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Isola Bella: roman

Résumé
Un scénario à se casser la figure, mais Armen Godel réussit à imposer un style remarquable, ainsi qu'une vision du monde parfaitement cohérente dans l'absurde et le désespoir. L'histoire, à proprement parler, traîne en longueur comme la vie qui ne change pas pour celui qui a renoncé à comprendre (comprendre quoi ?), et ne vit que d'attente désabusée. Ballotté, dérivant d'un rôle à l'autre, d'une province lugubre à l'autre, Louis n'a pour surnager que sa passion et l'espoir qu'elle nourrit encore, paradoxalement : "Dès le départ déjà, le coeur n'y était qu'à moitié, sans cesse tourné en défiance, par impossibilité ou par peur de s'aimer."
Durée: 4h. 19min.
Édition: Yvonand, B. Campiche, 1994
Numéro du livre: 7485
ISBN: 9782882410528

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Durée : 1h. 38min.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:L'essentiel de soi est établi dans les limites d'un espace intérieur où se joue la relation croisée des sens tel que la symbolise la figure originelle d'Eros. Rapports de l'humain au divin, de l'animalité à la spiritualité, de la vie à la mort, de la sexualité aux aspirations virtuelles du corps mental. Libido et sublimation. Le Dos des Amants est l'histoire de la relation passionnelle entre deux êtres en quête d'absolu. De la même manière que le plus substantiel de nous-mêmes se tient dans le dos du visible, la parole de ce conte se tient dans « le dos des amants ». À la lisière des profondeurs du rêve.
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Résumé:Gorneval Clément, musicien non-voyant, signe ici son deuxième roman. Ce texte n'est pas sans parenté avec le précédent "Le violon sans âme" mais elle est ténue et n'apparaît réellement que dans les derniers chapitres et sur la couverture du livre réalisée par Michele Allotta. La femme et son violon appartiennent aux deux textes. A l'exception d'un ou deux chapitres cocasses, ces pages trahissent une amertume profonde, Ce pourrait être une banale histoire de séparation, comme il en existe tant et tant, mais le problème conjugal traité, l'irrévocabilité de la parole donnée, est d'une intensité telle, que difficilement crédible. Si la sexualité est devenue un sujet ordinaire, l'absence de relation charnelle dans un couple demeure sujet sinon tabou, du moins traité avec discrétion. L'obéissance absolue à un commandement du Décalogue devient un empèchement de vivre. Le personnage principal, Alain Zähringen, englué dans des principes intangibles, à l'heure de ce qui pourrait être pour lui une libération, se fait un procès mortifère. Grâce à des personnages de second plan, l'auteur permet toutefois à la vie de survivre. Le titre, RE Mineur, fait référence à la symbolique musicale. Cette tonalité évoque la mort, elle est celle employée pour les requiem.
Lu par : André Cortessis
Durée : 5h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18783
Résumé:On a fait le « Matterhorn » deux fois en cinq minutes. Papa était assis juste derrière moi et me serrait fort contre lui. J'avais le sentiment d'avoir au moins une bonne raison de vivre. J'ai même oublié de penser à Maman pendant quelques minutes. A la fin, on avait quand même tous les deux la tête qui tournait un peu. On s'est alors assis sur un banc près de « It's a Small World ». Ce n'était probablement pas la meilleure des idées car cette attraction avait été la préférée de Maman lorsque nous étions venus dans ce parc tous ensemble quand j'avais six ans. Papa a passé son bras autour de mes épaules et a commencé à me sortir son histoire au sujet de Maman « qui est au paradis... », alors j'ai dit « Te fous pas de moi Papa ». Je ne savais pas où j'avais entendu ça, mais c'était là, quelque part dans ma tête de huit ans, et j'ai balancé ça au visage de Papa, tout comme il balance parfois des postillons sur le mien. Et devinez comment il a réagi ? Il a commencé à se marrer comme un taré. Ça a duré au moins dix minutes. Maintenant, je me dis que c'était sûrement une sorte de catharsis. Depuis ce moment-là, quand il me raconte des bobards aussi vraisemblables que l'histoire de Blanche Neige et les Sept Nains, je lui dis simplement « Te fous pas de moi Papa ». Neuf fois sur dix, ça le fait marrer. Mais plus pendant dix minutes.
Lu par : Michèle Quellet
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Lu par : Madiana Roy
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Numéro du livre : 19359
Résumé:A 16 ans, la mère de Dipita atterrit du Cameroun en Europe, où elle est brutalement plongée dans le monde de la prostitution. Depuis, elle se débrouille. Sa naïveté, sa générosité et sa beauté lui permettent de survivre, malgré un "camion de haine dans son ventre". Elle raconte sa vie à Dipita, qui aime autant l'écouter que lui couper la parole pour continuer l'histoire lui-même. Dipita aime aussi son oncle et sa manière de vitupérer à longueur de journée les huiles de son pays, même si c'est lui qui a jeté sa mère dans les filets des "Philantropes-Bienfaiteurs". Dipita aime encore celles qu'il appelle "ses mères" ; elles participent à son éducation, aux commérages et aux réunions de l'AFP (association des filles des Pâquis) et elles accepteront de manière déconcertante que leur petit Dipita devienne comme ça. Dans une langue haute en couleurs et inventive, le narrateur décrit avec finesse aussi bien la réalité des Africains sans papiers que les paradoxes et les souffrances d'un tout jeune homme noir et homosexuel.
Durée : 9h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34880
Résumé:Les enfants ! À quoi serions-nous prêts pour eux ? Qu'arrive-t-il lorsqu'ils disparaissent au bout du monde ou sont condamnés pour trafic de drogue ? C'est l'aventure de Stanislas, chef d'entreprise provincial enfermé dans ses habitudes, quand il apprend que son fils est recherché en Australie. Même bouleversement pour Rose, femme d'affaires cynique et puissante qui doit délivrer sa fille des terribles prisons thaïlandaises. Quant à Bienaimé, l'Haïtien, pauvre comme Job, il est prêt à se vendre comme esclave au Qatar pour sauver sa fille de la misère. Un récit initiatique dans lequel les destins de ces trois personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer s'entremêlent autour de ceux de leurs enfants. Les parents ne partent pas avec la même chance, mais le plus fort n'est pas celui que l'on croit.
Lu par : Jocelyne Corbaz
Durée : 2h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13936
Résumé:Amette est une femme de notre temps. Une femme qui, dans Toute une vie pour se déniaiser - beau programme - est fermement décidée à arrêter de s'agiter pour une année. Elle veut enfin voir le temps passer. Elle craint de se retrouver, un jour, à se dire, comme un homme de soixante ans qu'elle a entendu: «Je n'ai pas vu le temps passer.» Elle se décide donc à prendre une année sabbatique. Elle en parle à Mégère qui, tout au long du livre, lui donne la réplique. Le dialogue entre les deux femmes...les deux visages de la même femme... est enlevé. Une caractéristique habituelle dans les livres d'Amélie Plume qui sont de vrais rafraîchissements. Leur ton est léger, leur humour corrosif, leurs observations sur les hommes et le temps piquantes. Et Amélie Plume, qui revient souvent sur les événements de sa vie, garde toujours avec une distance empreinte d'auto-ironie. Elle n'y déroge pas dans Toute une vie pour se déniaiser et Mégère l'y aide bien. Elle n'est pas prête à avaler toutes les histoires qu'Amette veut se raconter. Une Amette qui, en retour, traite Mégère de tous les noms.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 6h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 11571
Résumé:Rivaz, fille du grand leader socialiste vaudois prônant des idées avant-gardistes, établit dans ce roman un constat lucide des rapports de force régissant la société professionnelle des années 1920. Campé à Genève, le récit met en scène des travailleurs d'une organisation internationale où les femmes subissent les humeurs de leurs chefs et veillent à satisfaire leurs désirs sur commande avant d'être ignorées par eux dans la rue, mais qui démontrent finalement plus de force que ces hommes incapables de prendre leurs responsabilités. Bien entendu, un amour fou en fait basculer une dans le désespoir... Un roman qui se présente comme une amorce des revendications féminines et qui se caractérise par la multiplicité des points de vue et un va-et-vient constant entre le passé et le présent.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 9h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Quatrième de couverture : Saisissantes remémorations poursuivies à longueur de nuits d'insomnies par une femme demeurée célibataire, durant lesquelles remontent à sa conscience toutes les séquelles d'une vie déjà longue, riche en erreurs de comportement regardées bien en face, en hontes bues, en souvenirs enchanteurs ou dérisoires, en blessures infligées ou reçues et plus encore en désirs inassouvis dont celui, devenu obsessionnel à force d'être contrarié par les circonstances, d'écrire un jour quelque chose qui ressemblerait à un livre...