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Une ardente patience

Résumé
Réfractaire au métier de pêcheur, Mario Jimenez trouve son bonheur grâce à une petite annonce du bureau de poste de l'île Noire. Facteur il sera, avec pour seul et unique client le célèbre poète Pablo Neruda. Leur relation, d'abord banale et quotidienne, se transforme, par la magie du verbe et de la métaphore, en une amitié profonde. Mais malgré leur isolement, l'Histoire les rattrape ... "Au Chili, tout le monde est poète. Tu seras plus original en restant facteur."
Genre littéraire: Théâtre
Durée: 1h. 5min.
Édition: Paris, Seuil, 1987
Numéro du livre: 73651
ISBN: 9782020095204

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Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 26744
Résumé:« Je n'ai pas de biographie et j'en suis très content », écrivait Jean Anouilh à Hubert Gignoux en 1946. Pour Pol Vandromme, « le théâtre d'Anouilh, plein d'aveux indirects et d'ombres complices, suggère ce qu'il s'est refusé à dire à haute voix et en pleine lumière ». C'est cette mise au jour qu'entreprend ici Anca Visdei, à l'aide de la correspondance, parfois inédite, d'Anouilh, de leurs entretiens, des souvenirs recueillis auprès de ses proches et de ceux qui ont travaillé avec lui. Né à Bordeaux en 1910, très tôt passionné de théâtre - Les Mariés de la tour Eiffel de Jean Cocteau en 1921 et Siegfried de Giraudoux en 1928 seront pour lui des révélations -, Jean Anouilh devient secrétaire de Louis Jouvet. Celui-ci refusant de monter ses pièces, il a la chance de rencontrer Pierre Fresnay, avec lequel il connaît un premier succès d'estime - L'Hermine en 1932 -, et le metteur en scène et comédien Georges Pitoëff qui lui offrira son premier véritable succès avec Le Voyageur sans bagage... C'est aussi en 1937 qu'Anouilh fait la connaissance d'André Barsacq, et ce sera le début d'une grande amitié et d'une longue collaboration au Théâtre de l'Atelier, où sera créée en 1944 Antigone, qui n'a jamais cessé depuis cette date de figurer dans les programmes scolaires. Après la guerre, il travaille entre autres avec Roland Piétri, Denis Malclès, et sera joué par les plus grands comédiens français et étrangers. Parmi ses principales pièces : L'Invitation au château, L'Alouette, Pauvre Bitos, Becket. Il défend Ionesco et Beckett, adapte des pièces de Shakespeare et Oscar Wilde, réalise deux films et écrit les dialogues d'une dizaine d'autres.
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Genre littéraire : Théâtre
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Résumé:Une pièce de théâtre dont les quatre personnages sont " la femme " , " l'homme " , " le type " et " le gars " . -Premier tableau : Une femme de quarante-cinq ans sort d'un magasin de vêtements pour femmes enceinte dont l'enseigne indique MAMAN et descend le rideau de fer. Elle porte un manteau de fourrure et des talons. Un garçon de vingt ans appelé " le type " rôde autour d'elle et finit par l'aborder : " c'est combien ? " Méprise : elle n'est pas ce qu'il croit. Le dialogue s'engage, par brèves répliques nerveuses, tout à tour fantaisistes, absurdes, émouvantes, tendres, poétiques. On comprend que le type est seul, paumé, enfant abandonné, sans famille, sans mémoire claire de son passé. -Deuxième tableau : la femme dine avec son mari, appelé " l'homme " . Intimité d'un couple usé, qui ne parvient plus vraiment à se comprendre depuis un drame lointain que la banalité quotidienne de leurs échanges leur permet de ne pas aborder. Elle lui propose d'adopter un adulte, et pourquoi pas ce type rencontré plus tôt ? -Troisième tableau : L'homme et la femme attendent devant le magasin, espérant que le type repasse par hasard sur le même chemin. Se promène un homme appelé " le gars " , qui prend à son tour la femme pour une prostituée et son mari pour son mac. Décidément ! Le gars s'éloigne, le type arrive, le gars revient, on passe de la valse à deux temps à un trio puis un quatuor,. Tout se met en place peu à peu : ce qui s'est produit il y a vingt ans avec cet enfant conçu puis perdu lors d'une agression atroce, et ce qui se passe là comme une réparation... La femme propose au type de venir faire famille avec eux, pour qu'ils se tiennent chaud tous les trois. -Quatrième tableau : les jours passent, le type n'appelle pas... Viendra-t-il ?
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Résumé:Dans une action concentrée, où tout ce qui compte est ce qui n'est pas dit, deux hommes s'affrontent, prennent à tour de rôle la position du dominant ou du dominé, deux amis se brouillent - peut-être - " pour un oui ou pour un non ". La tension qui existe sous les mots les plus simples, les mouvements physiologiques et psychiques souterrains communiquent au public une sensation de malaise, en même temps qu'ils le fascinent. Car cette dispute est la nôtre, ces mots, nous les avons prononcés, ces silences, nous les avons entendus. Tout un passé refoulé se représente, une profondeur inconsciente, des pulsions agressives. Par les mots, nous nous déchirons nous-mêmes, et nous déchirons les autres. Mais le silence est pire.
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Résumé:
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Lu par : Daniel Redard
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Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 10383
Résumé:Fantasio est un petit-bourgeois criblé de dettes (comme tout bourgeois qui se respecte, dit-il) qui traîne son ennui avec ses copains de beuverie. Prêt à tout pour échapper à ses créanciers, il s'arrange pour prendre la place du bouffon de la cour de Bavière récemment décédé. Le voilà dans l'intimité de la princesse Elsbeth, promise à un mariage de convenance organisé pour éviter la guerre.
Lu par : Roger Messié
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Résumé:La vie est un songe est l'un des chefs d'œuvre du théâtre espagnol du Siècle d'Or et, aussi, une des pièces les plus représentatives de l'esthétique et de la pensée baroques. Caldéron, grâce à la fiction d'un prince injustement enfermé et enlevé à l'écart du reste des hommes, met en scène le drame d'un esprit qui découvre le monde infiniment "ondoyant et divers", selon les termes utilisés par Montaigne pour décrire une expérience fort proche à bien des égards: instabilité des êtres et des choses, illusions des sens et fascination des apparences trompeuses conduisent Sigismond à percevoir le néant de la condition humaine, de ses activités et de ses ambitions: - Qu'est-ce que la vie? Une fureur. Qu'est-ce que la vie? Une illusion, une ombre, une fiction, et le plus grand bien peu de chose, car toute la vie est un songe et les songes mêmes ne sont que des songes. Après Montaigne et comme pour Pascal ou Descartes, l'assimilation de la vie au songe n'est là que pour dire l'incertitude de la connaissance, la recherche désespérée d'un point fixé échappant au doute et à la succession des états de conscience, qui laisse aussi peu de réalité au sentiment d'être que le défilé factice de chacun de nos rôles sociaux auxquels nous n'avons que trop tendance à nous identifier.