Contenu

Idées: introduction à la philosophie: Platon, Descartes, Hegel, Comte

Résumé
" Socrate n'est pas mort ", disait André Maurois en parlant d'Alain. Puissant éveilleur d'esprits, grand sophiste et admirable professeur, Alain a marqué profondément son époque et ses disciples et laissé, dans ses Propos, un enseignement durable où s'expriment son hostilité au pouvoir et sa méfiance à l'égard des systèmes.Ce volume dont les textes sont consacrés successivement à Platon, Aristote, Descartes, Hegel et Comte forme un ensemble de remarquables commentaires et peut être considéré comme une vivante introduction à la philosophie.
Durée: 12h. 9min.
Édition: Paris, Flammarion, 2010
Numéro du livre: 74368
ISBN: 9782081235434
Collection(s): Champs
CDU: 100

Documents similaires

Lu par:Vincent Amiel
Durée:9h. 5min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:72502
Résumé: L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté.
Durée:6h. 41min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:31710
Résumé: Le bonheur, c'est un peu comme la communication en entreprise : plus on en parle et plus on s'en éloigne ! Au point que ces deux thèmes très représentatifs de notre société, de ses interrogations, de ses doutes, de ses appréhensions, sont devenus l'objet de toutes les convoitises : on voudrait pouvoir acheter les réponses à ce désarroi des temps modernes comme on irait chez le boulanger pour résoudre le problème de la faim, ou dans les salons pour venir à bout de celui de la solitude. Une quête de satisfaction, en somme, plutôt qu'une volonté de bonheur... Pourtant, l'Homme change si peu au fil des siècles. Il suffit de relire la Bible, Platon, les Stoïciens, Pascal et tous les Anciens pour s'en convaincre. Plus près de nous, prenez Alain (de son vrai nom Émile-Auguste Chartier), philosophe et professeur contemporain de Paul Valéry : entre 1925 et 1928, il publie ses Propos sur le bonheur. Pas de recettes universelles, de méthodes prétendues infaillibles, de vérités opposées au mensonge comme on tend à le démontrer si souvent de nos jours. Par des approches variées, sur le mode d'une conversation entre amis, il ouvre des voies, réduit notre cécité, prodigue çà et là quelques conseils non dépourvus d'humour, sans démagogie ni suffisance. Il s'adresse à l'homme qui ne sait pas : celui qui hésite, qui cherche, laissant à d'autres, heureusement, le mirage des certitudes en toutes choses. Chacun peut y trouver matière à sa réflexion personnelle, qu'il s'agisse de la mélancolie, de la volonté, de la passion, des voyages, de la destinée - cette puissance intérieure qui finit par trouver passage -, de l'avenir ou de la mort, parmi une centaine de chapitres courts consacrés à bien d'autres thèmes encore et qui, ensemble, comme dans un kaléidoscope aux couleurs inestimables saisies dans un rais de lumière, donnent un sens à la vie. Le point commun de ces Propos sur le bonheur ? L'action, toujours, exprimée par la bienveillance, le sourire ou la générosité. Le bonheur serait-il, finalement, plus simple que nous le pensons ? Semblable à un feu qui n'attend qu'une allumette - la nôtre, non celle des autres - pour s'épanouir dans la cheminée et réchauffer toute la maison ? Alain nous montre le chemin : « Ne laisse pas ton bois pourrir dans ta cave... ».
Lu par:Jean Frey
Durée:8h. 58min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:15271
Résumé: « Être Platon », voilà comme Alain s'enjoint d'avoir à produire non pas un discours sur Platon, mais rien moins que le discours de Platon. Ce discours qui fit du Socrate, rivé à Athènes, le catalyseur de tous les discours. Philosophie et politique ensemble. Ainsi prise, la formule concentre, pour qui l'entend, ce qu'Alain put comprendre de son « poste d'homme », et la tâche quotidienne qu'il se donna de réveiller l'homme en chacun. Non plus par le dialogue sur la place publique mais sous la forme substitutive que sera le « Propos », dans un espace public nouveau qu'ouvre alors la presse, et où se transporte aussi l'enseignement du professeur. C'est cette pratique qui aboutit à la forme distincte et parfaite en son genre des Onze chapitres sur Platon,.ouvrage singulier, lumineux et ardu, rare assurément puisqu'il conjugue la profondeur de l'analyse philosophique et la force pédagogique à une ferveur poétique...
Durée:3h. 30min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:21090
Résumé: " D'abord massacrer les lieux communs ", telle est l'ambition du jeune philosophe Alain qui attaque, chaque matin, en une de La Dépêche de Rouen et de Normandie, les " tenants du désordre établi ". Eglises, académies, partis, politiciens, bureaucrates, sorbonnards, misogynes, bourgeois, bellicistes et tyrans de tout poil constituent les cibles favorites d'un polémiste cinglant qu'on a parfois tendance à oublier. De 1906 à 1914, il donne 3083 chroniques, écrites avec quelle virulence ! Dans chacun des 43 textes choisis, on redécouvre un penseur qui s'insurge. Sa lucidité et son impertinence d'esprit s'appliquent à merveille à l'injustice et à la bêtise de notre monde.
Durée:1h. 19min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:65508
Résumé: "Pop'philosophie" : s'il fallait se fier aux crises d'urticaires ou la morgue méprisante que ce simple mot provoque, il faudrait sans doute en conclure qu'il s'agirait du nom d'une étrange maladie. Cette maladie, ce serait celle de la philosophie qui se prostituerait au spectacle ou aux industries culturelles, à la pop-culture ou, pire, aux sirènes du populisme. Avec la pop'philosophie, ce à quoi on assisterait serait la ruine de la philosophie tout court, devenue tantôt gadget pédagogique pour enseignants désespérés, tantôt tentative un peu pathétique de capitaliser sur la glamour frelaté du monde du rock, du cinéma ou de la télévision pour ressasser les banalités les plus éculées. Et si c'était faux ? Pour Gilles Deleuze, en tout cas, qui inventa ce concept au milieu des années 1970, ça l'était : à ses yeux, rien n'était plus important que l'invention d'une pop'philosophie qui sauverait enfin la pensée en général de la double tentation de la correction professorale ou de la pontification esthétique. Permettre d'inventer une pensée véritablement anarchiste, enterrant la philosophie pour l'ouvrir à des devenirs inédits : tel était l'objectif qu'il donna au concept de pop'philosophie. Rien n'était moins simple – ni plus ambitieux. Il est temps de comprendre en quoi.
Durée:18h. 7min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:33462
Résumé: La mètis des Grecs - ou intelligence de la ruse - s'exerçait sur des plans très divers mais toujours à des fins pratiques : savoir-faire de l'artisan, habileté du sophiste, prudence du politique ou art du pilote dirigeant son navire. La mètis impliquait ainsi une série d'attitudes mentales combinant le flair, la sagacité, la débrouillardise... Multiple et polymorphe, elle s'appliquait à des réalités mouvantes qui ne se prêtent ni à la mesure précise ni au raisonnement rigoureux. Engagé dans le devenir et l'action, cette forme d'intelligence a été, à partir du Ve siècle, refoulée dans l'ombre des philosophes. Au nom d'une métaphysique de l'être et de l'immuable, le savoir conjectural et la connaissance oblique des habiles et des prudents furent rejetés du côté du non-savoir. Reconnaître le champ de la mètis, ses marques en " creux " aux différents niveaux de pratique et de pensée de la société grecque - de la chasse à la médecine, de la pêche à la rhétorique - c'est, pour les auteurs de ce livre, réhabiliter une " catégorie " que les hellénistes modernes ont largement méconnue.
Durée:8h. 6min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:67777
Résumé: Frédéric Gros considère la marche comme un acte philosophique, une expérience spirituelle. Dans cet ouvrage, à travers une série de méditations philosophiques, nous explorons les différentes manières de marcher et ce qu'elles impliquent. Ainsi, les dimensions mystiques et culturelles de cet exercice sont abordées telles que l'éternité, la solitude, la lenteur, le pèlerinage et la flânerie.
Durée:1h.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:37203
Résumé: Selon H. Bergson, deux axes guident la philosophie française depuis le XVIIe siècle : le cartésianisme, reposant sur l'affirmation d'idées claires et distinctes affranchies de toute autorité, et l'esprit de finesse pascalien.
Durée:7h. 1min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36547
Résumé: Un échange philosophique sur des sujets tels que l'exactitude, la finitude, le conservatisme, l'identité, le féminisme et le genre ou encore le pape François.
Lu par:Anne Seuvre
Durée:4h. 40min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73407
Résumé: Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée. Entre les deux, un décalage subsiste pourtant, qui nous constitue et nous déchire. A quoi bon tant penser si c'est pour vivre si peu ? On voudrait ici essayer autre chose : une philosophie à découvert, au plus près de la vie réelle, de ses échecs, de sa fragilité, de sa perpétuelle et fugitive improvisation. C'est ce que le mot d'impromptus, emprunté à Schubert, a paru pouvoir désigner à peu près.
Lu par:Eric Lebret
Durée:3h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:71820
Résumé: Politiquement, le XIXe siècle s’est ouvert dans l’opposition du oui traditionnel et du non révolutionnaire à l’histoire. Philosophiquement, il s’achève dans la contradiction intérieure ou concrète du non, mais confortable, de Schopenhauer, et du oui, mais déchirant, de Nietzsche, à la vie.
Durée:1h.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:71819
Résumé: Extrait d'une revue ou d'un ouvrage relié à part en un petit livret. Destiné habituellement à faire connaître un article récemment publié, la collection détourne l'usage et la fonction du tiré à part pour inviter à la (re)découverte d'un texte. En lieu et place du traditionnel mot d'accompagnement de l'auteur, Patrick Boucheron partage ici, dans une courte présentation, son expérience de lecture de : "Note sur Machiavel" de Maurice Merleau-Ponti.