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Une rencontre à Pékin

Résumé
En 1963, l'auteur se rend en Chine, d'abord par jeu puis pour suivre des études. Il ignore tout de ce que le pays vient de traverser. Et heureusement, dit-il. Sans cela, il n'aurait pas persévéré dans cette voie. Ses entrevues avec Wen, jeune femme médecin dont il s'éprend, doivent demeurer furtives. Entretenir une relation avec un étranger ne va pas sans danger. Une seule possibilité s'offre à eux : le mariage. Or, pour cela, Wen doit obtenir l'autorisation de la direction de son hôpital, soit du responsable du Parti. Au-delà des obstacles auxquels se heurtent les deux amants, ce récit saisissant et authentique est aussi un roman d'apprentissage. L'auteur devine peu à peu une réalité sociale et politique censée rester cachée, tandis que sa compagne découvre le passé de sa propre famille.
Durée: 3h. 27min.
Édition: Paris, Allia, 2017
Numéro du livre: 35484
ISBN: 9791030406856
Collection(s): Petite collection

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Lu par : Michel Zendali
Durée : 1h. 51min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 35696
Résumé:Voici quelques mois, Jean François Billeter a perdu Wen, son épouse. Face à ce drame, l'auteur a décidé de faire oeuvre utile, de partager les sentiments qui l'ont traversé et les observations qu'il a pu faire dans cette période agitée. Dans ce récit entre confession et journal de bord, il décrit les "opérations salvatrices" qui se produisent en lui au fil du temps. Mais ces observations ne touchent ni la seule personne de l'auteur, ni celle de son épouse en particulier, mais quiconque se trouve confronté à une telle situation. De tels bouleversements sont riches en enseignements : ils nous apprennent "de quoi nous sommes faits". A la précision de l'observation s'ajoute la clarté du style, dans cet ouvrage qui répond à la nécessité de partager une expérience intime à caractère universel.
Lu par : Thierry Hogan
Durée : 1h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 65181
Résumé:Et si nous inventions la République européenne ? L’Europe ne sait plus où elle va. Les Européens ne se reconnaissent plus dans l’Union, ce qui conduit un nombre grandissant­­­­­ d’entre eux à se replier sur leurs nations respectives. Surtout, ils ont pour retrouver un avenir à résoudre un problème plus grave, à l’origine plus lointaine, dont ils ont une conscience moins nette : “la liberté qu’ils ont perdue depuis que le capitalisme leur a imposé sa loi”. Pour la recouvrer et établir la primauté du politique sur l’économique, les Européens doivent se proclamer citoyens d’une République européenne. Demain l’Europe est un appel stimulant pour une prise de conscience individuelle et un sursaut politique à l’échelle européenne. Jean François Billeter propose un autre modèle politique et trace les grandes lignes d’une République européenne, à même de réorienter l’activité sociale, de déterminer quels besoins et quels désirs essentiels la République devrait nous permettre de satisfaire, à l’échelle de nos vies, pour qu’elles aient le caractère de l’accomplissement.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 38min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35700
Résumé:En une cinquantaine d'esquisses, qui ont la valeur de motifs aisément mémorisables, Jean François Billeter éclaire le moment historique actuel, la crise que nous traversons et le moyen pour tenter d'en sortir : la critique ne suffit plus, il faut des idées neuves, en particulier une façon juste de se représenter l'être humain et ses besoins. Ces esquisses forment un essai philosophique (car c'est de l'homme en tant que sujet qu'il s'agit) et politique. Elles s'inscrivent dans le prolongement des travaux précédents de l'auteur, mais constituent une proposition nouvelle, présentée avec la limpidité, la sobriété et la clarté dont Billeter est coutumier. Comme Un paradigme, c'est un outil de compréhension de soi et du monde, un livre à conserver, en toutes circonstances.
Lu par : Serge Cantero
Durée : 2h. 46min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 20148
Résumé:Spécialiste de Zhuang Zi et de la philosophie chinoise, Jean-François Billeter nous invite dans ce petit ouvrage à une réflexion féconde et profonde, à un "changement de paradigme". Le mot est à la mode, mais il est ici employé au sens plein. En effet, il s'agit de changer la manière dont nous pensons, agissons, dont nous concevons le rapport entre notre corps et notre esprit. Pour Billeter, il ne faut plus voir l'esprit comme ce qui fait agir le corps, mais le corps comme ce qui fait advenir l'action, la pensée, et la transcendance. Il n'est pas question ici de revenir au dualisme, fût-il inversé, mais de concevoir le corps comme une activité : "L'esprit ne descend plus sur nous, mais se forme en nous, de bas en haut. La dimension d'inconnu est au fond du corps et de son activité, elle n'est plus quelque part au-dessus" (p. 77). Il n'y a donc plus de transcendance, mais simplement moi, avec ma part de mystère, d'inconnu que j'ignore moi-même, et qu'il me faut laisser advenir. À travers les notions d'activité et d'intégration, associées au travail du corps, l'auteur nous invite à repenser la manière dont les idées nous viennent, la souffrance psychique, la religion ou le rapport au temps. Ce qui "prend" le lecteur dans ce livre, c'est la manière dont Jean-François Billeter décrit la naissance en nous de gestes (verser du vin dans un verre), d'idées ("L'idée vient en parlant", comme l'écrit Kleist), d'actions (Que vais-je faire aujourd'hui ?), d'une manière si précise qu'elle amène vraiment à s'interroger sur cet "avènement" de la pensée, comme production de l'activité du corps. (A. B. Esprit, novembre 2012)
Lu par : Serge Cantero
Durée : 2h. 50min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 19948
Résumé:Car la question première pour Billeter, ce n'est pas comment mieux connaître la Chine, mais y a-t-il un autre modèle, une autre civilisation possible que celle de rationalité économique qui, dès l'Europe de la Renaissance, s'est étendue au monde entier par réaction en chaîne ? A cette interrogation, Jean François Billeter donne une réponse pessimiste mais non résignée. Il ne souhaite pas que l'on s'accroche au culturalisme, à la recherche de cette identité qui rend superficiellement différenciées les cultures sur fond de rationalisme économique dominant. Il lui faut donc expliquer pourquoi la Chine n'est pas une alternative, rappeler les catastrophes des révolutions maoïstes et le coût humain du Grand Bond, des Cent Fleurs et de la révolution culturelle. Et aujourd'hui, où la modernisation est moins brutale, les ravages de la corruption, de la bureaucratie, de la destruction des structures familiales ou de l'environnement urbain. Mais la question de l'originalité constitutive d'un peuple et, en l'occurrence, celle du peuple chinois n'est pas éludée pour autant. (domainepublic.ch)
Lu par : Pierre Biner
Durée : 2h. 44min.
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Lu par : Daniel Martin
Durée : 4h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Etienne Riobé
Durée : 3h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un sculpteur écolo exilé dans le Cantal, devenu berger, vit seul dans une ferme depuis sa rupture avec celle dont l'amitié lui est restée précieuse : Carole. D'un côté, il aspire à parcourir un "chemin spirituel". De l'autre, son appétit érotique retrouvé, il brûle de rencontrer l'âme soeur. Mais l'ambiance de fin du monde qui triomphe en ce temps-là jusque dans ses montagnes l'isole du reste de l'humanité. Alors, l'audace le prend, il s'inscrit sur le site de rencontres Ecolove. Un nouvel homme naît, qui a pour avatar Pygmalion. Dans sa recherche de l'idéal féminin, tiraillé entre un quotidien rustique et le temple virtuel d'Ecolove, le héros s'abandonne avec passion et sincérité à sa quête d'une nouvelle masculinité. Dans cette comédie pastorale et digitale, Amit Weisberger décrit la dualité de l'homme moderne. Par son écriture incisive et hilarante, il plaide avec tendresse pour le droit à s'émanciper des clichés de la virilité.
Lu par : Gérald Bloch
Durée : 4h. 54min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66890
Résumé:Dans ce livre émouvant, tour à tour amusant et mélancolique, Main Claude Sulzer décrit une jeunesse - la sienne ? - dans la banlieue de Bâle. Un monde de jardinets soignés où personne ne divorce et où une femme au volant fait sensation. Une mosaïque de souvenirs des années 1960 et 1970, et dont la paisible tranquillité pourrait s'avérer mortifère si ce n'était le regard plein de malice de l'auteur qui y insuffle de la vie par sa distance taquine. C'est dans ce monde aux volets clos que le narrateur a grandi, un des trois fils d'une mère francophone maîtrisant mal l'allemand et d'un père qui a mis toute sa fierté dans sa maison à la modernité avant-gardiste. Le toit terrasse ne sera pourtant jamais vraiment étanche et le reste de la famille n'appréciera que moyennement le noir de jais des tapisseries et moquettes. C'est là aussi qu'il découvrira son homosexualité. Dans de brefs flashs de mémoire, Sulzer se souvient peut-être lui-même de cours de danse classique où il était le seul garçon, de Mlle Zihlmann qui se faisait conduire à son travail par son père, ou encore de son entrée dans le monde du théâtre.
Durée : 2h. 52min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 33880
Résumé:A la croisée de l'autbiographie et du roman, un récit qui évoque le parcours du mathématicien Alexandre Grothendieck sur fond d'événements historiques : de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la mort du scientifique en 2014 en passant par mai 68.
Lu par : Martine Drouart
Durée : 2h. 14min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66663
Résumé:La maladie nous expose. Nous expose à la souffrance, à la peur, à la douleur, à l'incommunicabilité, à la perte de notre identité, à l'angoisse, à l'affrontement de ce qui nous définit. A travers notre corps elle nous expose. Elle fait de nous « un récit impudique ». « La raconter n'est pas vraiment se faire violence, le mal est déjà fait. » Oui la vie, est « habitude », « assurance », « jouissance « « élan ». « La vie répond à l'usage qu'on entend en faire ». Mais que faire lorsque notre corps ne peut plus lui répondre. La maladie peut faire disparaître le possible. Crée un vortex d'émotions, une « restriction », « un renoncement », une violence qui s'exerce sur soi et qui parfois nous pousse à la rediriger vers d'autres que soi. « Je me détruis de l'intérieur, progressivement , avec certitude ». Colère qui pousse hors de soi. La maladie nous pousse à devenir « Un être du conditionnel », vulnérable. La maladie limite et nous l'imitons. Sans risques, nos espoirs s'amenuisent. « le désir sublime le corps tandis que la maladie le dévore ». On devient malade, on devient patient, on se sent infiniment humain mais de plus en plus invisible dans le regard des autres. La maladie phagocyte. « L'histoire se terminera lorsqu'on ne parlera plus que d'elle quand on parlera de moi.Lorsqu ‘elle m'aura simplifiée à l'extrême jusqu'à ce que je ne sois plus qu'elle. Lorsqu'elle m'aura totalement dévorée ».
Lu par : Nicole Roche
Durée : 4h. 30min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 33188
Résumé:Lorsque Claude Monet fait don à l'Etat des Nymphéas, il lui impose, sans donner d'explication, d'acheter son tableau Femmes aux jardins, peint soixante ans plus tôt. L'auteur raconte l'histoire d'amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, entre le siège de Paris de 1870 et la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu'à la fin de sa vie.