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Les parapluies d'Erik Satie

Résumé
En 1901, Erik Satie a trente-quatre ans. Sans ressources et sans avenir professionnel, il délaisse Montmartre et l'auberge du Chat Noir pour une chambre de banlieue sordide où, coincé entre deux pianos désaccordés et quatorze parapluies identiques, il boit autant, ou plus, qu'il compose. Observateur critique de ses contemporains, l'homme dépeint par Stéphanie Kalfon est aussi un créateur brillant et fantaisiste : il condamne l'absence d'originalité de la société musicale de l'époque, et son refus des règles Lui vaut L'incompréhension et le rejet de ses professeurs au Conservatoire. Les parapluies d'Erik Satie est le premier roman de Stéphanie Kalfon, qu'elle a conçu à la fois comme un hommage et comme un témoignage sur la vie du musicien.
Durée: 4h. 10min.
Édition: Paris, J. Losfeld, 2017
Numéro du livre: 34786
ISBN: 9782072706349

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Résumé:Il est difficile encore aujourd'hui de se représenter ce que pouvait être réellement la vie sous dictature communiste - en l'occurrence, ici, celle des artistes sous la férule stalinienne. Staline les surveillait de près : il fallait obéir, sinon... Un trait de plume du tyran vous condamnait à mort. Et quand un des plus grands musiciens de l'époque, jusque-là plutôt en faveur, découvre un matin dans La Pravda un article qui le démolit, il sait que ses jours sont comptés. Il s'agit de Dimitri Chostakovitch. On est en 1936. Et la question essentielle, cruciale, que pose ce nouveau roman de Julian Barnes, c'est : que fallait-il faire ? Et en corollaire, qu'est-ce que moi j'aurais fait ? Le fracas du temps est bien un roman - même si tous les faits sont avérés : les hallucinantes conversations avec Staline, les comparutions devant des " juges " qui ne savent même pas lire une partition... On a beaucoup critiqué Chostakovitch d'avoir cautionné le régime, d'avoir été un " collabo ". Mais on ne doit pas oublier qu'il risquait sa vie mais aussi celle de sa femme, celle de ses enfants et celle de sa mère ! Un romancier peut aller plus loin que l'historien dans l'exploration de l'âme d'un immense artiste, un être complexe, attachant, qui se débattait comme il pouvait dans le chaos de son époque, en essayant de ne pas renoncer à " sa " musique. Oui, que fallait-il faire ? Julian Barnes nous laisse trouver les réponses.
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Résumé:En 1947, Irael Levis, un compositeur cubain dont la vie avait commencé comme un rêve musical d'amour et de mélancolie, revient à Cuba après avoir été arrêté en France par les nazis, puis déporté à Buchenwald. Quand il débarque à La Havane, il a en tête et dans le coeur sa romance inachevée avec la ravageuse Rita Valladares, cette chanteuse pour laquelle il écrivit en 1928 sa plus fameuse mélodie, Rosas Paras, qui changea le goût musical des Européens comme des Américains, lorsque partout on se mit à danser la rumba. Mais peut-on encore danser la rumba, après Buchenwald - quand cette musique disait l'âme d'un monde qui n'est plus, un monde d'amour, de danse, de nostalgie? Par ses cadences mélodiques, ses rythmes entêtants, son écriture extraordinairement musicale, Havane mélodie se lit comme en permanence sous-tendu par une bande-son. Une évocation d'un temps, dans ces années 1930, où les rythmes africains, les mélodies européennes et le folklore indigène se mêlaient à Cuba pour créer une musique à nulle autre pareille, sensuelle et fragile comme un rêve de paradis. Ce roman, inspiré librement de la vie de Moisés Simons - compositeur de The Peanut Vendor, qui fit découvrir au monde entier la musique latino --, a été salué comme un événement majeur aux Etats-Unis.
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Résumé:Catherine Decours nous plonge dans la vie tumultueuse d’un Louis II de Bavière flamboyant, chef de guerre et fin gouverneur, mécène et homme de passion n’ayant pas peur du scandale, jusqu’à ce que sa folie le rattrape. Louis II de Bavière entendait « demeurer une éternelle énigme pour lui et pour les autres » et le but a été atteint. Mais le mythe a masqué le véritable personnage. Louis était-il fou ou un simple original? Fut-il un mécène, un grand artiste ou un pâle imitateur construisant d’étranges édifices? Quelles furent ses amours? Comment gouvernait-il son pays? Même les conditions de sa mort restent mystérieuses. Car au soir du 13 juin 1886, ce furent deux corps que l’on trouva sur les rives du lac de Starnberg.
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Résumé:"Ma chance à moi, Stéphanie St-Clair, Négresse française débarquée au beau mitan de la frénésie américaine, fut qu'à mon arrivée Harlem commençait à se dépeupler de ses premiers habitants irlandais, puis italiens, lesquels cédaient la place jour après jour, immeuble après immeuble, à toute une trâlée de Nègres venus du Sud profond avec leur accent traînant du Mississippi et leur vêture ridicule en coton de l'Alabama. Dès le premier jour sur cette terre d'Amérique, je me jurai que personne ne me marcherait plus sur les pieds ni ne me traiterait en petit Négresse. Personne !" Dans le New York des années 1920-1940, Stéphanie St-Clair connut un incroyable destin. Venue de sa Martinique natale, elle deviendra reine de la loterie clandestine, surnommée «Madame Queen» ou «Queenie» par le milieu, et affrontera avec succès à la fois la pègre noire et la mafia blanche du Syndicat du crime. Traversant avec panache toutes les époques - la Première Guerre mondiale, la prohibition, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et le début du Mouvement des droits civiques - elle s'enrichit et devint une icône à Harlem, mais aussi dans nombre de ghettos noirs du nord des Etats-Unis. Ce roman rend justice à celle qui fut, outre une femme-gangster impitoyable et cruelle, un précurseur de l'affirmation féministe afro-américaine.
Lu par : Clélia Strambo
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Résumé:"Pourquoi ne pas avoir écrit sur une femme qui a fait oeuvre ? Qui a marqué l'histoire ? Qui a laissé derrière elle autre chose que des bribes et un fils ? Pourquoi m'acharner sur une comparse, sur une figure qui n'apparaît que dans l'ombre que projettent les grands hommes, dans les interstices de leur biographie ? Les feuilles s'entassent sur mon bureau, les livres où je cherche sa trace. Tous parlent de son fils, ou d'Andrieux, le père de l'enfant. Elle n'y apparaît qu'au détour d'une parenthèse, elle est reléguée en note de bas de page..." Dans ce livre, nourri d'une longue recherche, Nathalie Piégay enquête sur celle qui fut la mère cachée d'Aragon. Elle raconte la vie de cette femme libre et la passion qu'elle entretint pour les deux Louis : Andrieux, le père, grand bourgeois parisien, et Aragon, le fils, à qui elle transmit sa passion des arts et de la littérature. Au fil des pages, cette existence invisible et passionnée finit par ressembler à celle d'une autre. L'auteur de ce récit peut-être.
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:L’œil chafouin, le poil hirsute, Paul Cézanne crapahute par les collines, suant sous son melon, le dos courbé sous le poids du chevalet. Apparaît la bottine d’une femme gisant sur un talus, et c’est le drame. Trois jours dans la vie de Paul Cézanne suffisent à Mika Biermann pour faire sauter les écailles de peinture, gratter la trame, ajourer jusqu’à l’os le portraitiste de la Sainte-Victoire. Un vilain fait divers transformé en une odyssée de garrigue sur une mer de peinture, dans le sillage du peintre bourru, vaniteux et obsédé par des chimères grotesques qui n’engendrent pas la mélancolie. On en termine la lecture l’œil fringant et les doigts maculés de couleurs fauves.
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Résumé:« À ce propos, on a reçu ce matin des nouvelles de l'Est, par télégramme, Harpo a bel et bien quitté Moscou comme prévu, le 6 de ce mois, l'ambassade est formelle. Par ailleurs, on ne signale aucun incident particulier sur la ligne ferroviaire. C'est donc au Havre, à la descente du train, que sa trace se fond dans le paysage. Le chief detective réfléchit en allumant une nouvelle Chesterfield. Il déambule dans le bureau et vient se chauffer les fesses contre le radiateur en fonte. Voilà une affaire qui l'émoustille, un tableau vaporeux à souhait, sfumato, comme il les aime. La difficulté le stimule, mieux, le rassure. À présent, il l'affirme, poing serré, on va le retrouver, pour sûr - Harpo Marx, tout de même, ce n'est pas n'importe qui. » F. V.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h. 31min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66099
Résumé:"A force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? Et tout ça n'est pas triste, mi amor, parce que rien n'est noir, absolument rien. Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint. Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques"