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Les pas de l'eau

Quatrième de couverture
J'ai bâti une maison à l'autre bout de la nuit. Ici, dans cette maison, je suis tout proche de l'anonymat humide de l'herbe. J'entends le crépitement du souffle du jardin, Le son de l'obscurité lorsqu'elle coule de la feuille, Le grincement de la toux de la lumière derrière l'arbre, L'éternuement de l'eau dans les fissures des pierres, L'égouttement des hirondelles du plafond du printemps,...
Genre: Poésie
Durée: 1h. 41min.
Édition: Paris, Ed. de la Différence, 1991
N° de notice: 69168
ISBN: 9782729106089

Documents similaires

De:Nahapétian, Naïri Lu par:Lisette Vogel
Durée:5h. 14min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Le corps de Roxana gît dans un théâtre d'Ispahan. A ses côtés, un bouquet de tulipes le symbole de la révolution islamique. Malgré l'interdiction de chanter en public, l'ex-star de la pop iranienne, de retour d'exil, tentait d'organiser un concert. Elle ne sera pas la seule à être réduite au silence. Narek, un reporter franco-iranien, enquête : qui en veut aux chanteuses d'Ispahan ?

La conscience métisse

De:Shayegan, Daryush Lu par:Mauricette Charron
Durée:10h. 6min.
Genre:Philosophie/religion/spiritualité
Quatrième de couverture:Daryush Shayegan a forgé il y a trente ans déjà, suite à la révolution khomeyniste, le concept d'" idéologisation de la religion ", repris par de nombreux experts pour rendre compte de l'islam politique et de ses impasses. Il a aussi pensé la notion d'individu non plus en termes d'origine et d'appartenance uniques mais comme un patchwork d'identités multiples et décrit le monde contemporain non plus en opposant Orient et Occident, modernité et tradition mais en analysant cette " pensée de l'entre-deux ", les amalgames, les distorsions, les ruptures et les connexions qui traversent chaque être en tout lieu de la planète. Encore faut-il pour dégager le sens de cette " conscience métisse " interroger la mémoire historique, les constituants spécifiques qui ont permis à l'Occident d'émerger avec ses universaux (pensée critique, analyse scientifique, démocratie, etc) issus des Lumières face à un Orient déboussolé vivant un temps autre qu'historique, théologique, mystique voire mythologique qui s'est fissuré avec la mondialisation, la virtualisation et les réseaux sociaux. Multiculturalisme, identités plurielles, métamorphoses du religieux, interconnectivité, zones d'hybridation, déterritorialisations, autant de combinatoires que l'auteur analyse à l'heure des " révolutions arabes " qui voient s'opposer société civile et pouvoir anachronique. Les mutations qui bouleversent le monde ne sont pas venues du jour au lendemain : en renvoyant aussi bien aux philosophes de Nietzsche à Deleuze et Baudrillard qu'aux théologiens arabo-musulmans c'est à penser la généalogie et le devenir de notre " être dans le monde " que nous convie l'auteur.

L'oiseau captif

De:Darznik, Jasmin Lu par:Marie-Christine Mével
Durée:12h. 14min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Forough Farrokhzad a grandi à Téhéran dans les années 1930, au sein d'une famille de sept enfants. Dans la maison règne une discipline de fer, et les enfants n'appellent pas leur père "papa", mais "Colonel". Très tôt, Forough manifeste un vif intérêt pour la poésie persane et dévore les recueils que ses frères étudient, eux qui ont la chance d'aller à l'école. A l'âge de seize ans, Forough épouse son amour de jeunesse, Parviz, sur décision de son père qui tient à éviter un scandale. Mais alors que beaucoup de jeunes filles n'ont pas la chance de choisir leur mari, Forough ne tarde pas à déchanter : l'homme qu'elle a épousé n'est pas exactement celui qu'elle imaginait. Alors elle se remet à écrire et entre ses vers se devine quelqu'un qui ne fait pas semblant de vivre. Une femme, une vraie. Et même une poétesse. Une qui, sans même s'en rendre compte, va révolutionner la scène littéraire iranienne en écrivant sur le sentiment amoureux, le désir et l'amour charnel, des thèmes traditionnels de la poésie persane, mais qui, venant d'une femme, vont provoquer un séisme sans précédent dans la société iranienne et vaudront à Forough Farrokhzad une réputation sulfureuse. Le portrait émouvant d'une femme qui n'a reculé devant rien pour chanter la beauté du désir féminin.
De:Ebadi, Shirin Lu par:Josy Personnaz
Durée:7h. 53min.
Genre:Histoire/géographie
Quatrième de couverture:"Avocate et militante des droits de l'homme, Shirin Ebadi incarne aujourd'hui la résistance des femmes iraniennes au pouvoir autocratique du régime islamique de Téhéran. Elle a reçu à ce titre le prix Nobel de la paix en 2003, attribué pour la première fois à une femme musulmane. Ce livre raconte une vie tout entière consacrée à la justice. Au début des années 1970, elle est la première femme à être nommée présidente du tribunal de grande instance de Téhéran, à l'âge de vingt-trois ans. Quelques mois après la révolution islamique de 1979, elle est contrainte de renoncer à ses fonctions. Avocate, elle engage alors un combat quotidien contre le régime, ce qui lui vaut d'être plusieurs fois emprisonnée et même menacée de mort : " Toute personne œuvrant pour les droits de l'homme en Iran doit vivre avec la peur de sa naissance à sa mort, mais j'ai appris à surmonter ma peur. " Aujourd'hui, Shirin Ebadi se consacre surtout à la défense des femmes et des enfants, qui subissent de plein fouet, et jusque dans leur chair, la violence de la culture patriarcale iranienne. Mère de deux filles, elle a fondé par ailleurs une Association de défense des enfants dont les droits sont inexistants dans son pays. Ce livre est le récit des combats d'une femme exceptionnelle contre l'obscurantisme religieux et l'oppression des femmes."
De:Shalmani, Abnousse Lu par:Michèle Cheikh
Durée:10h. 11min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:A la suite de la révolution islamique d'Iran, Shirin, 9 ans, s'installe en France avec ses parents dans sa famille maternelle, communiste. En apprenant le français, elle se détourne de l'idéologie familiale et découvre l'amour et la France grâce à Omid, un Juif iranien. Effondrée lorsqu'elle perce le terrible secret familial, elle choisit la liberté, avec l'aide d'Hannah, rescapée de la Shoah.

La chouette aveugle

De:Hedayât, Sadegh Lu par:François Burnand
Durée:4h. 23min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Petit-fils du célèbre poète et critique Reza Qouli Khan Hedayat, Sadegh naquit à Téhéran le 17 février 1903. Il n'y a que peu à dire de sa vie extérieure. Son indépendance intellectuelle, sa modestie, sa pureté d'âme lui ont fait choisir en effet l'existence effacée et les souffrances d'un être d'élite qui se refuse aux compromis. Sa grande douceur de cœur, un esprit toujours prompt à saisir le ridicule des choses, son indulgence aussi pour ceux qu'il aimait, tempéraient seuls son mépris de ce monde. Formé à la lecture des maîtres modernes de l'Europe, mais également pénétré d'un profond amour pour le folklore et les traditions de sa patrie, S. Hedayat a cherché son inspiration auprès du peuple de l'Iran. Cependant, la passion avec laquelle l'écrivain s'est penché sur les religions de la Perse antique et sur les superstitions et les pratiques de magie populaire qui en dérivent, a éveillé aussi chez lui le goût de l'insolite et, bien souvent, il écarte les étroites barrières de la réalité, pour laisser le merveilleux envahir la vie de ses personnages : l'action d'un roman comme La Chouette aveugle se situe très loin de l'espace et du temps ordinaires. Comme les plus grands poètes de sa race - on songe à Omar Khayam, le seul, d'ailleurs, qu'il aimait - S. Hédayat est un pessimiste. C'est un regard désespéré qu'il promène sur le monde. Cet univers aux lois impénétrables, mais absurdes et cruelles, s'il entr'ouvre parfois devant nous ses cercles les plus fantastiques, loin de nous offrir alors la promesse d'une destinée meilleure au-delà de l'existence terrestre, nous apparaît toujours baigné de la même sinistre lumière. Rien à espérer de cette vie, rien non plus d'une autre. Telle est l'obsession que l'on retrouve à chaque ligne de La Chouette aveugle.
De:Khoury-Ghata, Vénus Lu par:Béatrice Loyer
Durée:3h. 3min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:Née à Beharré, au Liban, en 1937, Vénus Khoury-Ghata est romancière, traductrice, mais avant tout poète. Bien que passée d'une langue à l'autre, de l'arabe au français, elle continue pourtant à se demander : " Comment pleurer dans une langue qui n'est plus la tienne / quel nom donner aux murs non imprégnés de ta sueur ". Interrogation surprenante, tant Vénus Khoury-Ghata maîtrise les deux idiomes, mais interrogation féconde puisqu'elle ne cache pas les affrontements toniques qui résultent d'une telle coexistence conflictuelle : " J'ai raconté mon enfance en prose et en poésie, précise-t-elle, dans un français métissé d'arabe ; la langue arabe insufflant sa respiration, ses couleurs à la langue française si austère à mon goût. Je devais écarter ses cloisons étroites pour y insérer ma phrase arabe galopante, ample, baroque. Avec le recul, je pense que la langue française m'a servi de garde-fou contre les dérapages. J'ai fini par me trouver à l'aise dans son espace. Mais je continue à entendre un bruit de fers qui s'entrechoquent comme pour un duel dès que je prends la plume. Deux langues s'affrontent sur ma page et dans ma tête. " D'où le titre quasi manifeste de cette anthologie : " Les mots étaient des loups ". Car les mots sont les garants agressifs d'un conflit permanent qui convoque, et intervertit souvent, les vivants et les morts. Cependant ces mots qui allument leur mèche à on ne sait quel silex vont jusqu'à faire une escorte céleste aux pas des hommes sur terre : Que savons-nous de sable enfouis sous les pieds des caravanes devenus silice éclats de verre vénérés par les chameliers comme débris d'étoile ? "

Où vont les arbres ?

De:Khoury-Ghata, Vénus Lu par:Françoise Clerc-Renaud
Durée:1h. 25min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:Ces poèmes, cris contre la violence faite aux hommes et à la nature, expriment la nostalgie des choses évanouies avec l'enfance et d'un monde où le mot "étranger" ne signifie rien.
De:Ponge, Francis Lu par:Jean Frey
Durée:4h. 47min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose écrit par Francis Ponge et paru en 1942. Dans Le Parti pris des choses, Ponge décrit des "choses", des éléments du quotidien, délibérément choisis pour leur apparente banalité. L'objectif de ce receuil est de rendre compte des objets de la maniere la plus precise possible en exprimant les qualités physiques et languistiques du mot. Plus simplement il veut rendre compte de la beauté des objets du quotidien. A l'aide d'une multiplicité d'images (métaphores, comparaisons), le poète tente de restituer aux objets leur entière originalité. En effet, certaines "choses" ne sont plus perçues qu'à travers le filtre des lieux communs : par exemple la fleur, qui se limite bien souvent, en poésie, à une évocation mièvre. (wikipedia.org)
De:Pessoa, Fernando Lu par:Thierry Dagaeff
Durée:4h. 22min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:Ce recueil regroupe des poèmes écrits par deux pseudonymes de Fernando Pessoa, Alberto Caeiro et Alvaro de Campos. Le premier écrit une poésie simple, naturelle et dont la spontanéité cache la profondeur. Le second écrit une poésie intellectuelle et baroque qui demeure solaire malgré l'engloutissement et l'absence.

Gravitations ; Débarcadères

De:Supervielle, Jules Lu par:Yette Perrin
Durée:3h. 22min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:

Rubayat

De:Khayam, Omar Lu par:Isabelle Chabanel
Durée:1h. 49min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:La biographie de ce mathématicien, astronome, philosophe et poète persan né vers 1040, reste assez mystérieuse. Son talent de poète reconnu de son temps fut redécouvert à l'occasion de la traduction des Rubayat au milieu du siècle dernier. Il est mort en 1122.