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La petite monnaie des jours: récit

Résumé
Milieu des années cinquante en Suisse : les classes laborieuses commencent à voir se concrétiser le progrès. Le confort, la voiture ne sont plus des irréalités pour nantis. L'électro-ménager s'introduit dans les familles et transforme le rôle de la femme : de productrice, elle devienne consommatrice.
Durée: 4h. 14min.
Édition: Lausanne, Ed. d'En-Bas, 1985
Numéro du livre: 3477
ISBN: 9782829000737

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Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16542
Résumé:" À partir de 1992, ma vie est marquée par des épreuves dont on se remet avec peine: cancer de Véronique décelé (trop tardivement) en 1992, décès du conjoint en 1994, puis celui de ma fille en 1997. Entre deux morts, marquée par la dépossession, j'écris Ce qui reste de Katharina, roman dans lequel une femme fait le point sur sa vie après le décès de son fils. Mon héroïne, une Allemande née en 1918, manipulée par sa mère jusqu'à ce qu'elle épouse un Suisse et sa nationalité, m'a permis de faire une nouvelle traversée du siècle mais côté bourgeoisie. Ce livre reçoit en 1998 le Prix de la Bibliothèque pour Tous. " (www.campiche.ch)
Durée : 3h. 6min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 33773
Résumé:Cet écrit reconstitue toutes sortes de déplacements individuels en train, entre1963 et 1967. La toile de fond en est le passage des frontières malgré la guerre froide, car pour se déplacer de Trieste à Sofia ou Istanbul, ou de Trieste à Athènes, passeports et visas étaient encore nécessaires. L'idée de traverser un pays dit communiste, telle la Yougoslavie pour aller en Grèce, ou encore la Bulgarie pour voir la Mer Noire, effrayait beaucoup de personnes, on nous prédisait que nous ne reviendrions pas... Et les lignes ferroviaires, qui s'étiraient d'un bout à l'autre de cette immense région, étaient pleines de surprises, certains secteurs n'étaient pas encore électrifiés, on empruntait les trains à vapeur et on était content quand on arrivait à destination.
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14117
Résumé:Le jardin face à la France est une forme de récit autobiographique, sans l'être totalement. Janine Massard nous fait sentir, avec force et émotion, la vie quotidienne, durant la dernière guerre mondiale, d'une petite ville suisse tranquille, Rolle. Et pourtant, la guerre est tout près, de "l'autre côté du lac". Proche d'un Henri Debluë (Et Saint-Gingolph brûlait), Janine Massard dresse le portrait d'un grand-père hors du commun, qui ouvre les yeux de sa petite fille sur les désastres du monde, tout en l'accueillant dans ce jardin qui restera un souvenir merveilleux dans l'esprit de l'enfant. Dans son roman, Janne Massard évoque aussi les "oubliés" de la prospérité suisse, ces travailleurs de la terre qui peinent à s'en sortir économiquement et sont prêts à tous les sacrifices pour y parvenir.
Durée : 4h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32879
Résumé:Ce roman traite de l'avortement dans le Canton de Vaud dans les années quarante, plus précisément du choix de l'avortement ou non ; de la condition de la femme dans les années 50 ; des conséquences sur la santé de la sœur cadette (à laquelle on ne devait rien dire...)
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 4h. 56min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 19847
Résumé:Le texte présenté ici constitue les premières pages d'un récit que Janine Massard se propose d'écrire sur son oncle, pêcheur du Léman, qui a aidé des résistants français durant la Seconde guerre mondiale. (culturactif.ch)
Durée : 2h. 56min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66280
Résumé:Grand-maman Claire voudrait voir la mer. Elle demande à sa petite-fille de l’y accompagner. Le voyage en train se révélera plein de contrastes entre les deux femmes: l’une, née à la vitesse du cheval, l’autre, grande voyageuse, ne se déplaçant qu’en train. On est en pleine guerre froide et dès qu’on sort de Suisse, on se cogne à l’Histoire, d’où contrastes entre celle qui s’adapte et celle qui ne le peut pas.
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 32319
Résumé:Derrière la façade... J'étais en train de comprendre que, au-delà de l'invitation aimable et souvent réitérée par la mère, nous, les désargentées filles de fauchés, les maigrichonnes aux yeux clairs, avions droit, faute d'un vrai repas, à un prêche proféré par deux apôtres du célibat, chantres du pain noir et prophètes d'une vie qui ne se continuait qu'au Ciel. Amen. Ces éteigneurs de réverbères s'alimentaient de vieille graisse mais, même avaricieux, ils avaient du coeur car qui d'autre qu'eux nous avait ouvert leur porte ? Je n'allais pas me mettre à prier pour autant car, si Dieu avait voulu que je mangeasse de ce pain, il eût dû me faire naître chez ces vertueux-là, pensais-je à peu près en essayant de me souvenir de la leçon du matin sur les propositions irréelles. Cette construction austère en apparence transformait la réalité en rêve. Dans son arbre caché, le corbeau pentecôtiste pour moi seule médisait : " Impertinente... insolente... narchiste... strémiste... "
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 16min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18416
Résumé:Les régions industrielles du Jura? Si étrange que cela puisse paraître, elles ont longtemps passé pour un "petit paradis" aux yeux des gens de la plaine. Le récit de Janine Massard sonde cette légende. Interrogeant nombre d'ouvriers de ce que l'on a appelé "la belle époque", donnant la parole à l'un d'eux, Jacques, l'auteur reconstitue la vie quotidienne des paysans, la plupart d'entre-eux nés dans les villages du pied du Jura, élevés pour le travail de la terre et pour l'obéissance, vivant en autarcie, et que l'on a transformés, en l'espace de quelques années, en des émules du Charlot des Temps Modernes, gesticulant autour d'une chaîne de montage. C'est la chronique ordinaire, parfois crue et choquante d'une mutation.
Durée : 5h. 16min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 36792
Résumé:Ces papiers dispersés ravivent des souvenirs et intéressent Léa autant que les notes de Heide, ils l'aident à reconstituer aléatoirement l'histoire de sa belle-famille, à trouver peut-être des indices dérisoires mais nécessaires à la compréhension d'un acharnement destructeur sur une branche généalogique précise...???Et si, par des voies occultes, les crimes nazis retombaient sur la descendance ? C'est la question que finit par se poser Heide, dont le frère a fait la guerre sous l'uniforme SS, en constatant qu'une étrange multiplication de malheurs, les atteint, lui comme elle, dans la chair de leur chair. Alors, hasard ou syndrome du châtiment ?
Lu par : Evelyne Rochat
Durée : 6h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 3370
Résumé:Fils unique, Dominique appartient à un milieu aisé. Père fortuné, mère cultivée. Il a tout, apparemment, pour être heureux, pour réussir à son tour. Mais voilà : depuis son enfance, il a observé ses parents, leurs amis ; écouté les propos échangés, les confidences trahies... Quelle déception ! Il aurait aimé pouvoir jouer dans la rue, comme les autres gosses de son âge. Mais, très tôt, son père pour sauvegarder son image de marque, lui a imposé des limites, un carcan. En bref : il l'a privé d'une enfance... Ainsi, Dominique a perçu rapidement l'ennemi : celui qui dispose de sa vie, de sa liberté. Et qui, soi-disant pour l'émanciper et l'épanouir, le débauche... Séparé de ses camarades, dans une solitude trouble, il s'est mit alors à aimer passionnément sa mère. A la désirer... Et l'ambiguïté des rapports, entre une épouse délaissée et un enfant secret, ira en s'accentuant jusqu'à l'intolérable provocation... Plus Dominique grandit plus l'équivoque s'intensifie, s'envenime. Soudain, l'adolescent décide d'écarter l'obstacle...
Lu par : Evelyne Rochat
Durée : 8h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 4063
Résumé:Cette petite musique qui fait la réussite d'un récit, cette écriture qui module sur les notes grises du quotidien et nous saisit plus que tout artifice de style, ce souffle régulier, obstiné, dans le parcours d'un microcosme, Michel Bühler les maîtrise de la première à la dernière page de La Parole volée. Les saisons montent et descendent comme un lent mouvement de marée. Les montagnes se rapprochent et s'éloignent selon les brumes, tantôt barrières qui claquemurent, tantôt promesses d'espace. Des hommes passent de l'usine au café, de la bourrasque de neige à la cuisine, incapables, par timidité, de s'exprimer sur leur travail, ni sur l'angoisse de le perdre. La moindre discussion briserait un équilibre morne et délicat. La vie quotidienne de Sainte-Croix, son langage, son cadre naturel, sa manière de penser, ses mythes, ses surnoms, ses lieux, l'articulation entre les autochtones, les frontaliers et les immigrés, ne sont pas décrits mais éprouvés, intériorisés, invoqués avec une sourde magie, si bien que peu de localités de notre pays et aucune communauté ouvrière si précisément désignée n'ont jamais été peintes avec cette vérité par un écrivain romand. À cet égard, "La Parole volée" fait date dans notre histoire littéraire, comble un manque, inscrit Bühler dans la plus haute tradition du roman social.
Lu par : Evelyne Rochat
Durée : 6h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 4623
Résumé:"Gaston Cherpillod s'est engagé sur l'honneur à ne jamais écrire de nouvelles. De même, il récuse avec force être un écrivain naturaliste. Tout tourne autour de lui, mais rien à voir avec l'autobiographie. "Une écrevisse à pattes grêles" assume avec éclat cet écartèlement des genres. Réalité banale pervertie par la magie, réalisme mythique, conte pour grandes personnes: la Suisse et le siècle présent fournissent le cadre désenchanté à ces récits, où il se passe ce qu'il advient - il s'est coulé dans la conscience d'individus sans feu ni lieu. Journaliste à la pige, correcteur au chômage, sociologue par interim, juriste revenu du droit: c'est sous le soleil de Satan que les hommes se font une place. Une voix qui balance entre l'humour et la tristesse, une double mélodie pour un même texte, hantée par la totalité humaine, travaillée par le souvenir amoureux. On appelera cela recherche du paradis perdu et retour à la case zéro du mythe fondateur."