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Histoire de mon pigeonnier

Résumé
Moins connus que ceux des deux recueils qu'il publia de son vivant, Cavalerie rouge et Récits d'Odessa, mais tout aussi saisissants, les dix récits de l'Histoire de mon pigeonnier, sont ses textes les plus ouvertement autobiographiques.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 5h. 27min.
Édition: Paris, Le Bruit du temps, 2014
Numéro du livre: 33325
ISBN: 9782358730730

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Lu par : Claude Yersin
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Résumé:Ce recueil réunit la majeure partie des récits écrits par Babel à partir de 1924 et jusqu'en 1937. Tous sont construits à partir d'événements vécus ou de personnages réels. Les Contes d'Odessa décrivent un milieu très particulier : celui des bas-fonds juifs du grand port de la Mer Noire où les Juifs formaient près d'un tiers de la population. Gangsters, charretiers, intermédiaires malhonnêtes du ghetto de la Moldavanka y sont évoqués avec truculence, humour et tendresse. Le roi de cette pègre, Bénia Krik, est un brigand au coeur d'or, beau et fort, sorte d'antithèse à l'image traditionnelle du Juif chétif, humilié et persécuté. Dans Histoire de mon pigeonnier, Premier amour, L'Eveil, Dans le sous-sol, Babel a incorporé beaucoup d'éléments de sa propre biographie, son enfance studieuse de petit garçon juif nourri de Talmud, gavé de lectures, mais incapable d'apprendre à nager ou de reconnaître les arbres et les oiseaux, son expérience tragique de la condition juive au cours des pogroms de 1905, l'éveil de sa vocation littéraire, confessions intimes faites avec un mélange de lyrisme et d'ironie. Babel vit dans la révolution une possibilité de libération et la fin de l'antisémitisme. Karl Yankel représente, sur le mode humoristique, le choc de la tradition juive et des idées révolutionnaires qui devait transformer en commissaires bolcheviques les fils des vieilles juives à perruques. De ses séjours à Paris, il a rapporté quelques scènes de la vie parisienne (Le Jugement, La Rue Dante) pleines de vivacité et de mordant. Grand admirateur de Flaubert et de Maupassant, Babel attachait une importance extrême au style. Dans la nouvelle intitulée Guy de Maupassant, il exprime son souci de la brièveté, du mot juste, du point placé au bon endroit "capable de transpercer et de glacer le coeur humain". [Source : 4ème de couverture]
Lu par : Claude Fissé
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Résumé:
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Résumé:Les vingt-cinq nouvelles présentées ont été publiées par Anton Tchekhov entre 1883 et 1887 dans des revues humoristiques de l'époque et certaines ont fait partie de recueils (Contes de Melpomène, 1884, Nouvelles bariolées, 1886, et Dans la pénombre, 1887) qui ont eu un beau succès populaire. Remarqué par un des meilleurs critiques de l'époque qui lui propose un « vrai travail » littéraire, Tchekhov se consacre désormais à l'écriture. Le lecteur devinera ici des larmes silencieuses, ces larmes invisibles qui vont tant caractériser toute l'œuvre de Tchékhov. Comme une vieille collection de photographies, elles nous apprennent bien des choses sur la société dans laquelle il vit. Ses personnages sont les champions de l'ennui et de l'échec, et leurs amours s'achèvent souvent en queue de poisson. Comme à son habitude, il maîtrise ses personnages, attachants ou caricaturaux. Avec une sensibilité impressionniste, et avec aisance, il passe du petit notable cupide au pauvre qui joue le noyé pour gagner quelques kopecks ou à l'amant hébergé par sa maîtresse sous les yeux de son mari. Tchekhov parle de l'humanité, des êtres humains, observés minutieusement dans leur quotidien ;il dissèque les apparences, sans porter de jugement, tout en éprouvant une immense compassion pour ses personnages. Son regard est empreint d'une certaine tendresse mêlée de compréhension lorsqu'il parle du propriétaire terrien mort d'ennui en lisant Tourgueniev ou du mari humilié par sa femme devant les invités à un dîner improvisé. De nouvelle en nouvelle, le lecteur perçoit très nettement le changement de tonalité et de style de Tchekhov. L'effet purement comique du début disparaît au fil du recueil pour annoncer la tristesse de La Cerisaie.
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Résumé:Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l’âme en revanche se refuse aux définitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ce livre, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s’interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d’échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l’au-delà. Dans ce livre hors du commun nimbé d’une lumière apaisante, Ludmila Oulitskaïa fait scintiller des éclats de vie qui dessinent un atlas de l’âme.
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Résumé:" Ne seriez-vous pas tenté, citoyen, par l'acquisition d'un système philosophique ? Avec double perspective sur le monde : s'oriente à la fois sur le micro et le macrocosme. Conçu d'après une méthode stricte et sûre. Répond aux grandes questions... pour un petit prix. Vous hésitez, citoyen. Pourtant, cette conception du monde, que je suis également prêt à vous laisser à crédit, est tout ce qu'il y a de plus original ; jamais usée par aucune pensée. Vous seriez le premier à la concevoir. Moi, je ne suis qu'un simple constructeur, un assembleur de systèmes. C'est tout. Mais comprenez donc qu'en vous cédant cette conception, je m'en prive moi-même. N'eût été l'extrême nécessité... je vous le dis franchement : c'est un système idéaliste. Mais je ne prends pas cher. " Ce crève-la-faim de la littérature qui fait commerce de pensées, d'aphorismes ou de chiens volés, et qui sait que les mots l'emportent toujours sur la réalité, ressemble par bien des points à l'auteur des cinq nouvelles rassemblées dans ce volume.
Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 36917
Résumé:Les doigts délicats d'un pianiste virtuose fuguent et découvrent une ville rude et froide. Un joueur d'échecs voit tout à coup sa vie se jouer sur l'échiquier. Un bâtisseur de ponts converse avec un crapaud tout droit venu du Styx. Et le fils d'un fantôme médical, mannequin servant aux futurs médecins à s'entraîner, mille fois accouché, s'échappe de son bain d'alcool et revient hanter l'étudiant qui l'a fait naître. Double difforme du narrateur et de l'auteur, mort-vivant chez les vivants-morts, il travaille comme gardien des lieux et remplit des formulaires: "Dans la rubrique Origines sociales, j'écrivais toujours Fantôme, et dans Occupation temporaire, je notais d'une écriture soigneusement calligraphiée: Humain." Ces récits brefs et étincelants, écrits pour la plupart au début des années vingt, sont marqués par la noirceur de la guerre et d'un temps dont Krzyzanowski a mesuré, avant tout autre, l'absurdité et la violence faite aux hommes comme aux mots.
Lu par : Fernande Guex
Durée : 12h. 5min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 3292
Résumé:Le présent ouvrage est le volume 7 de la collection des Oeuvres complètes deTchekhov intitulé : Nouvelles et récits, années 1892-1894. Cette collection des Oeuvres complètes contient : vol. 1. Nouvelles et récits. 1883-1884. - vol. 2. Nouvelles et récits. 1885. -vol. 3. Nouvelles et récits. 1886-1887. - vol. 4. Nouvelles et récits. 1887. - vol. 5. Nouvelles et récits. 1888-1889. - vol. 6. Nouvelles et récits. 1890-1892. - vol. 7. Nouvelles et récits. 1892-1894. - vol. 8. Nouvelles et récits. 1895-1896. - vol. 9. Nouvelles et récits. 1897-1903. - vol. 10. Théâtre I : Platonov. Sur la grand-route. Ivanov. - vol. 11. Théâtre II : L'esprit des bois. Pièces en un acte : le chant du cygne. L'ours. La demande en mariage. Tragique malgré lui. La noce. Tatiana Repina. Le jubilé. La mouette. - vol. 12. Théâtre III : L'oncle Vania. Les trois soeurs. Les méfaits du tabac. La cerisaie.
Lu par : Michel Joyet
Durée : 10h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17246
Résumé:Ce recueil, publié en 1843 en langue originale, contient des oeuvres de la première période de Nikolaï Vassilievitch Gogol (1809-1852), avant que celui-ci, l'esprit obscurci par les fumées de la religion la plus stricte, ne décide d'éradiquer toute raillerie de ses écrits de jeunesse et ne fasse passer ses textes sous le rabot du plus plat moralisme. Les Nouvelles de Pétersbourg contiennent donc quelques-uns des récits les plus mordants de Gogol sur une ville qui allait provoquer, lorsqu'il la découvrit en 1829, une profonde déception. Fausseté, superficialité, artifice, font de cette ville bâtie ex nihilo sur les ordres de Pierre le Grand une grimace effrayante de la modernité russe. Gogol dira cette désillusion au travers de nouvelles qui donnent leur nom au recueil, Poviesti, sans que soit mentionné le nom de Pétersbourg, qui apparaîtra plus tard sous la main d'éditeurs désireux de souligner l'unité géographique et thématique du livre.
Durée : 3h. 57min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 35067
Résumé:Une vieille mendiante ou de brillants intellectuels, de petites gens ou des privilégiés - Ludmila Oulitskaïa nous brosse un tableau extraordinaire de la vie moscovite d'après-guerre à travers neuf nouvelles d'une rare qualité littéraire. Héritière de Tchekhov, elle peint des tableaux de famille, met en scène des personnages dont les enjeux, apparemment étrangers à nos préoccupations, nous touchent par une humanité quasiment palpable. Loin de la petite politique ou des beuveries d'arrière-cour, loin aussi des lancinantes réflexions philosophiques, ces textes lumineux, drôles parfois, nous plongent dans des univers étonnants et nous donnent à voir une vérité sur la société russe comme peu d'auteurs contemporains ont su l'exprimer jusqu'à présent.