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Mourir en été

Résumé
"Chacun a son histoire de maladie et de mort, chacun a ses pertes, ses images aux noires ramifications et qui ne pâlissent pas. Les morts ne sont jamais morts, ils ont leur place dans les premières phrases d'une rencontre, d'une discussion, ils sont assis dans les jardins, aux tables, devant les soupières, les corbeilles de pain blanc tranché, ils ordonnent, allons, parlez de moi à présent, ne baissez pas les bras, n'arrêtez pas de parler de moi". Zsuzsa Bánk passe un dernier été auprès de son père qui va mourir. Histoires intime et politique se mêlent. A la fois infiniment pudique et très cru, d'une grande tendresse et d'une violence inouïe, un texte lumineux et bouleversant dont les effets rappellent ceux de "L'Année de la pensée magique" de Joan Didion.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 7h. 17min.
Édition: Paris, Rivages, 2022
Numéro du livre: 72046
ISBN: 9782743654955

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Lu par:Madiana Roy
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Le Fils est mort. Méningite foudroyante. Et rien ne prédispose à la mort d'un enfant. Tout est perdu, d'un seul coup. Tout s'éteint. On traque le moindre signe, une odeur, une image ; on décortique le moindre souvenir. Cette expérience tragique, Michel Rostain en a fait un livre. Et prête sa plume, sa voix, son "je" à celui qui n'en a plus. Celui qui voit tout, sait tout. Qui sait la douleur et les pleurs, le vide, l'immense chagrin de ceux qui restent. Et raconte sa vie, sa courte vie de jeune homme. Avec tendresse, amour, pudeur, humour, le Père se coule dans les habits du fils, relit, réécrit leur vie commune, de l'autre côté du voile. Et lui redonne un souffle. Du deuil à la lumière...
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Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé: "Faire son deuil", tel est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Cela va-t-il de soi ? Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ? L'auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. Et une histoire en a amené une autre. "J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc." Elle s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent, ensemble, les morts et les vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d'accueillir la présence de leurs défunts. Depuis un certain temps, les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux ! Ce livre a reçu le prix des Rencontres philosophiques de Monaco 2016
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Résumé: La vie de mon fils a été interrompue de façon imprévisible et violente. D’une façon en quelque sorte inacceptable. Mais je veux soutenir ici qu’en dépit de ces apparences, sa vie, singulière comme toute vie réellement subjectivée, a existé, pleinement, porteuse d’un sens dont la signification et l’usage avaient valeur universelle.