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Ceux qui trop supportent: le combat des ex-GM&S (2017-2021)

Résumé
Un récit documentaire issu de la rencontre de l'écrivain avec des salariés en lutte occupant le site de leur employeur équipementier automobile. Après avoir recueilli des témoignages durant quatre ans, Arno Bertina reconstitue les étapes du démantèlement industriel et de la tragédie sociale dont ces personnes sont victimes, rendant hommage à leur fierté ouvrière.
Mots-clés: Classe sociale
Durée: 7h. 14min.
Édition: Paris, Verticales, 2021
Numéro du livre: 74683
ISBN: 9782072953903
CDU: 301

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Lu par : Agnès Baron
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Résumé:Joseph Kessel pose un éclairage cru et impitoyable sur Hollywood. En 1936, Joseph Kessel débarque aux Etats-Unis. Hollywood ville mirage, publié en 1937, est le récit de son voyage au sein de l'industrie florissante du cinéma. Malgré les trois quarts de siècle écoulés depuis, nombre d'aspects dépeints par le reporter-romancier n'ont en rien changé. Dans une langue limpide et précise, Joseph Kessel dépeint le lieu comme une cité ouvrière, semblable, malgré son luxe, aux villes minières. Les habitants d'Hollywood, producteurs, techniciens ou stars, sont tous, selon Kessel, des ouvriers ficelés à leur travail par une drogue puissante : le cinéma. Ils en sont tous arrivés " au dernier stade : celui où l'on considère l'intoxication comme un état naturel ". Hollywood fascine et rebute l'auteur qui a pourtant déjà arpenté la moitié de la planète ; il l'appelle le " lieu le plus artificiel de la terre, qui convertit en industrie colossale les visages et les sentiments, qui les débite pour le monde entier comme des conserves ". Tentant de comprendre la société américaine, il croit saisir comment Hollywood parvient à tenir l'Amérique entière sous hypnose : " Le peuple des Etats-Unis est un peuple qui s'ennuie. " Hollywood s'adresse selon lui aux " déshérités du plaisir, aux damnés de l'ennui ". Kessel ne fait donc pas de quartier. Il pose sur Hollywood un éclairage cru et impitoyable. Il affirme néanmoins : " Ce n'est ni mépris, ni haine. Mais plutôt, en vérité, de l'amour déçu ". Qui aime bien...