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Eloge de l'oisiveté

Résumé
Dans la tradition de Swift et Stevenson, Bertrand Russell manie le paradoxe pour s'attaquer aux fondements de la civilisation moderne dans ce bref texte de 1919. Sa réflexion à la fois philosophique et politique s'exprime avec humour, légèreté et ironie.
Durée: 36min.
Édition: Paris, Allia, 2002
Numéro du livre: 65990
ISBN: 9782844850836
Collection(s): Petite collection
CDU: 100

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Durée:3h. 28min.
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Durée:1h. 36min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé: Face à un destin cruel, faut-il se résigner ou bien se révolter ? Peut-on moralement quitter la vie par un geste d'adieu définitif comme ce fut le cas récemment de l'historien Dominique Venner qui s'est tiré une balle devant l'autel à Notre Dame ? En 1788, dans son premier livre, les Lettres sur les écrits et le caractère de J.-J. Rousseau, Madame de Staël se dit convaincue que Rousseau s'est suicidé à cause de sa solitude. Elle écrit : « Rousseau s'est peut-être permis le suicide sans remords, parce qu'il se trouvait trop seul dans l'immensité de l'univers [...]. Un jour, dans ces sombres forêts, il s'est dit : "Je suis isolé sur la terre, je souffre, je suis malheureux, sans que mon existence serve à personne : je puis mourir" ». Toute sa vie, Germaine de Staël fut tentée par le suicide. Elle a souvent menacé ses amants de se tuer, par chantage et par désespoir. Pourtant, ses Réflexions sur le Suicide témoignent d'un effort philosophique et moral pour répudier le suicide comme une forme de folie. « J'ai écrit ces réflexions sur le suicide, dans un moment où le malheur me faisait éprouver le besoin de me fortifier par le secours de la méditation. »
Durée:2h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Tout semble opposer Éric et Laura. Si la réussite sociale de celui-ci n’a pas tenu toutes ses promesses, la déchéance de Laura est totale, aussi bien sur le plan amoureux que professionnel. Près de trente ans après leur première rencontre, les deux personnages se retrouvent sur un parking­, buvant du rosé et fumant des joints, au fil d’un dialogue décousu. Cette nuit-là, tout le passé d’Éric lié à la mémoire de Laura resurgit : la fascination obsessionnelle pour sa beauté, un souvenir d’elle adolescente en bikini rouge et la douleur perpétuelle d’une distance jamais surmontée… Qu’il s’agisse de leur milieu d’origine, de leur langage ou de leurs références culturelles : tout prouve qu’ils n’appartiennent plus au même monde. Pourtant Éric est là, et ne ressent que plus de désir à son égard. Pour ne pas passer pour un homme cultivé et méprisant, chaque mot doit être pesé, apprécié selon l’écart social qu’il pourrait signifier et les blessures qu’il pourrait raviver. En dépit de la colère ressentie face à l’impossibilité de communiquer et la douleur de ne pouvoir aimer, Éric tâche pourtant d’interroger ce qui les sépare. À travers le récit d’un amour non advenu, l’anthropologue s’efforce de raconter autrement les fractures qui divisent la France d’aujourd’hui.
Durée:1h. 29min.
Genre littéraire:Sciences/technologie
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Résumé: Présentation de l'éditeur : Il semble donc que les questions à poser sont : Quand cela va-t-il se produire ? Quels en seront les impacts ? Et comment pouvons-nous nous y préparer du mieux possible ? Plutôt que : Cela va-t-il réellement arriver ?
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: A coups de mots d'esprit, de paradoxes étincelants (la nature extérieure imite l'art), Oscar Wilde se livre ici à la défense et l'illustration du mensonge, qui est le but même de l'art.
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Résumé: Encore une histoire d'amour qui tourne mal. Ou plutôt qui fonctionne longtemps à sens unique. De bout en bout, même. D'une part, la narratrice, Valérie Mréjen elle-même, amoureuse, naïve. D'autre part Bruno, dit l'Agrume, amateur de fruits qu'il laisse béatement pourrir dans une corbeille, dessinant son effigie sous forme d'un citron. Il prend des rendez-vous qu'il ne tient pas, conserve près de lui une soi-disant ex-petite amie, invente mille et une histoires pour justifier ses silences et ses absences, s'enthousiasme pour les verres Duralex, un tuyau d'arrosage, l'ouverture d'un couvercle ou d'une barquette de BigMac. Ensemble ils dégustent fromages et chocolats. À vrai dire, c'est surtout la narratrice qui déguste, insupportablement patiente. Ça ressemble à du "foutage de gueule". C'en est. Faux esthète, vrai branque du bon produit, content de lui et de ses petits effets ridicules, maniaque de tout et de rien, l'Agrume agace autant que la narratrice. C'est précisément dans ce double agacement que Valérie Mréjen, avec ce deuxième roman, construit ce petit texte remarquable, tragiquement drôle et féroce, aux anecdotes parfois désuètes, parfois grotesques.
Durée:2h. 14min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: La maladie nous expose. Nous expose à la souffrance, à la peur, à la douleur, à l'incommunicabilité, à la perte de notre identité, à l'angoisse, à l'affrontement de ce qui nous définit. A travers notre corps elle nous expose. Elle fait de nous « un récit impudique ». « La raconter n'est pas vraiment se faire violence, le mal est déjà fait. » Oui la vie, est « habitude », « assurance », « jouissance « « élan ». « La vie répond à l'usage qu'on entend en faire ». Mais que faire lorsque notre corps ne peut plus lui répondre. La maladie peut faire disparaître le possible. Crée un vortex d'émotions, une « restriction », « un renoncement », une violence qui s'exerce sur soi et qui parfois nous pousse à la rediriger vers d'autres que soi. « Je me détruis de l'intérieur, progressivement , avec certitude ». Colère qui pousse hors de soi. La maladie nous pousse à devenir « Un être du conditionnel », vulnérable. La maladie limite et nous l'imitons. Sans risques, nos espoirs s'amenuisent. « le désir sublime le corps tandis que la maladie le dévore ». On devient malade, on devient patient, on se sent infiniment humain mais de plus en plus invisible dans le regard des autres. La maladie phagocyte. « L'histoire se terminera lorsqu'on ne parlera plus que d'elle quand on parlera de moi.Lorsqu ‘elle m'aura simplifiée à l'extrême jusqu'à ce que je ne sois plus qu'elle. Lorsqu'elle m'aura totalement dévorée ».
Lu par:René Bonnin
Durée:1h. 18min.
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Durée:3h. 27min.
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Résumé: En 1963, l'auteur se rend en Chine, d'abord par jeu puis pour suivre des études. Il ignore tout de ce que le pays vient de traverser. Et heureusement, dit-il. Sans cela, il n'aurait pas persévéré dans cette voie. Ses entrevues avec Wen, jeune femme médecin dont il s'éprend, doivent demeurer furtives. Entretenir une relation avec un étranger ne va pas sans danger. Une seule possibilité s'offre à eux : le mariage. Or, pour cela, Wen doit obtenir l'autorisation de la direction de son hôpital, soit du responsable du Parti. Au-delà des obstacles auxquels se heurtent les deux amants, ce récit saisissant et authentique est aussi un roman d'apprentissage. L'auteur devine peu à peu une réalité sociale et politique censée rester cachée, tandis que sa compagne découvre le passé de sa propre famille.
Durée:2h. 52min.
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Résumé: A la croisée de l'autbiographie et du roman, un récit qui évoque le parcours du mathématicien Alexandre Grothendieck sur fond d'événements historiques : de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la mort du scientifique en 2014 en passant par mai 68.
Lu par:Manon
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Durée:2h. 9min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:66527
Résumé: Le 1er janvier 1892, Guy de Maupassant se trancha la gorge à l'aide d'un coupe-papier. Bien qu'il n'en gardât qu'une blessure sans gravité, le maître de la nouvelle réaliste ne pouvait qu'évoquer ce thème de la mort volontaire dans ses écrits. Les huit nouvelles qui composent ce recueil en sont le saisissant témoignage. Trahison amoureuse, désillusion, humiliation ou solitude... peuvent aisément être invoquées comme causes du mal-être. La prise de conscience soudaine de la vacuité de l'existence peut aussi aboutir à ce geste irréversible. Comme ce comptable, monsieur Leras, heureux le matin, retrouvé pendu à un arbre du bois de Boulogne le soir. La confrontation du bonheur des autres avec la monotonie de sa propre vie lui fut insupportable. Geste parfois inexplicable aux yeux d'autrui, le suicide trouve aussi ses raisons dans les petits chagrins, voire dans une simple indigestion, comme l'explique cet homme qui a intenté à sa vie dans une lettre adressée? à lui-même. Le thème du miroir chez Maupassant trouve dans ces nouvelles traitant du suicide un sens nouveau : l'on traverse le miroir que nous tend la société ou celui que nous tendons à nous-mêmes... pour passer de l'autre côté.