Contenu

L'origine des larmes

Résumé
Paul a commis l’irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s’est décidé à passer à l’acte, Thomas Lanski était déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n’est pas vraiment l’auteur. L’Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte. Mélange d’humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
Durée: 7h. 47min.
Édition: Paris, Ed. de l'Olivier, 2024
Numéro du livre: 76457
ISBN: 9782823620795

Documents similaires

Lu par : Francine Crettaz
Durée : 11h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75394
Résumé:Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l'a élevée avec sévérité. Il l'appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s'adresse à elle par une vibrante déclaration d'amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n'a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l'Etat d'Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd'hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l'âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l'histoire collective d'une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies.
Lu par :
Durée : 2h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72019
Résumé:Marie va mourir. Elle demande à son fils de la porter dans la montagne pour la déposer sous le Grand Rocher. Ce court périple est la dernière chance pour Marie de parler à son fils. Ce roman autour de l'ubasute, cette tradition ancestrale du Japon qui voulait que l'on abandonne en montagne une personne âgée et malade, brosse le portrait d'une femme lumineuse. C'est un véritable hymne à la vie, à sa beauté et à sa cruauté.
Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76843
Résumé:Depuis son départ de Naples vingt ans plus tôt, Anna a rompu avec son passé. Quand son père disparaît en laissant pour seul ­indice une lettre cryptique qui lui semble adressée, elle accepte avec rancune de retourner dans sa ville natale pour partir à sa recherche. En gravissant les étages de l’immeuble familial, les souvenirs de son enfance et de sa voisine Ada rejaillissent...
Durée : 4h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66844
Résumé:Qu'est-ce qu'un Arabe israélien ? Une contradiction vivante. En s'expatriant aux États-Unis avec sa femme et leurs enfants, le héros de ce roman pensait résoudre le problème une bonne fois pour toutes. Mais sa nouvelle vie est hantée par ses souvenirs de jeunesse, et le mal du pays ne le quitte plus. Rappelé d'urgence en Israël au chevet de son père hospitalisé pour un infarctus, il se trouve soudain confronté aux multiples mensonges dont sa vie est tissée. Devenu " nègre ", spécialisé dans la rédaction d'autobiographies, il ne cesse en effet de mêler sa propre histoire à celle de ses clients, au point que le réel et l'imaginaire se confondent dans son esprit. Sa jeunesse a-t-elle vraiment été l'âge d'or qu'il décrit ? Comment peut-on demeurer attaché à un pays qu'on a fui volontairement ? Sayed Kashua explore cette situation riche en paradoxes dans un roman déchirant bien que non dépourvu d'humour. Car l'ironie est parfois le seul remède à la mélancolie.
Durée : 3h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75711
Résumé:Tout le monde sait où naissent les enfants, mais qu’en est-il des mères ? Mère depuis quelques heures, une femme observe son nouveau-né depuis son lit à la maternité. Comment porter sa fille, si fragile, sans la casser ? Comment vivre avec cette nouvelle charge ? Donner naissance n’est pas le point d’arrivée mais le début d’un apprentissage. Les journées s’organisent au rythme de l’enfant et des soins prodigués à ce petit être encore méconnu. Entre la fatigue, les nouvelles difficultés et l’amour inconditionnel qui la lie à sa fille, la mère peine à trouver son équilibre. Elle n’a pas un instant pour jouer du piano tandis que le quotidien du père, violoniste en tournée, n’a pas changé. La nature semble être sa seule compagne dans cette recherche de soi. Après sa venue au monde en tant que mère, elle renaît en tant que femme. Virginia Helbling refuse tous les lieux communs sur la maternité pour porter un roman vif, sincère, lumineux et singulier, sur la charge mentale.
Lu par : Vincent Siegrist
Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76080
Résumé:Il y a des choses que l'on écrit parce qu'on n'a pas pu les dire. Nora envoie une longue lettre à son père, qui vit dans une autre ville. Cette ville, elle l'a quittée pour apprendre le chant à Bruxelles. Mais aussi pour autre chose. " Ma vie n'est pas exactement comme je te l'ai racontée. " L'enfant que connaît ce père était un " il " . Il se prénommait Raphaël. Tout ce que le père ignore, le voici, depuis l'enfance, la mort de la mère. Les déguisements que portait le petit garçon. Les princesses qu'il dessinait. Les brutalités subies dans la cour du collège. Les mensonges. La douleur. Et puis, un jour, une lumière : le chant. Et le départ. Et ce que Nora est devenue, sa nouvelle vie. Voici un sens inédit ajouté au " Je est un autre " de Rimbaud. Loin d'être une lettre d'amertume, de vengeance ou de règlement de comptes, la lettre de Nora est une lettre d'amour. Lettre d'amour à un père, dans l'espoir qu'il comprendra. Lettre pour s'aimer soi-même, aussi, enfin. Un roman bouleversant, et d'autant plus qu'il évite les excès de la plainte comme de la caricature, sur l'identité, mais aussi sur le passage à l'âge adulte, le perfectionnement d'un art, le renouement avec l'acte d'aimer.
Lu par : Anik Friederich
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 17251
Résumé:Vaut-il mieux être gaucher ou Anglais ? Gaucher ou bègue ? Gaucher ou ami d'un gaucher ? A en croire Jean-Paul Dubois, tout est préférable à cette sinistrodextralité hautement handicapante qui s'acharne à lui pourrir l'existence. Par bonheur, les gauchers se réunissent parfois en club pour jouer aux cartes, s'envoient des invitations à dîner entre gauchers, ont leur propres idoles (à commencer par la délicieuse Diane Keaton.. .), leurs propres ciseaux, leur propre humour...
Durée : 6h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66470
Résumé:Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre. Retour en arrière : Hansen est super intendant a L'Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et - plus encore - de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu'il n'est pas occupé à venir en aide aux habitants de L'Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l'emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L'Excelsior, des conflits éclatent. Et l'inévitable se produit. Une église ensablée dans les dunes d'une plage, une mine d'amiante à ciel ouvert, les méandres d'un fleuve couleur argent, les ondes sonores d'un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman. Histoire d'une vie, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon est l'un des plus beaux livres de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain qu'animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l'égard de toutes les formes d'injustice
Lu par : Jacques Chabloz
Durée : 5h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15007
Résumé:Paul Hasselbank, toulousain, divorcé, atteint d'une maladie orpheline (c'est-à-dire incurable), n'attend plus grand-chose de la vie, sauf, peut-être, une ultime rencontre avec la femme qui l'a quitté, Anna. Il entreprend alors un long périple, qui le mène au seuil de l'hiver jusqu'à North Bay, une petite bourgade au bord du lac Nipissing (Ontario). Floyd Paterson vit non loin de là. Célibataire, cet homme, qui doit sa survie au coeur d'un assassin qu'on lui a greffé quelques années plus tôt, n'a pas toujours été solitaire : il y a peu encore, il vivait avec Anna. Grand chasseur de wapitis, il manie à la perfection l'arc à poulies. Tout le roman converge - sous l'oeil distancié d'un narrateur qui semble les observer à la jumelle - vers la rencontre des deux hommes. Lorsqu'ils se retrouvent piégés par une tempête de neige et contraints de cohabiter quelques jours dans un chalet au milieu d'un désert glacé, leur confrontation devient inévitable. Et s'achève sur un face à face terrifiant.
Lu par : Pierrette Johner
Durée : 6h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15575
Résumé:Résumé : Paul Klein est interné dans un hôpital psychiatrique à Jérusalem (ville qu'il déteste, nous le découvrons vite...). Comment est-il arrivé là? C'est ce qu'il nous raconte. Paul est persuadé d'être la victime d'un complot familial. Pour comprendre, il rédige en quelques sorte ses mémoires, un témoignage de sa vie passée. Il évoque sa mésentente avec son frère jumeau, avec ses beaux-parents, son métier de météorologue, sa vie de père de famille, ses amours... Peu à peu, le puzzle se met en place et l'on comprend comment Paul Klein, désabusé s'est laissé piéger par les évènements
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 5h. 1min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 12677
Résumé:S'il achète un revolver, rend visite à l'amant de sa femme, et finit par mordre sauvagement son dentiste, c'est que Samuel Polaris va mal. Très mal. A moins que les autres, les gens " normaux " - avec leurs plans de carrière, leurs adultères, leur incompétence arrogante - n'aient basculé dans une sorte de folie collective. Allez savoir. Parce qu'il n'a pas le choix, parce qu'il est amoureux de sa femme et qu'il refuse de se résigner au pire, Samuel Polaris décide de reconquérir sa dignité. Même s'il doit, pour cela, voler à son psychiatre la montre que portait Kennedy le jour où il a été assassiné. Nerveux, caustique, érotique, "Kennedy et moi" est le miroir où vient se refléter la " contre-vie " contemporaine
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18345
Résumé:Victime d'un terrible et rarissime accident d'ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu'il en est aussi l'unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu'il déteste, et qu'il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu'au jour où, à la recherche d'un job, il tombe sur l'annonce qui va lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l'agence Dog Dog Walk... Le cas Sneijder est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre. Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus débridée : entre une esquisse d'une Théorie générale des ascenseurs, la description d'un adultère qui n'échappe pas au grotesque et une plongée dans le monde des promeneurs de chiens, l'auteur d' « Une vie française » affirme à nouveau son goût pour l'humour noir.