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Je m'appelle Elisabeth: roman

Résumé
« Betty sursauta. Cette fois, elle était sûre d'avoir entendu crisser le gravier. Quelqu'un se déplaçait le long du mur de la villa, se rapprochait de sa chambre. Du salon, la radio toujours allumée diffusait les accords de harpe qui annonçaient le début de l'émission Le Masque et la Plume. Betty, alors, se leva et se dirigea vers la fenêtre avec le sentiment précis qu'une chose horrible l'y attendait. Elle ne se trompait pas. Posée sur le rebord, la tête décapitée d'un écureuil la regardait. » La vie de Betty, douze ans, se transforme le jour où elle rencontre Yvon, un malade échappé de l'hôpital psychiatrique. Elle décide de le protéger et le cache dans sa cabane. Elle ose, mue par un appel mystérieux vers « une autre vie », défier l'autorité paternelle, braver la police et transgresser les règles. Avec ce livre pudique et sensuel, Anne Wiazemsky nous offre un roman d'apprentissage qui aborde avec tendresse l'éclosion de la féminité.
Durée: 3h. 12min.
Édition: Paris, Gallimard, 2003
Numéro du livre: 12946
ISBN: 9782070768936

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Lu par : Madiana Roy
Durée : 8h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18438
Résumé:Cela commence par une lettre : après avoir vu Masculin Féminin, en 1966, Anne Wiazemsky, 19 ans, envoie une missive à Jean-Luc Godard, son aîné de dix-sept ans, pour lui dire qu'elle les aime - le film, et l'homme qui l'a réalisé. Parce qu'il est fasciné par elle depuis qu'il a vu sa photo, le cinéaste suisse se démène pour retrouver la jeune fille en vacances, qui s'apprête à passer le rattrapage du bac. Tout va très vite entre eux. Trop, peut-être, et Anne s'interroge sur ses sentiments, doute et puis s'embrase de nouveau, au fil d'un marivaudage délicieusement Nouvelle Vague. Dans ce livre à la simplicité lumineuse, on croise, en plus de Godard et de Mauriac, François Truffaut, Bernardo Bertolucci, Jeanne Moreau ou Jean Vilar - qui s'obstine à appeler La Chinoise "La Tonkinoise". Mais Une année studieuse n'est pas la chronique people d'une époque riche en légendes. Ce vibrant roman d'apprentissage, qui raconte une libération par l'amour, est aussi une plongée vivante dans la France de l'avant-Mai 68. C'est une ère de friction, où le vieux monde, incarné par la mère d'Anne, pousse les hauts cris devant la liberté du nouveau, représenté par sa fille et Godard, mais cède peu à peu du terrain, à condition que les apparences restent sauves - tandis que s'aiguise, dans les couloirs de Nanterre, l'appétit d'en découdre.
Durée : 6h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16816
Résumé:En septembre 1944, Claire, ambulancière à la Croix-Rouge française, se trouve à Béziers avec sa section, alors que dans quelques mois elle suivra les armées alliées dans un Berlin en ruine. Elle a vingt-sept ans, c'est une très jolie jeune femme avec de grands yeux sombres et de hautes pommettes slaves. Si on lui en fait compliment, elle feint de l'ignorer. Elle souhaite n'exister que par son travail depuis son entrée à la Croix-Rouge, un an et demi auparavant. Son courage moral et physique, son ardeur font l'admiration de ses chefs. Ses compagnes, parfois issues de milieux sociaux différents du sien, ont oublié qu'elle est la fille d'un écrivain célèbre, François Mauriac, et la considèrent comme l'une d'entre elles, rien de plus. Au volant de son ambulance, quand elle transporte des blessés vers des hôpitaux surchargés, elle se sent vivre pour la première fois de sa jeune vie. Mais à travers la guerre, sans même le savoir, c'est l'amour que Claire cherche. Elle va le trouver à Berlin.
Durée : 5h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20923
Résumé:La traque des étudiants se poursuivait boulevard Saint-Germain et rue Saint-Jacques. Des groupes de jeunes, garçons et filles mélangés, se battaient à mains nues contre les matraques des policiers, d'autres lançaient différents objets ramassés sur les trottoirs. Parfois, des fumées m'empêchaient de distinguer qui attaquait qui. Nous apprendrions plus tard qu'il s'agissait de gaz lacrymogènes. Le téléphone sonna. C'était Jean-Luc, très inquiet, qui craignait que je n'aie pas eu le temps de regagner notre appartement. "Ecoute Europe numéro 1, ça barde au Quartier latin ! Nous étions le 3 mai 1968. A. W.
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 22385
Résumé:Printemps 1965. Anne, la narratrice, a dix-huit ans quand elle rencontre le cinéaste Robert Bresson. Cette entrevue a été organisée par son amie Florence, laquelle tenait le premier rôle dans Le procès de Jeanne d'Arc. Persuadée que Anne est l'actrice idéale pour interpréter Marie dans Au hasard Balthazar, le prochain film du maître, Florence la pousse à auditionner malgré sa complète inexpérience. Au fil des séances d'essai, la présence d'Anne, son attitude, sa voix convainquent Robert Bresson de la nécessité de ce choix. Mais Anne est encore mineure, et il s'agit de faire accepter le projet à son grand-père, François Mauriac. Heureusement pour elle, ce dernier mesure toute l'importance de cette opportunité. Pendant plus d'un mois, Anne va faire l'expérience d'un plateau de cinéma. Robert Bresson, lui, instaure un jeu ambigu, entre séduction et domination. Bien que repoussant ses avances, Anne subit son emprise psychologique et le magnétisme de son génie artistique. L'actrice sent qu'une métamorphose s'opère en elle, suscitée par des désirs puissants mais confus, qui exacerbent sa sensibilité. Un week-end, elle décide de coucher avec un jeune type de l'équipe, afin de calmer son hypersensibilité. Une étape fondamentale vient d'être franchie. Son caractère s'affirme, elle ose tenir tête à Bresson, renversant le rapport de séduction en sa faveur, tout en découvrant, jour après jour, la magie du métier d'acteur. À la fin de l'été, le film terminé, Anne sait qu'un avenir est désormais possible. La narration est dense, tendue, précise dans la description des émotions qui habitent cette jeune fille devenue, en l'espace d'un été, une « jeune femme ». Ce roman initiatique nous entraîne au passage dans l'univers singulier du septième art et nous fait découvrir l'un des créateurs les plus talentueux du cinéma français, qui aura été, pour la narratrice, à la fois un Pygmalion et un étrange séducteur.
Lu par : Priscille Petit
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24606
Résumé:Pourquoi le père d'Anne a-t-il demandé, dans son testament, qu'on donne à une certaine dame résidant à Genève le disque bien connu d'Edith Piaf Hymne à l'amour ? Pourquoi la même chanson a-t-elle une si grande importance pour sa mère, comme si elle avait été l'hymne national d'une passion défunte ? Plus tard, bien plus tard, Anne partira pour Genève, à la recherche de la mystérieuse dame qu'avait aimée son père. Ce beau livre, écrit avec tendresse, recèle bien d'autres histoires. Par exemple celle de Madeleine, qui avait illuminé les jeunes années de l'auteur. Il était si doux, pour les enfants, de se blottir contre ses jolis seins. Malgré la déchéance finale de Madeleine, elle aussi inspire un hymne à l'amour.
Lu par : Thérèse Proust
Durée : 2h. 34min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34951
Résumé:Au début des années 1960, l'auteure intègre une institution religieuse au Venezuela. Elle noue une complicité avec son professeur de français, le père Deau, avec lequel elle parle de littérature. Jusqu'à son décès dans les années 2000, celui-ci exerce une influence sur ses goûts littéraires et sur ses engagements. A travers son histoire, une réflexion sur la spiritualité dans la société.
Durée : 8h. 50min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 17753
Résumé:Des hommes, des femmes et des enfants, demeuraient serrés les uns contre les autres sur les ponts. Beaucoup pleuraient en silence. Beaucoup s'étreignaient. D'autres restaient à l'écart, prostrés dans une douleur muette. Tous éprouvaient le même chagrin, la même détresse devant l'inconnu qui s'ouvrait devant eux et qui ressemblait à cette nuit si noire et si hostile. Chacun, à ce moment, se retrouvait seul dans sa souffrance. Et chacun s'accrochait à une certaine idée de la vie, se promettait qu'il reviendrait, que l'exil ne durerait pas. Quelques-uns, seulement, savaient. Ceux-là regardaient disparaître les côtes de Russie le coeur déchiré, croyant encore les voir, quand il n'y avait plus rien que les vagues et l'eau, à l'infini. Ils savaient que sur les milliers d'émigrants qui avaient dû fuir la Crimée, ce 11 avril 1919, presque aucun ne reviendrait.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17049
Résumé:Quelles sont les clefs d'un bon roman ? Un triangle amoureux, un héros étrange et riche d'un lourd passé, une fin épatante... Hédi Kaddour a donc toutes les cartes en main pour son dernier roman. A travers de courts chapitres, l'auteur nous fait découvrir un fait divers qui a bouleversé l'Angleterre. Nous sommes dans l'Angleterre de l'entre-deux guerres. Max, journaliste français, et Léna, chanteuse américaine, assistent à un défilé d'anciens combattants. Parmi eux se trouve William Strether, un héros de la bataille de Mons (qui fit 12000 morts en deux jours) devenu maître d'hôtel. Ils sympathisent et peu à peu ce dernier confie son passé.
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20765
Résumé:En 1953 Julien Gracq entreprend un roman qui se situe comme Le rivage des Syrtes dans cette zone rêveuse où Histoire et Mythe, imaginaire collectif et destins individuels s'entrelacent. Il y travaille pendant trois étés. Travail lent, hésitant, suspendu en 1956 pour écrire Un balcon en forêt et dont témoignent les quelque 500 pages manuscrites du fonds Gracq à la Bibliothèque Nationale. Le texte que nous publions est très proche d'une version définitive, même si aux yeux de l'auteur il n'a pas trouvé sa forme dernière. On est toujours tenté de présenter la publication posthume d'une œuvre comme une découverte sensationnelle, qui change l'image établie d'un écrivain. Pourtant, ce récit ne bouleverse pas la vision que nous pouvons avoir de l'œuvre de Gracq. Mais il la complète d'une manière significative et nécessaire. Il conduit à une compréhension plus intime, plus précise, de l'écrivain, des chemins qu'il emprunte, de son regard sur le monde et de son imaginaire. Ce constat, suffisant sans doute pour présenter ce texte au lecteur, n'est pas pourtant la raison première de sa publication. Ce qui compte le plus, c'est la singularité de ce récit qui trouve ses péripéties dans les incidents de la route et dont la narration se confond tout naturellement avec la vie des chemins et des saisons. Ce manuscrit trouvé dans une malle, et qui pour Gracq était une étape, est pour le lecteur un de ces beau que l'histoire littéraire offre à la postérité.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15660
Résumé:Les Eaux étroites [de Julien Gracq] est un court roman de la rêverie associative. La scanssion, le rythme, le cours en est les eaux, celles d'un affluent de la Loire, L'Èvre. Les Eaux étroites est une sorte d'exploration, longtemps après, de ces lieux d'enfance, et l'écriture glisse au rythme d'un film qui se déroule, le mouvement d'une barque sur l'eau, ce que l'on y voit, et le mouvement sans retour du cours de ces eaux -, leurs sensations, leur mystique, sur une vie qui a eu lieu et qui regarde à présent, celle du narrateur.
Lu par : Nérôde
Durée : 5h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23174
Résumé:" " Je reste encore surprise d'avoir écrit un tel livre où il est question d'une famille qu'adolescente je détestais avec cette passion qu'apporte en toute chose l'être humain au seuil de l'âge adulte... " Et puis, le temps a passé...Au fil des années, je les ai mieux écoutés. J'ai vu ce qu'il y avait de dignité dans la simplicité de leur vie, de désirs enfouis sous une apparente dureté, de peines sobrement endurées, d'amours bafouées ou méconnues, de courage face à l'adversité. J'ai eu honte de ma sottise passée. La vie dans une petite ville de province au début du siècle n'était pas facile pour une famille nombreuse. Grâce à leur amour, Léon et Blanche parvinrent à surmonter les épreuves et les difficultés. C'est l'histoire de cet amour, dont je suis sortie, que j'ai voulu tirer de l'oubli : celle d'une époque où le temps se déroulait lentement au fil des heures marquées par le carillon des clochers. " "
Lu par : Françoise Macar
Durée : 5h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24480
Résumé:À la Martinique, dans un petit monde de noirs et de mulâtres. Celle que l'on appelle d'abord la métisse, puis la petite Lucas, puis la mère Lucas, enfin la veuve Lucas, est femme de ménage chez un marchand de boissons. Dans l'entrepôt, elle croise un jeune noir. C'est le coup de foudre. La mulâtresse en tombe malade. Elle finit par aller débusquer ce garçon jusque dans le bar-dancing qu'il tient avec son père. Elle n'en reviendra pas. Désormais, elle et Lucas ne font qu'un. Cent quatorze kilos à eux deux, dit Lucas. Autour des protagonistes de ce roman d'amour vit toute une humanité, avec ses drames et ses comédies. Le grand-père Pa'Victor, qui a eu neuf filles et dont la maison grouille de petits-enfants dont on ignore la filiation exacte. Tante Mie, absente au monde et qui n'existe que par la sensualité qui la lie à son mari. Zacharie, simple d'esprit à la gentillesse inépuisable, et tous les copains de Lucas, en particulier Balthazar, qui est amoureux de la mulâtresse, et donc profondément malheureux. On trouve aussi une peste, la cousine Emeline, frigide, ambitieuse, grotesque, et qui finit par empoisonner l'amour entre Lucas et la métisse. Il y a beaucoup d'art dans ce roman, mais avant tout on est pris à la gorge par un portrait de femme, absolue et irréductible dans l'amour qui occupe en entier chaque instant de sa vie.