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Cavalerie rouge

Résumé
Né à Odessa en 1894, Isaac Babel entre en 1920 dans l'Armée rouge, la cavalerie de Boudienny qui se bat contre les Blancs et les Polonais. Il y a trouvé l'inspiration de ces contes qui font penser aux Désastres de la guerre de Goya : prisonniers fusillés, cadavres accrochés aux arbres, femmes éventrées. La truculence, la passion, le sombre humour de Babel remettent en question la condition humaine.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 7h. 24min.
Édition: Paris, Le Bruit du temps, 2016
Numéro du livre: 34554
ISBN: 9782358731072

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Lu par : Françoise Golaz
Durée : 5h. 9min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 72048
Résumé:Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l’âme en revanche se refuse aux définitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ce livre, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s’interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d’échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l’au-delà. Dans ce livre hors du commun nimbé d’une lumière apaisante, Ludmila Oulitskaïa fait scintiller des éclats de vie qui dessinent un atlas de l’âme.
Durée : 17h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 33599
Résumé:Mieux que quiconque, Andreiev a su incarner l'angoisse inhérente à la fin d'une époque, et prévoir l'avènement d'un temps barbare. Profondément marqué par Schopenhauer, Dostoïevski et Nietzsche, Andreiev est hanté par des thèmes récurrents : l'oppression des villes, l'absurdité d'un monde sans Dieu, la folie, le désespoir, la solitude de l'homme confronté au néant, au gouffre de ténèbres qui le guette de l'intérieur et le menace, alentour. Constat lucide où la précision du trait n 'exclut pas le regard poétique et même tendre qu'il pose sur ses personnages et leur environnement dans une nature dépeinte avec sensualité. Andreiev connaît l'âme, ses idéaux et ses entraves et s'il s'inspire, dans ses premiers récits, d'expériences vécues, ses personnages et leur vie quotidienne intéressent tout autant qu'ils percutent par une sorte d'exotisme de proximité. Si Léonid Andreiev n'est pas un inconnu pour le public français -certains de ses récits comme La Pensée, Le mensonge, Le Rire rouge ou Le Gouverneur, ont pu être redécouverts récemment grâce à quelques éditeurs, après la longue période d'oubli- la publication, par ordre chronologique de la totalité de ses récits dans une nouvelle traduction n'ont d'autre finalité que de montrer l'incroyable constance d'un auteur dont chaque histoire renouvelle le sentiment qu'on vient de trouver la meilleure.
Lu par : Anne Tardy
Durée : 6h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 28134
Résumé:Aux " Chroniques de Billancourt " faisaient suite, dans les manuscrits de Nina Berberova, ces nouvelles dont l'action se situe à un moment où la dépression ébranle une fois encore le petit monde de l'exil qui avait commencé à s'organiser autour des usines Renault. On y retrouve la vivacité du regard, la perfection du trait, l'art de la narration qui ont si souvent conduit les critiques du monde entier à comparer Nina Berberova à Tchekhov ou à Tourgueniev. On notera que si les " Chroniques de Billancourt " précédaient les " petits " romans (telle " L'Accompagnatrice "), les récits que voici en sont contemporains. C'est dire que la maîtrise de l'écrivain a déjà atteint son plus haut niveau. Comme pour les " Chroniques de Billancourt ", cette édition est la première jamais réalisée, les récits n'ayant paru - en russe - que dans des publications périodiques au moment où ils étaient écrits. Un ouvrage important donc dans l'édition de l'œuvre complète de Nina Berberova, en cours de réalisation depuis 1985.
Lu par : Michel Joyet
Durée : 10h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17246
Résumé:Ce recueil, publié en 1843 en langue originale, contient des oeuvres de la première période de Nikolaï Vassilievitch Gogol (1809-1852), avant que celui-ci, l'esprit obscurci par les fumées de la religion la plus stricte, ne décide d'éradiquer toute raillerie de ses écrits de jeunesse et ne fasse passer ses textes sous le rabot du plus plat moralisme. Les Nouvelles de Pétersbourg contiennent donc quelques-uns des récits les plus mordants de Gogol sur une ville qui allait provoquer, lorsqu'il la découvrit en 1829, une profonde déception. Fausseté, superficialité, artifice, font de cette ville bâtie ex nihilo sur les ordres de Pierre le Grand une grimace effrayante de la modernité russe. Gogol dira cette désillusion au travers de nouvelles qui donnent leur nom au recueil, Poviesti, sans que soit mentionné le nom de Pétersbourg, qui apparaîtra plus tard sous la main d'éditeurs désireux de souligner l'unité géographique et thématique du livre.
Lu par : Annie Séjourné
Durée : 5h. 12min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 21569
Résumé:Ce recueil propose des textes inédits des douze auteurs russes invités des Belles Etrangères. Ils viennent d'un pays récemment libéré d'un régime qui n'avait jamais caché sa volonté d'asservir l'esprit, les créateurs et les écrivains en tout premier lieu. Des prosateurs et des poètes reconnus y côtoient de "nouveaux" écrivains, deux jeunes débutants et un auteur de BD, genre encore balbutiant en Russie. Si tous ces auteurs ont des voix singulières - nul effet d'école ici, nulle bannière sous laquelle se regrouper -, ils témoignent néanmoins, chacun à sa façon, de la haute idée qu'ils ont de la littérature et de leur art. Des lignes de force apparaissent alors, dessinant un nouveau et réconfortant paysage littéraire dont la présente anthologie se veut le reflet et le témoignage.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 4h. 14min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 16221
Résumé:Un professeur à la recherche d'une Russie profonde idéalisée, un adjoint de chef de gare, exalté par la cause communiste, un collège victime de la bureaucratie ; trois contextes différents qui, chacun à leur manière font briller une facette de l'âme slave si chère à Alexandre Soljenitsyne. Le petit peuple, obtu et misérable ; le communiste, tellement dévoré par son idéal et son sens du devoir que toute sa vie se résume à cette foi aveugle dans le communisme ; l'immobilisme et les injustices de la bureaucratie mêlée de copinage. Soljenitsyne fait vivre cette Russie profonde qu'il regarde avec beaucoup de bienveillance mais dont il sait aussi nous montrer les limites, les faiblesses, les lâchetés et l'aveuglement.
Lu par : Fernande Guex
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Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 120
Résumé:L'auteur-narrateur raconte une de ses randonnées à bicyclette, en compagnie de sa femme, en quête de l'histoire russe. Les voici qui arrivent à Koulikovo, où le prince Dimitri défit la Horde en 1380. Et voici le monument érigé en 1865. Le mémorial vieux d'un siècle est à l'abandon, mais tient encore le coup. Il n'y a personne, sauf que surgit tout à coup une énorme silhouette de preux, le gardien du monument, mélange de brigand et de paysan costaud... Dans ce court récit, comme dans les cinq autres qui composent ce recueil (Pour le bien de la cause, Études et miniatures, la Main droite, Quel dommage, la Procession pascale), Alexandre Soljénitsyne, poète des « miniatures » de l'existence, ne se départit jamais ni d'une ironie toujours présente en sourdine ni d'un léger souffle lyrique qui change l'insignifiant en symbolique.
Durée : 3h. 57min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 35067
Résumé:Une vieille mendiante ou de brillants intellectuels, de petites gens ou des privilégiés - Ludmila Oulitskaïa nous brosse un tableau extraordinaire de la vie moscovite d'après-guerre à travers neuf nouvelles d'une rare qualité littéraire. Héritière de Tchekhov, elle peint des tableaux de famille, met en scène des personnages dont les enjeux, apparemment étrangers à nos préoccupations, nous touchent par une humanité quasiment palpable. Loin de la petite politique ou des beuveries d'arrière-cour, loin aussi des lancinantes réflexions philosophiques, ces textes lumineux, drôles parfois, nous plongent dans des univers étonnants et nous donnent à voir une vérité sur la société russe comme peu d'auteurs contemporains ont su l'exprimer jusqu'à présent.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 13h. 51min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 9960
Résumé:
Lu par : Claude Yersin
Durée : 7h. 11min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 36988
Résumé:Ce recueil réunit la majeure partie des récits écrits par Babel à partir de 1924 et jusqu'en 1937. Tous sont construits à partir d'événements vécus ou de personnages réels. Les Contes d'Odessa décrivent un milieu très particulier : celui des bas-fonds juifs du grand port de la Mer Noire où les Juifs formaient près d'un tiers de la population. Gangsters, charretiers, intermédiaires malhonnêtes du ghetto de la Moldavanka y sont évoqués avec truculence, humour et tendresse. Le roi de cette pègre, Bénia Krik, est un brigand au coeur d'or, beau et fort, sorte d'antithèse à l'image traditionnelle du Juif chétif, humilié et persécuté. Dans Histoire de mon pigeonnier, Premier amour, L'Eveil, Dans le sous-sol, Babel a incorporé beaucoup d'éléments de sa propre biographie, son enfance studieuse de petit garçon juif nourri de Talmud, gavé de lectures, mais incapable d'apprendre à nager ou de reconnaître les arbres et les oiseaux, son expérience tragique de la condition juive au cours des pogroms de 1905, l'éveil de sa vocation littéraire, confessions intimes faites avec un mélange de lyrisme et d'ironie. Babel vit dans la révolution une possibilité de libération et la fin de l'antisémitisme. Karl Yankel représente, sur le mode humoristique, le choc de la tradition juive et des idées révolutionnaires qui devait transformer en commissaires bolcheviques les fils des vieilles juives à perruques. De ses séjours à Paris, il a rapporté quelques scènes de la vie parisienne (Le Jugement, La Rue Dante) pleines de vivacité et de mordant. Grand admirateur de Flaubert et de Maupassant, Babel attachait une importance extrême au style. Dans la nouvelle intitulée Guy de Maupassant, il exprime son souci de la brièveté, du mot juste, du point placé au bon endroit "capable de transpercer et de glacer le coeur humain". [Source : 4ème de couverture]
Lu par : Claude Yersin
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 33325
Résumé:Moins connus que ceux des deux recueils qu'il publia de son vivant, Cavalerie rouge et Récits d'Odessa, mais tout aussi saisissants, les dix récits de l'Histoire de mon pigeonnier, sont ses textes les plus ouvertement autobiographiques.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 10h. 16min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23351
Résumé:« L'assesseur de collège Kovaliov se réveilla d'assez bonne humeur. Il s'étira et se fit donner un miroir dans l'intention d'examiner un petit bouton qui, la veille au soir, lui avait poussé sur le nez. À son immense stupéfaction, il s'aperçut que la place que son nez devait occuper ne présentait plus qu'une surface lisse ! Tout alarmé, Kovaliov se fit apporter de l'eau et se frotta les yeux avec un essuie-mains : le nez avait bel et bien disparu!... Il s'habilla séance tenante et se rendit tout droit chez le maître de police. » Kovaliov retrouvera son nez à la suite d'aventures fort étranges. Et si, conclut Gogol, « ce qu'il y a de plus étrange, c'est qu'un auteur puisse choisir de pareils sujets », « vous aurez beau dire, des aventures comme cela arrivent en ce monde, c'est rare, mais cela arrive ».