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Ma mère: chronique d'un non-amour

Résumé
"Quand je t'ai retrouvée, morte, j'aurais dû te cracher à la figue", écrit l'auteur en parlant à sa mère. Comme l'a écrit Elisabeth Badinter, l'amour maternel n'est en rien naturel. Pour Edith Reffet, l'auteur de Ma mère, il n'est pas au rendez-vous. Dans ce récit, elle raconte son enfance et ses relations avec une mère, institutrice, qui commence par l'abandonner alors qu'elle n'a qu'un jour. C'est en ayant le courage de la fuir dès qu'elle a 20 ans qu'elle évitera d'être détruite par la diabolique énergie négative d'une mère qui finira par la déshériter après l'avoir déclarée morte à l'hôpital.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 5h. 13min.
Édition: Bauduen (Var), Editions Parole, 2015
Numéro du livre: 36500
ISBN: 9782917141854
Collection(s): Main de femme,
CDU: 370

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Durée:2h. 53min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:13581
Résumé: Au début du siècle dernier, être fille-mère, c'est-à-dire, mère célibataire, ne suscitait que l'opprobre. Entre non-dits et mensonges, l'enfant non-désirée (la narratrice) s'arrange tout de même pour grandir, comme grandit la haine entre la mère et la fille. Jusqu'au dénouement fatal qui ouvre le débat sur l'euthanasie sans toutefois porter de jugement. Au-delà de fioritures inutiles, au-delà du mélodrame, ce texte transcrit avec force une réalité dure que seul une forme de détachement pouvait rendre supportable.
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:65490
Résumé: Il aura fallu trente ans pour que Clémentine Autain écrive sur sa mère, la comédienne Dominique Laffin, morte en 1985. Clémentine en avait 12 et déjà un long et douloureux chemin avec cette mère en souffrance, égarée, incapable de prendre soin de sa fille. Clémentine Autain s’est construite en fermant la porte aux souvenirs, en opposition avec cette mère dont, petite fille, elle avait parfois dû s’occuper comme d’un enfant. Aujourd’hui, elle n’occulte rien, dit avec justesse le parcours tragique d’une femme radieuse et brûlée, passionnée de vie, actrice magistrale, féministe engagée mais dévorée par ses angoisses et prise au piège d’une liberté dangereuse. Dites-lui que je l’aime : dans ce récit poignant dont le titre rappelle le film éponyme, Clémentine Autain rend justice à une figure oubliée des uns, culte pour les autres. Elle retrouve ce qu’elle lui doit, son féminisme, sa propre maternité peut-être. Et malgré l’âpreté des souvenirs, elle écrit un récit d’une grande douceur, une lumineuse lettre d’amour.
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Elle est la seule personne qui ne l'a jamais quittée, de Sofia à Paris, de Paris à Los Angeles. Tout tenait par elle. Grâce à elle. Parce qu'elle était là. Toujours. Sylvie Vartan a retrouvé le journal intime de sa mère, Ilona. Elle a rassemblé toutes les notes qu'elle avait prises après chacune de leurs conversations. Puis elle a composé cet hommage bouleversant à cette femme qui aura été tout pour elle : le pilier, l'alliée, le secours. Lorsqu'en 1952 ils ont décidé de fuir l'enfer du communisme et de vivre à Paris, les Vartan ont logé dans une petite chambre d'hôtel du quartier des Halles. Pendant trois ans, le père a dormi avec son fils, et Sylvie a partagé le lit de sa mère. C'est là, sans doute, dans ces années où Sylvie Vartan a vu sa mère tomber de fatigue sans jamais se plaindre, que ce lien unique s'est formé. Aujourd'hui, dans son livre, tout lui revient. Et on se laisse submerger par la puissance de cet amour maternel.
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:35807
Résumé: « J’ai aimé ma mère, follement. Je l’ai cajolée, protégée. Je lui chantais des comptines de couleur, bleue, ou rose selon l’humeur, pour la rassurer. Je l’épaulais lors de ses chagrins d’amour, j’assistais, déboussolée, à ses crises de manque. J’étais parfois la mère de ma mère… Pourtant, je l’admirais plus que quiconque, je ne l’aurais à aucun moment échangé contre une autre. Maman, elle n’avait pas peur de se bagarrer avec ses pieds et ses mains, ni de claquer la porte aux nez de ses amants. Maman, elle partait en pleine nuit faire la fête, elle m’emmenait dans des dîners de grands en plein Saint-Germain des Prés, à la Coupole ou au Flore, alors que nous vivions dans de petits appartements faits de bric et de broc. Ma mère était bohème. Elle était mon ciel et ma terre. Elle était mon Ode. Tout un poème. » La comédienne retrace la vie bohème de sa mère, entre les chagrins d'amour et les grands dîners du côté de Saint-Germain-des-Prés. Premier roman. ©Electre 2017
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Résumé: Marie, la petite bâtarde, parle de sa mère. Sa mère, c'est Génie la Folle, cette fille de bonne famille qui, rejetée, s'est faite domestique agricole. Sa mère, c'est ce mutisme terrible opposé à tout et à tous, à la méchanceté, à la ladrerie, à l'indifférence. C'est le mystère de cette ombre silencieuse que Marie poursuit de son amour passionné et pathétique, que Marie attend sans fin, le soir, rêvant de l'emmener loin, là où de nouveau elle pourra rire. La petite Marie parle de sa mère . Malgré cette vie semée de malheurs et parce qu'elle a appris à tout transformer en amour, c'est un tableau non seulement intense, fort et poignant, mais d'une beauté presque terrifiante qui consacre le talent de l'auteur du Jour de congé.
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Lu par:Manon
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Résumé: Phénix excentrique tant de fois ressurgi de ses cendres, Siggy n'est plus. Elle qui n'a jamais été là pour personne a légué à sa fille Hildur son mal étrange et une petite maison jaune sur l'île de Flatey. Une lettre de sa mère pour seul viatique, Hildur s'embarque vers ce point minuscule perdu dans l'océan. Avec pour ange tutélaire l'homme aux yeux vairons. Et une foule de souvenirs sans pareils - les extravagances de Siggy et de son voisin Kafka, les mantras de grand-mère Laretta contre les idées noires, l'appel des phoques sacrés ou les fantômes de la rue Klapparstigur... Qui tous portent la promesse d'une singulière renaissance. Comme une consolation venue d'ailleurs, J'ai toujours ton coeur avec moi est la belle chronique de ces jours sans boussole - mélancolique, insolite et décalée.