Contenu

Les Oxenberg et les Bernstein

Résumé
Voici une famille de Juifs américains, les Bernstein, qui a réussi à Washington DC dans les années 1990 grâce au commerce en gros de vêtements vintage. Persuadés que tout, désormais, des habits aux idées en passant par les sentiments, est plus ou moins de « seconde main », ils s’efforcent de ne voir dans le passé qu’une valeur ajoutée. Soixante ans plus tôt, de l’autre côté de l’Atlantique, les Oxenberg achèvent de se hisser parmi la bonne société de la ville de Iahi, dans l’étrange royaume de Roumanie. Jacques Oxenberg, dont on vante « les doigts beethovéniens », est le meilleur obstétricien de la région. Il vient d’offrir une auto à son épouse, laquelle lui a donné deux beaux enfants. Un gramophone égaye les soirées de leur jolie maison, mais dehors… les voix rauques de la haine commencent à gronder.
Durée: 10h. 52min.
Édition: Lausanne, Noir sur blanc, 2020
Numéro du livre: 69675
ISBN: 9782882506214

Documents similaires

Durée:13h. 19min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70484
Résumé: Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine.
Lu par:Hervé Detrey
Durée:3h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16471
Résumé: " Noiraude et chevelue, pareille à une bohémienne. La grosse natte soigneusement tressée. Le visage - ovale, très sérieux, aux grands yeux perçants, aux lèvres charnues - était toujours bien lavé, comme les mains, les jambes et les pieds. Une orpheline... Venue depuis une année, Dieu sait d'où... Qui s'était toujours refusée à dire son nom et celui de ses parents... "Tout le monde à Braïla l'appelle sacadgitza, la porteuse d'eau, mais Marco, le narrateur amoureux, la surnommera Nerrantsoula, car elle sera pour lui sa petite orange amère, son petit bigaradier. Mais d'autres hommes convoitent l'orpheline...
Durée:6h. 55min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:5893
Résumé: Au fil de ce livre dont le manuscrit a été retrouvé dans un grenier de Bucarest, c'est la "vie immédiate" d'un adolescent précoce et tourmenté que Mircea Eliade déroule, alors même qu'il a l'âge de son héros. Tout est là dévoilé au jour le jour avec une innocente mais impitoyable impudeur : les travers des profs, les complots des élèves, leurs convoitises sexuelles, les premiers exploits érotiques, la découverte de sa propre altérité... mais aussi la nécessité d'écrire qui est chevillée au corps du narrateur. Car le livre se présente, en fin de compte, comme un "roman dans le roman" où l'écrivain en devenir exhibe sa théorie au fur et à mesure qu'elle s'élabore. Une sorte de "petite fabrique de littérature"... Mais le plus étonnant, c'est encore la magie que, par son écriture d'une redoutable simplicité et par la précocité de son regard (on croirait lire parfois la confession d'un vieil homme parlant avec une lucide amertume de son adolescence), ce texte exerce d'emblée sur le lecteur. Et si le "Roman de l'adolescent myope" apparaît comme un document inestimable, c'est bien parce que le grand Mircea Eliade fut lui-même cet adolescent de génie qu'il nous révèle avec l'air de le découvrir.
Durée:6h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33382
Résumé: Le nouveau juge d'Agapia entre en fonction aujourd'hui. Agapia, petit bourg dans les neiges du versant oriental des Carpates où, gigantesque et somptueux, s'impose le palais de justice. Jeune et inexpérimenté, le juge se sent perdu dans cette immense bâtisse. Le commissaire de police le rassure : depuis des lustres, il ne s'est rien passé à Agapia, ni vol ni meurtre, rien. Aussi dort-il sur ses deux oreilles quand le commissaire, hagard, le secoue : on vient d'assassiner Anton Tuniade, le fils du châtelain d'Agapia. Le juge va mener son enquête et découvrir que les Tuniade, tapis dans leur château, sont des satrapes qui pressurent impitoyablement les paysans. Pourtant ceux-ci ne se révoltent pas, car Agapia est plus proche du ciel que de la Terre. Ce peuple innocent, habité par la foi chrétienne, aurait engendré un meurtrier ?
Durée:8h. 4min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:34766
Résumé: En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de la Pologne à Port-au-Prince, l'auteur rappelle le vote par l'Etat haïtien, en 1939, d'un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d'échapper au nazisme. Avant d'arriver à Port-au-Prince - à la faveur de ce décret - au début de l'automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. Devenu un médecin réputé et le patriarche de trois générations d'Haïtiens, il a peu à peu tiré un trait sur son passé. Mais, quand Haïti est frappé par le séisme de janvier 2010 et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth - partie s'installer en Palestine avant la deuxième guerre mondiale - accourt parmi les médecins et les secouristes du monde entier, il accepte de revenir pour elle sur son histoire familiale. Pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l'ont amené à Port-au-Prince. Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d'études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l'ambassadeur d'Haïti. Son internement à Buchenwald ; sa libération grâce à un ancien professeur de médecine ; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d'asile et finalement refoulé vers l'Europe ; son arrivée, par hasard, dans le Paris de la fin des années 1930, où il est accueilli par la communauté haïtienne et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, muni d'un passeport haïtien : le docteur Schwarzberg les relate sans pathos, avec le calme, la distance et le sens de la dérision qui lui permirent sans doute, dans la catastrophe, de saisir les mains tendues. Fascinant périple, le roman de Louis-Philippe Dalembert rend également un hommage tendre et plein d'humour à sa terre natale, où nombre de victimes de l'histoire trouvèrent une seconde patrie.
Durée:13h. 14min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:14556
Résumé: Quatrième de couverture : Né en Bucovine en 1936, Norman Manea a été déporté dans un camp de concentration en Transnistrie, en 1941, comme l'ensemble de la population juive de cette région. Ses grands-parents y périront. A son retour, en 1945, il est fasciné par l'utopie communiste. mais s'aperçoit très vite de la réalité cruelle, perverse et tragi-comique de ce régime totalitaire. Dès lors, la littérature se présente à lui comme un véritable refuge. Poussé à l'exil en 1986. d'abord à Berlin-Ouest, puis à New York, il se voit privé de son dernier asile et seul ancrage, sa langue. A l'occasion d'un séjour en Roumanie en 1997, le temps se décloisonne : la mère est morte entre-temps. mais les fantômes du passé viennent croiser ceux du présent, entre réalité et hallucination. Ce somptueux roman évoque soixante ans de ténèbres. ce qui n'empêche pas un humour parfois burlesque. L'auteur explore un " je " aux multiples facettes pour faire revivre un destin individuel débarrassé des clichés de victimisation de la mémoire collective ; il offre un fulgurant autoportrait entre terreur et beauté, qui dévoile une époque chaotique et sanglante.
Durée:18h. 6min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:19675
Résumé: « Quand on mélange l'eau et le vin, les gens ne boivent plus ni de l'eau ni du vin. En fait, ils ne savent plus ce qu'ils boivent, ni ce qu'ils veulent. » Petra Maier n'a pas dix-huit ans lorsqu'elle est arrêtée, en 1944, et expédiée dans un camp de travail en Sibérie. Après quelques mois, elle apprend que les femmes enceintes sont renvoyées chez elles. Mais comment faire quand il n'y a aucun homme à proximité et que la surveillance ne se relâche jamais ? Le miracle a lieu : Petra tombe enceinte et rentre en Roumanie. Dans l'immédiat après-guerre, elle ne retrouve rien ni personne de connu : tout est passé sous le contrôle, brutal, des nouvelles autorités. Avec courage, elle va élever son fils, Cezar, un enfant doué de capacités surnaturelles ; il devine l'avenir de ceux qui le regardent dans les yeux. La rumeur se répand, les gens se prennent à espérer que lui, au moins, pourra améliorer leur sort. La police secrète s'intéresse à l'enfant... Dans ce roman empreint de mystère, doté d'une force poétique rare, Eugen Uricaru entremêle les trajectoires de ses personnages, qui ont à choisir entre le pouvoir de l'imaginaire et la soumission à leur destin.
Durée:2h. 17min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:70185
Résumé: Décembre 1944, Budapest s'enfonce dans la tragédie : la ville est assiégée par les Soviétiques et ravagée par les Croix-fléchées, des fascistes hongrois qui exterminent les derniers Juifs. L'un d'eux, Joseph Beregi, persiste malgré le danger à mener une vie insouciante. Don Juan aimant la vie et les femmes, il est protégé et nourri par ses admiratrices, prostituées ou grandes bourgeoises. À l'heure de la destruction finale, son obstination à jouir jusqu'au bout lui sauvera la vie. Réponse hédoniste au cauchemar de la guerre, L'Âge d'or est l'un des romans les plus originaux et les plus troublants de Ferenc Karinthy.
Durée:34h. 21min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:68081
Résumé: Né à Jérusalem, prêtre et descendant des rois, Joseph fils de Matthias reçut l’éducation d’un rabbin et fréquenta toutes les sectes qui se partageaient le judaïsme. Mais, au lieu de devenir un docteur, il fait partie d’une ambassade à Rome, puis, quand la guerre éclate, prend un commandement en Galilée. Vaincu et fait prisonnier, il passe dès lors aux Romains. Le nouveau Titus Flavius Josephus assiste à la chute de Jérusalem, et nous lui devons le seul récit complet de la guerre de 66-73, jusqu’à la chute de Masada, que l’on ne connaît que par lui. L’œuvre de ce juif pieux nous a été transmise par les chrétiens, qui l’ont souvent considérée comme une sorte de “ cinquième évangile ”. La présente édition, établie à partir du texte publié par Josèphe, dans une traduction nouvelle de Pierre Savinel, est précédée d’une introduction de Pierre Vidal-Naquet qui, situant l’ouvrage dans son contexte historique et idéologique à la lumière des connaissances actuelles, lui redonne sa place exceptionnelle au centre des polémiques rattachées à l’identité juive depuis vingt siècles.
Lu par:Jean Frey
Durée:9h. 45min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66956
Résumé: Dans le ghetto de Lodz, Chaïm Rumkowski est une autre figure du diable. Lui, l'autoproclamé Roi des Juifs qui prétendait sauver son peuple, a transformé le ghetto en un vaste atelier industriel au service du Reich. Il parade en calèche et costume trois pièces, en appelle à « la bonne volonté » des familles, et frappe monnaie et timbres à son effigie. Face à ce pantin des exigences nazies, dans les caves, les greniers, sourdent les imprimeries et les radios clandestines, les photographes détournent la pellicule du service d'identification, les enfants soustraits aux convois hebdomadaires se dérobent derrière les doubles cloisons... Et parmi eux Alter, un gamin de douze ans, qui dans sa quête obstinée pour la vie refuse de porter l'étoile. Avec la vivacité d'un chat, il se faufile dans les moindres recoins du ghetto, jusqu'aux coulisses du théâtre de marionnettes de maître Azoï, où il trouve refuge... Avec Un monstre et un chaos , Hubert Haddad fait resurgir tout un monde anéanti, où la vie artistique intense du ghetto vibre des refrains yiddish beaux comme un chant de résistance éperdu, un chaos, plein de bruit et de fureur, où perce la lumière. Et c'est un prodige
Durée:10h. 33min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:71755
Résumé: Yoel Blum, célèbre auteur israélien, se rend à Amsterdam, sa ville natale, pour assurer la promotion de son nouveau roman, et ce en dépit de la promesse qu’il avait faite à sa mère de ne jamais y retourner. En visite au Musée historique juif, il voit un film d’archives où apparaît sa mère tenant un bébé qu’il ne reconnaît pas. Qui peut bien être cet enfant et pourquoi sa mère, aujourd’hui morte, ne lui en a-t-elle jamais parlé ? Premier roman traduit en français d’Emuna Elon, écrivaine reconnue et primée en Israël, Une maison sur l’eau remonte le cours du passé et confronte le lecteur aux heures sombres d’Amsterdam, au fil d’un poignant voyage dans le temps et la mémoire. Une réflexion inoubliable sur l’identité et les origines.
Durée:4h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72375
Résumé: Pendant la révolution roumaine de décembre 1989, une jeune fille et ses amis partent à la recherche de Dan, un des leurs. Ils se retrouvent eux-mêmes perdus dans une nuit mêlant panique et exaltation. A travers cette histoire, l'auteure partage ses souvenirs de la Roumanie communiste. Premier roman.