Recherche par auteur : Anne-Sara
574 résultats. Page 28 sur 29.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 3h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14492
Résumé:C'est un été radieux, comme si les beaux jours ne devaient jamais cesser d'être beaux. Les grandes personnes et les enfants sont vacants, jouant ou rêvant entre la mer et les vignes, dans la chaleur heureuse. Tant de lumière, de paix, de joie présente et promise - une jeune femme attend un enfant pour bientôt - finissent étrangement par vous serrer le coeur. On se sent pris d'angoisse et on s'en veut; puisque rien ne la justifie. C'est le miracle et l'art de ce livre. Un rocher en équilibre, la chute d'une feuille suffisent à nous troubler. «Tu as remarqué, dit un personnage, quand on est le plus heureux, on pense à la mort.» La mort qui nous attrape aussi simplement qu'un serpent avale un lapin.
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 15h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15196
Résumé:Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.
Lu par : Pascale Schiesser
Durée : 9h. 3min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 14406
Résumé:En vingt-cinq chapitres, trente-cinq paysans et montagnards racontent leur vie en cette première moitié de siècle, dans leurs villages du Jura franco-suisse. Hommes et femmes de la terre, attachés à leur cadre de vie et à leur patrimoine, ils ont mené la même lutte pour trouver le nécessaire vital à leur existence dans ce pays aride soumis aux grands vents du nord. Au travers d´anecdotes à la fois drôles et tragiques, ils témoignent d´une vie rude et saine qui a fait d´eux des êtres robustes, tenaces, déterminés et ingénieux pour affronter les réalités quotidiennes. Des témoignages qui vous iront droit au coeur et qui nous interrogent tous.
Lu par : Marie-Thérèse Hayoz
Durée : 6h. 54min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 14568
Résumé:À un interlocuteur qui lui demandait où il trouvait les idées de ses scénarios, souvent noirs, Claude Chabrol répondait lors d'un entretien radiophonique récent (je cite de mémoire): «Dans les rapports humains, et particulièrement dans les rapports de couple, l'imagination est souvent en deçà de la réalité. Lorsque dans la vie réelle on voit la haine pousser un couple à s'entre-détruire, on a la sensation de lire un de ces romans noirs dont on est le spectateur incrédule.» Et il assurait que, en dépit des apparences, il n'avait guère inventé. Ses ?lms étaient fondés sur des histoires vraies dont il avait pris connaissance en lisant les faits divers des journaux. L'histoire des « Jonain » est issue d'un tel fait divers : laissée à moi-même, je n'aurais jamais imaginé que, au début du XXIe siècle, il se trouve des gens pour résoudre leurs problèmes de couple d'une telle manière. Après tout, nous vivons à une époque où au moins un mariage sur trois se termine par un divorce, et où il n'est plus nécessaire, rationnellement parlant, de s'entre-tuer pour se débarrasser de son partenaire. Le «divorce à l'italienne» a fait son temps. Pourtant, au moment où je termine ce récit, je constate que cette affaire, qui avait attiré mon attention par sa bizarrerie et son anachronisme, n'est pas isolée: je viens de lire l'histoire d'un mari qui a tué non pas un, mais trois des collègues de son épouse. Il a laissé près du premier cadavre des indices compromettants pour elle; lorsque ces indices ont été négligés, il a tué un deuxième collègue, puis un troisième: bien entendu, c'est lui qu'on a ?ni par arrêter. Ses raisons? Il voulait que sa femme passe sa vie en prison, ce qui aurait justi?é qu'il demande le divorce, et lui aurait garanti la garde de ses enfants. L'idée de demander le divorce, tout simplement, sans tuer personne, ne lui était pas venue.
Lu par : Geneviève Glenck
Durée : 10h. 12min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 14532
Résumé:'Colombo - Chicago' est une fresque romanesque contemporaine sur soixante-trois ans (1939-2002) de l'histoire de Ceylan (appelé plus tard le Sri Lanka) et des Etats-Unis. Elle est construite en une série de vingt tableaux intitulés et entrelacés grâce auxquels les personnages entrent et sortent de scène, tous liés par des parentés, des alliances et des liaisons amoureuses. Mais tous ces tableaux ne forment qu'une seule fiction enracinée dans la généalogie de deux familles, les Kandiah et les Vallipuram, sur deux générations, sur fond de guerre civile entre les communautés tamoule et cinghalaise. Certains des membres de ces familles émigrent en Angleterre ou aux Etats-Unis pour faire leurs études à Oxford, Harvard ou à l'Université de Chicago. Certaines épousent des Blancs, certaines épousent d'autres immigrés sri lankais, certaines rentrent à Colombo pour un mariage arrangé.
Lu par : Jocelyne Corbaz
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 14094
Résumé:La vie d'Anne Campiche est jalonnée d'épreuves douloureuses. Le suicide de sa mère, la mort de ses enfants, son fils aîné atteint de schizophrénie... autant de souffrances qu'elle évoque dans son livre. La combativité et l'optimisme ont sauvé cette femme qui, par ailleurs, a ouvert un cabinet de thérapeute en 1985. "L'arbre de mai, c'est apprendre à apprivoiser, à faire «avec» la schizophrénie d'un enfant, de son enfant. C'est aussi l'histoire d'une filiation, de grand-mère en petite-fille, une histoire où les tragédies se répètent à travers les générations."
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 10h. 54min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 14046
Résumé:Quatrième de couverture : C'est grâce à ce livre, enfin réédité, que nous a été révélée la vie extraordinaire de Camille Claudel. Soeur aînée de l'écrivain Paul Claudel, Camille a connu, en tant que femme et en tant qu'artiste, un destin hors du commun. A la fin du siècle dernier, une jeune fille de dix-sept ans qui veut être sculpteur, c'est inconcevable, voire scandaleux. Or, Camille se lance dans l'aventure à corps perdu, avec l'enthousiasme et la farouche volonté qui la caractérisent. Jusqu'au jour de 1883 où elle rencontre Auguste Rodin. Le Maître accepte de la prendre comme élève ; bientôt il deviendra son amant. Suivent quinze années d'une liaison passionnée et orageuse d'où Camille sortira épuisée et vaincue... Elle mourra en 1943 à l'asile de Montdevergues, près d'Avignon, après un terrible internement qui aura duré trente ans, laissant au jugement de la postérité une oeuvre considérable, d'une rare puissance et d'une originalité visionnaire. Ce livre de réhabilitation de Camille, écrit avec émotion par une autre femme, une autre artiste, lui rend enfin justice. Ce texte se rapporte à l'édition Broché.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 4h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14253
Résumé:Une femme aborde un homme qu'elle ne connaît pas et l'attire chez elle. Là, elle s'offre à lui. En réalité, cet homme n'est qu'un pion dans le rituel que cette femme s'impose. Abandonnée sans explication par l'homme qu'elle aime - son mari, le bien-aimé - elle décide d'accomplir le sacrilège suprême : elle invite quinze amants dans le lit conjugal. Elle espère ainsi pouvoir effacer ces quinze années d'amour. Avec chacun, elle passe quelques heures qui dépendent de leur rang dans cette succession d'inconnus.
Lu par : Claire Philippe
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14141
Résumé:Pourquoi racontons-nous des histoires ? Pour tromper la mort ? Par peur du noir ? Ou parceque la réalité ne suffit jamais à notre plaisir ? Faire diversion et se divertir : c'est l'enjeu des Mille et Une Nuits que l'on retrouve dans ces récits...
Lu par : Natacha Baumberger
Durée : 4h. 22min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 13932
Résumé:En retard, comme d'habitude, Eléna s'était glissée dans l'auditoire. Pas de place près de la porte. Discrètement, elle avait traversé la salle, s'était assise au premier rang, avait sorti son stylo et commenté à noter. A huit heures du matin, il était difficile de se concentrer. Elle avait envie de dormir. Ou d'aller profiter du soleil qui s'annonçait. Son regard errait d'une fenêtre à l'autre, ses pensées dérivaient vers un lit de nuages. Elle était sur le point de commencer à écrire lorsqu'elle avait eu l'impression d'avoir effleuré un visage familier. Elle avait regardé, encore une fois. Mais où ai-je déjà vu ce type ? Et soudain, l'auditoire s'était pulvérisé. Max. ce n'est pas possible. Elle était revenue à son cahier, s'était retournée une fois encore. Non, mais oui, c'est lui. Elle aurait voulu voir son sourire, recevoir le choc brillant de ses dents de fauve. Pour être sûre. Même ainsi, penché sur ses notes, avec sa mèche sombre, son nez long et fin... C'est lui.
Lu par : Simone Reeve-Gagnebin
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13819
Résumé:Anibal est un livre agréable à lire, relatant l'histoire d'un enfant, Edgar, qui préfère l'harmonie et la poésie de son jardin à l'école, au désespoir de ses parents qui n'apprécient pas cette marginalité. Edgar n'est pas un enfant conforme à l'image flatteuse que ses parents s'étaient forgée. Un jour, les parents décident d'adopter un petit Péruvien. Edgar a de la peine à accepter cette situation. "L'Inca", comme le surnomme Edgar, a des problèmes de santé. Au fil des pages, on se rend compte qu'une immense tendresse et beaucoup d'affection se tissent entre les deux enfants. De ce livre se dégage beaucoup d'émotion et l'on constate que la relation parents-enfants n'est pas toujours facile à gérer. En filigrane, on sent une critique de notre société.
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 4h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 13812
Résumé:L'auteur vous invite à découvrir la vie plus intime des bergers, leur situation sociale, ce qui les a conduits vers ce métier hier sous-estimé, aujourd'hui admiré, voire adulé. Les uns et les autres vous invitent à regarder avec le coeur la profession qu'ils exercent avec courage et noblesse, guidés par une même étoile, l'étoile des bergers.
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 2h. 38min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12194
Résumé:"Au moment où ce récit prend forme, le père de ma fille, mon compagnon, vient de tomber gravement malade, ce livre a peut-être été écrit pour elle et pour lui. Je dis que certaines femmes, grâce à leur père, sont portées au bonheur."
Lu par : Francine-Charlotte Gehri
Durée : 4h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13640
Résumé:Au coeur d'un quartier populaire, animé, bruyant, qu'éclaire seul le canal avec ses arbres et ses écluses, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Jim est resté avec sa mère, une modiste à façon, le père, austère ouvrier fouriériste, les ayant quittés pour « refaire sa vie ». C'est lui, I'écolier, plein de la vitalité de I'enfance mais déjà mûri (amoureux secret de la ravissante Ella, l'acrobate), qui protège cette jeune femme marquée par la maladie, courageuse, exigeante, puérile aussi et même quelque peu légère, niant son mal jusqu'à l'entrée tardive à l'hôpital où elle va mourir. Jim venait d'obtenir brillamment le certificat d'études et sa mère espérait le voir au lycée, mais, après avoir découvert tôt la solitude, il lui faut, à guère plus de douze ans, entrer comme « garçon à tout faire » dans une miroiterie où il se sent perdu. Expérience qui va se poursuivre dans la maison de soierie du Sentier où le père - qui a dû le reprendre en charge - veut faire de lui un « calicot » et qui, d'étape en étape, mènera Jim à la réalisation de lui-même à travers ses épreuves, ses interrogations sur un père qui le méjuge et doute de sa paternité - à qui il se sent, pourtant, en profondeur, ressembler -, la découverte de l'amitié, la première expérience sexuelle, et tarifée, rue Saint-Denis, son idylle avec Ella, l'amour d'enfance retrouvé ; mais aussi l'irruption dans sa vie de personnes comme le cynique et clairvoyant Vérime, secrétaire de rédaction d'un quotidien de Bourse, qui lui fera acquérir une culture et, par défi lancé aux habitudes, en plein monde boursier devenu fou à l'approche du grand krach, assurera sa formation de journaliste et d'homme de réflexion. On ne peut qu'être séduit par la grâce et l'émotion, par la simplicité de I'écriture de ce roman de formation.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 7h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13582
Résumé:Au fil des voyages et d'une enquête que mène sa narratrice sur de mystérieuses et terrifiantes photographies de la deuxième guerre mondiale, Anne-Marie Garat entremêle finement histoire intime et collective pour interroger la part la plus sombre de notre humanité. Au-delà de cette (en)quête entreprise sur les décombres d'un siècle d'horreurs, au-delà d'une exploration des territoires de la mémoire, dans l'étoffe somptueuse d'un récit aux résonances proustiennes, se révèle aussi l'essence même de la littérature, de l'acte d'écrire et de lire : une façon d'être en soi et au monde. (Christine Rousseau, Le Monde, 10/10/2003)
Lu par : Fabienne Boichat
Durée : 4h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12727
Résumé:Debout à la proue d'un rocher, je regarde l'île. Elle me fascine. J'ai onze ans et demi. Aussi fuyante que le sable, mon enfance commence à me glisser des doigts, mais je ne le sais pas. L'île est petite, un manoir l'occupe tout entière. Quel endroit mystérieux, un peu inquiétant... extraordinaire ! J'aimerais y vivre. L'île paraît très proche, mais sans bateau impossible de l'atteindre. Je n'irai jamais. A portée de main et insaisissable, elle restera pour moi le paradis terrestre de mes rêves. Liselor a dû commencer à bouger ce jour-là, je pense. Sauvageonne telle que j'aurais voulu l'être, elle a investi l'île et elle l'a occupée avec son grand-père jusqu'à ce que je me décide à écrire son histoire : celle d'une petite fille qui "attrape" douze ans. L'âge où on est bien obligé de quitter son royaume... ou son enfance, comme on voudra. Pour que Liselor devienne une grande personne (elle aussi), j'ai dû la chasser de l'île, mais ça n'a pas été facile. II s'en est passé, des choses, avant d'en arriver là... La Reine de l'île a du caractère !
Lu par : Edgard Raeber
Durée : 9h. 28min.
Genre littéraire : Littérature érotique
Numéro du livre : 12313
Résumé:À San Lorenzo... Une file de masques menée par un Arlequin passa si près de nous qu'elle déséquilibra la princesse devant moi, et ce fut de justesse si, la saisissant par le bras, je pus l'empêcher de tomber sous les pieds des danseurs. La princesse se tourna vers moi et releva son masque blanc sur son tricorne, "Savez-vous que la déesse trouve charmant que vous lui consacriez les quelques heures qu'elle devra consacrer, elle, à une petite fille ? Vous faites preuve, là, d'une dévotion délicieuse !"
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 6h. 35min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 14012
Résumé:Un garçon de neuf ans peut-il avoir tué accidentellement sans s'en apercevoir ? Oui, ont répondu les juges, les avocats, la famille de l'enfant autant que celle de la victime, Lisa May. Lorsque, vingt ans plus tard, le petit garçon devenu adulte demande à Marie Machiavelli de le libérer de ce qui est pour lui un cauchemar, elle accepte de refaire l'enquête criminelle...
Lu par : Francine-Charlotte Gehri
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13725
Résumé:Lou est fille du fleuve. Quand elle était enfant, fascinée par ses eaux changeantes, elle venait se réfugier sur ses rives. Au seuil de l'âge adulte, elle y rencontre André, un vieil homme étrange, captivé par les bois que les flots ont façonnés. Ce roman raconte des histoires d'amour. Malgré la proximité de la mort, le lien profond qui unit Lou et André s'imposera, plus fort que la passion de Lou pour son fleuve, plus puissant que la sensualité partagée avec un garçon venu de nulle part. La nature est au centre de ce roman, le fleuve et la forêt comme un palais de soleil, les pierres que Lou collectionne, et les troncs qu'André sculpte. Une nature à laquelle ces deux êtres en rupture s'abandonnent et qui, peu à peu, les apaise. De ces pages s'élèvent, à travers la prose déliée d'Anne-Lise Thurler, une odeur d'humus, un parfum de limon et de résine de pins.
Lu par : Marie-Thérèse Hayoz
Durée : 6h. 15min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 9848
Résumé:Marie Machiavelli, descendante de Machiavel, est une battante qui "abat une mouche à cent pas" avec son revolver, et qui se trouve confrontée ici pour la première fois à une enquête criminelle. Encore que le livre ne s'arrête pas à la découverte du coupable; il y a quelque chose comme une coda, et elle est réservée à Iris qui tente difficilement de sortir de la prison corporelle où le viol l'a enfermée. "Peut-être que mon corps refusera l'amour à perpète", dit-elle; et Anne Cuneo, dans un post-scriptum qui lui était sans doute nécessaire, précise que toute ressemblance est fortuite, sauf pour le viol. "Seul le viol est vrai", écrit-elle, plaçant son texte sous l'exergue de Hannah Arendt : "Toute douleur devient supportable si on en fait une histoire."