Vie et mort de la révolution cubaine
Résumé
Peut-on trouver meilleur témoin? Engagé à l'âge de 17 ans dans la guérilla aux côtés de Fidel Castro et d'Ernesto " Che " Guevara, le colonel Dariel Alarcón Ramirez, dit " Benigno ", a connu l'ivresse de la révolution victorieuse avant d'assumer des responsabilités officielles au coeur même du régime: tour à tour directeur des Ecoles spéciales d'entraînement des étrangers, infiltré dans la guérilla contre-révolutionnaire, chef de la Police militaire à La Havane, du Bataillon de sécurité de l'état-major, des Prisons, il a côtoyé tous les dirigeants cubains, participé à toutes les entreprises de déstabilisation à l'étranger. Aujourd'hui, il a décidé de parler. Que s'est-il exactement passé pendant ces quarante ans? Comment et à quel moment la révolution a-t-elle tourné à la tyrannie? Quelle est la situation exacte aujourd'hui dans l'île? Le témoignage lucide et passionné de cet homme fidèle à la mémoire du " Che " est accablant.
Lu par :
Jean-Philippe Deschamps
Genre littéraire:
Histoire/géographie
Mots-clés:
Cuba -Politique et gouvernement -1959-....
Durée:
9h. 53min.
Édition:
Paris, Fayard, 1996
Numéro du livre:
72199
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782213596389
Collection(s):
Documents
CDU:
972.9
Documents similaires
Lu par : Chantal Dejoie
Durée : 10h.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21051
Résumé:Janvier 1999. Une jeune Cubaine en exil porte plainte contre Fidel Castro pour assassinat et trafic international de stupéfiants. Ileana de la Guardia souhaite que l'homme qui a brisé sa famille soit poursuivi. 13 juillet 1989. Son père, le colonel Tony de la Guardia, ainsi que le général Arnaldo Ochoa, héros de la guerre d'Angola, tombent sous le feu d'un peloton d'exécution. Accusés de trafic de drogue, ils sont victimes d'un procès truqué, préparé par les dignitaires du régime. Du jour au lendemain, une famille de privilégiés se retrouve dans le camp des persécutés. Ileana de la Guardia raconte la surveillance quotidienne, les filatures nocturnes dans La Havane, le face-à-face avec les geôliers, la trahison des amis les plus proches. Elle fait revivre les trente derniers jours de la vie de son père, ses vains efforts pour le sauver, les chantages et les provocations subies jusque dans l'exil. Enfin, elle révèle le véritable parcours de Tony de la Guardia, homme d'action et homme du secret, du trafic d'armes à la contrebande en passant par l'entraînement des guérilleros. Pour faire justice à un père inhumé dans une tombe anonyme, Ileana restitue ses contradictions et sa vérité. Avec les accents bouleversants de courage, d'émotion et de décence d'une femme devenue par la force des choses l'Antigone des Caraïbes.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 24h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70727
Résumé:Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens. Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Les transformations du monde et leurs conséquences sur la vie à Cuba vont les affecter. Des grandes espérances jusqu’aux pénuries de la « Période spéciale » des années 90, après la chute du bloc soviétique, et à la dispersion dans l’exil à travers le monde. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir. Des personnages magnifiques, subtils et attachants, soumis au suspense permanent qu’est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des trahisons. Depuis son île, Leonardo Padura nous donne à voir le monde entier dans un roman universel. Son inventivité, sa maîtrise de l’intrigue et son sens aigu du suspense nous tiennent en haleine jusqu’au dernier chapitre. Ce très grand roman sur l’exil et la perte, qui place son auteur au rang des plus grands écrivains actuels, est aussi une affirmation de la force de l’amitié, de l’instinct de survie et des loyautés profondes.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67877
Résumé:Sur une terrasse à La Havane, un groupe de vieux amis se réunit pour célébrer le retour d’exil d’Amadeo. Des retrouvailles qui sont aussi un règlement de comptes avec leurs illusions perdues. Tania, la médecin ophtalmo payée en poulets et fruits par des patients fauchés ; Aldo, l’ingénieur qui en est réduit à la réparation clandestine des batteries de voiture ; Eddy, le fonctionnaire qui peut voyager et parfois faire du trafic ; Rafa, le peintre en manque d’inspiration, s’interrogent sur le retour inopiné après 16 ans d’absence d’Amadeo, écrivain qui n’écrit plus. Dans cette version du scénario du film Retour à Ithaque (2014) co-écrite par Leonardo Padura et le réalisateur Laurent Cantet, les dialogues font une analyse brillante de la façon dont une génération éduquée dans et pour la révolution a été frustrée de toutes ses aspirations par l’évolution du pays et s’est réfugiée dans la force et la fragilité de l’amitié. Les deux auteurs nous racontent aussi le tournage du film à Cuba et nous font partager l’amour du cinéma et l’émerveillement de la création artistique.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 14h. 6min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 73522
Résumé:Un recueil d’essais captivant sur les sujets chers au grand écrivain cubain : l’amitié, l’exil, la littérature, le cinéma et l’écriture. Les livres du grand écrivain cubain Leonardo Padura sont un dialogue entre l’Histoire et la littérature, l’île de Cuba et l’exil, la puissance de l’amitié et la dureté des rêves frustrés. Dans ce captivant recueil d’essais, l’auteur explore les coulisses de ses oeuvres les plus célèbres et emblématiques et les sujets qui lui sont les plus chers (la cubanité, la musique, le cinéma, la littérature, le base-ball…). Véritable immersion dans la salle des machines littéraire d’un auteur mondialement reconnu, ce livre personnel et évoca-teur est également un hommage au genre du roman, qu’il maîtrise et affectionne tant. Une fascinante fenêtre ouverte sur le métier d’écrivain, sur la création artistique et l’importance de la littérature. Une masterclass humaine, brillante et profonde sur l’art du roman avec le rythme, les contradictions, l’humour et les saveurs de Cuba.
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 29min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34888
Résumé:De l'enfant nu qui mange de la terre dans une vieille ferme de Holguin à l'exilé cubain qui, à quarante-sept ans, malade, se donne la mort à New York, l'existence de Reinaldo Arenas est guidée par l'anticonformisme viscéral de qui a osé prendre tous les risques.Vibrant témoignage sur les exactions de la dictature castriste, Avant la nuit est une œuvre littéraire à part entière composée avec fureur et poésie. Elle est traversée de ses principaux thèmes de prédilection : une recherche éperdue de beauté, encore la lune, toujours la mer, et une sexualité débridée comme manifestation absolue de liberté et, dans son cas, de résistance.Porté à l'écran par Julian Schnabel, Avant la nuit a obtenu le Grand Prix spécial du jury 2000 à la Mostra de Venise.
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 33h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 17544
Résumé:Résultat de plusieurs semaines d'intenses conversations entre Ignacio Ramonet et Fidel Castro, cette " biographie à deux voix " donne les clés de la révolution cubaine à travers le parcours personnel et politique du dernier " monstre sacré " de la politique internationale. Quelle a été son enfance ? Où et quand s'est forgé le rebelle ? Quelles étaient ses relations avec Che Guevara ? Comment sa petite guérilla a-t-elle vaincu la puissante armée de Batista ? Le monde a-t-il été au bord de la guerre nucléaire pendant la " crise des missiles " d'octobre 1962 ? Combien de fois a-t-on tenté de l'assassiner ? Quelle impression lui a laissée le pape Jean-Paul Il pendant sa visite à Cuba en 1998 ? Pourquoi critique-t-il si âprement Felipe Gonzalez et José Maria Aznar alors qu'il vante les qualités du roi Juan Carlos ?
Lu par : Ghislaine Pérésan
Durée : 20h. 22min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22464
Résumé:1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
Lu par : Jean Frey
Durée : 20h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32523
Résumé:Somme culturelle qui rassemble tous les types urbains de La Havane nocturne et dépravée, ce livre est avant tout le roman du langage. Les trois tigres des Tropiques pas si tristes sont, en fait, quatre comme nos Mousquetaires : Silvestre l'écrivain, Arsenio Cué l'acteur, Codac le photographe et Eribo le joueur de bongo, qui gravitent autour d'un personnage emblématique, Bustrofedon -qui est aussi le boustrophédon, ou écriture grecque ancienne qui se lisait alternativement de gauche à droite et inversement-, que l'on ne perçoit pratiquement que comme une voix. Naturellement ce livre est aussi une histoire, ou plutôt un tissu d'histoires. Les débuts dans la vie de chacun des principaux personnages sont ainsi présentés comme autant de nouvelles indépendantes, mais tous ces personnages évoluent dans le même monde : La Havane d'avant la Révolution, métropole nocturne, monde trouble, humide, torride, déliquescent, clos sur lui-même, avec ses bars, ses night-clubs, et leur faune d'entraîneuses, de prostituées, d'homosexuels, de musiciens, de chanteuses -telle l'énorme et géniale Estrella, poignante Moby Dick de cette mer des Sargasses. Un même délire détruit les personnages de cette Babel.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 11h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30896
Résumé:Fuyant New York et la civilisation, un musicien gagne la forêt vierge du Venezuela. Ainsi commence une série d'aventures fabuleuses d'où s'élèvent, comme d'une symphonie, les grands thèmes de New York de la Forêt, de l'Eau, de la Révolution...
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 7h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31355
Résumé:Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
Lu par : Isabelle Bongrand
Durée : 4h. 33min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 71712
Résumé:En 2019, la romancière a eu l'opportunité de passer une nuit dans le musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid. Elle relate cette expérience en mêlant fiction et réalité. Le premier récit met en scène une jeune modèle posant pour Balthus et le second évoque Renée Monchaty, amante de Pierre Bonnard, qui se suicide par dépit amoureux en 1925.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 10h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31702
Résumé:Fray Servando Teresa de Mier, le personnage central du roman a tout vu, tout connu, lui qui est passé par les geôles les plus infectes de la planète, est indestructible. Il doit survivre pour nous faire de l'anti-histoire. Il a rencontré Simon Bolivar et nous livre une version tout à fait imaginaire de la vie du libertador ; il s'est trouvé dans la chambre de Mme de Staël et a dû, en bon moine, refuser ses avances. Il a en outre visité les « trois pays de l'amour » où, malgré lui, il est tombé dans un lac de liquide séminal. Le monde hallucinant est une œuvre picaresque qui ose.