque les relations hommes-femmes, le féminisme ou la sexualité en convoquant des figures telles que Astrid Lindgren, Françoise Vergès, les anonymes du Queer Manifesto, Agnès Desarthes et Virginia Woolf, entre autres.
Durée: 6h. 21min.
Édition: Paris, Zones, 2021
N° de notice: 72410
ISBN: 9782355221644
CDU: 301

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Lu par: Sylvie Marsac
Durée: 4h. 23min.
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Numéro: 12808
Quatrième de couverture: Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? "Fausse route" d'Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter pointe, dénonce parfois, les contradictions d'un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l'auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d'une guerre des sexes, doublée d'une renaissance des stéréotypes sexuels. Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d'un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du judéo-christianisme, voire la naissance d'une "bien-pensance féminine" ou - pire - une dérive d'un féminisme guerrier. Qu'on ne se trompe pas : la guerre des sexes a toujours lieu. Élisabeth Badinter rappelle que "l'indifférenciation des sexes n'est pas celle des identités. C'est au contraire la condition de leur multiplicité et de notre liberté".
Durée: 7h. 21min.
Genre: Société/économie/politique
Numéro: 69346
Quatrième de couverture: « Les violences patriarcales sont le produit d’un système de croyances dans lequel les hommes doivent dominer. La masculinité est partout liée au pouvoir et au contrôle ; les garçons l’apprennent dans leurs familles, par les médias, leurs copains, les jeux, le sport. Et tout en apprenant qu’il faut être fort et puissant, ils apprennent aussi que ce qui est féminin vaut moins que ce qui est masculin. » « On ne naît pas homme, on le devient. » C’est en partant de ce postulat que Valérie Rey-Robert analyse la construction du genre. Selon elle, le principal problème des violences faites aux femmes est la virilité. Elle nous invite à nous questionner sur la socialisation des garçons et des filles, sur la masculinité et sa violence inhérente, sur nos stéréotypes de genre. Il appartient de déviriliser nos sociétés, pour que les hommes cessent de tuer leurs compagnes et leurs enfants, qu’ils cessent de se tuer entre eux, qu’ils cessent de s’automutiler. Ceci ne pourra passer que par un grand travail de prise de conscience et d’éducation. Une problématique qui nous engage toutes et tous.
Durée: 3h. 20min.
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Numéro: 15413
Quatrième de couverture: ... Récit intime et militant d'une femme née avec la révolution sexuelle à la fin des années soixante. Punkette violée à l'âge de 17 ans par trois banlieusards qui la prennent en stop, prostituée occasionnelle sélectionnant ses clients sur Minitel deux ans plus tard, réalisatrice de 'Baise-moi' qui connut les détracteurs et les censeurs que l'on sait, Virginie Despentes raconte pour la première fois, avec pudeur et véhémence, comment elle est devenue Virginie Despentes et conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution et la pornographie.
Lu par: Liliane Pierré
Durée: 6h. 24min.
Genre: Société/économie/politique
Numéro: 15326
Quatrième de couverture: On a longtemps pris la parole de l'homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l'intelligence, comme l'organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité. Il faut que les femmes crient aujourd'hui.- Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie. Il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes, d'avoir vécu chaque étape et chaque acte de notre vie avec les yeux des hommes et les critères des hommes. Et ce n'est pas en continuant à écouter ce qu'ils disent, eux, en notre nom ou pour notre bien, que nous pourrons guérir. B. G.
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Genre: Société/économie/politique
Numéro: 19724
Quatrième de couverture: Faisant suite à J'ai tué Schéhérazade et écrit avec la même verve, ce livre de Joumana Haddad dénonce le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe et qui s'enracine dans les trois religions monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans la vie sociale, ces religions n'ont pas seulement favorisé le machisme mais l'ont aussi institutionnalisé et sacralisé. Machisme qui, sous les apparences de la force, de la confiance en soi, de l'aplomb, de la fierté individuelle ou clanique, traduit au contraire un profond sentiment d'insécurité et des peurs irrationnelles. En ce temps de grands bouleversements politiques dans cette région du monde, l'auteure insiste, en mariant confidences, réflexions, traits d'humour et échappées poétiques, sur cette idée que les luttes engagées ces deux dernières années pour la liberté et la dignité n'aboutiront à rien sans l'affirmation progressive d'une "nouvelle masculinité" arabe, c'est-à-dire sans l'établissement d'un rapport radicalement différent entre l'homme et la femme - et entre chacun d'eux et son propre corps.
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Quatrième de couverture: Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'auto-dévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps constitue bien la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
Durée: 9h. 21min.
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Quatrième de couverture: Monique Lerbier est heureuse : elle épousera bientôt l'homme qu'elle aime. Un soir, pourtant, elle le surprend en compagnie de sa maîtresse. Humiliée, elle se venge avec le premier venu, puis, au lieu de rentrer dans le rang comme ses parents le lui intiment, elle décide de prendre en main son destin et ses amours. Avec gourmandise, curieuse de tout, Monique va alors multiplier les expériences émancipatrices, avec des femmes comme avec les hommes qu'elle ravale au rang de simples reproducteurs ou de "belles machines à plaisir"... Si les femmes ont commencé à se couper les cheveux "à la garçonne", c'est grâce à ce roman de 1922 qui fut le plus grand best-seller des Années folles. L'énorme scandale qu'il déclencha valut également à Victor Margueritte (1866-1942) d'être radié de la Légion d'honneur.
Lu par: Carole Beuron
Durée: 1h. 26min.
Genre: Société/économie/politique
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Quatrième de couverture: «Et si le care devenait, enfin, l’affaire de tous?» À la racine des inégalités de notre organisation sociale, il y a cette idée qu’une femme, c’est toujours un peu moins légitime, compétent, important qu’un homme. Voilà pourquoi on craint, à chaque soubresaut de l’histoire, que ne se réalise la prédiction de Simone de Beauvoir : «Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes soient remis en question.» De fait, la parole d’expertise et de pouvoir des hommes a repris le dessus durant la crise, alors même que nous redécouvrions que le vaste peuple, aussi indispensable qu’invisible, des travailleurs qui prennent soin des autres était massivement constitué de femmes. De sorte que le combat féministe pour l’égalité peut s’identifier à la défense d’un projet de société qui, au nom de notre vulnérabilité commune, reconnaisse enfin une valeur au travail du soin et à la contribution de chacun plutôt qu’au pouvoir de quelques-uns. Telle est l’éthique démocratique du care.
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Durée: 15h. 45min.
Genre: Société/économie/politique
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Quatrième de couverture: Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes
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Durée: 2h. 44min.
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Quatrième de couverture: En partant du postulat que la société évolue vers une indifférenciation des genres, la sociologue prône une réconciliation entre hommes et femmes, et en profite pour réfuter des idées reçues concernant les rapports entre les sexes.
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Genre: Société/économie/politique
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Quatrième de couverture: Rien de plus simple, rien de plus naturel, que de dénoncer les crimes de l'impérialisme, du colonialisme, du fascisme. Ce sont des ennemis que j'ai combattus. Dénoncer les crimes du stalinisme est plus compliqué, parce qu'il faut admettre alors que chaque militant a été plus ou moins complice et que ces crimes ont été commis au nom des valeurs qui étaient les miennes. Encore plus compliqué de mener le combat contre le machisme parce que chaque individu masculin est un maillon de la domination. Pour le bilan de l'impérialisme, du colonialisme, je disais "ils". Pour le bilan du stalinisme, de Moscou à Pnom-Penh, j'ai appris à dire "nous". Pour le bilan du machisme, le moment est venu de dire "je".
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Quatrième de couverture: Bien sûr, une main baladeuse dans une rame de métro, une remarque désobligeante en pleine rue, le harcèlement au travail et un viol caractérisé n'ont pas la même gravité. Mais ces actions s'enracinent dans la même culture virile. Le plafond de verre, l'infériorité des revenus à compétences égales, toutes ces inégalités de traitement n'en sont que les effets dérivés. Le mouvement #MeToo, loin d'être une chasse aux mâles, pose une seule question, décisive entre toutes : qu'est-ce qu'une femme dans les yeux des hommes du XXIe siècle ? Tenter d'y répondre nous plonge au coeur d'une des plus profondes contradictions de la modernité.