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Elle regarde passer les gens

Résumé
"Elle reproche aux habitants de l'immeuble de l'espionner. Elle révèle des matières. Elle fait surgir des formes. Elle façonne des idées. Elle se fait tout voler. (...) Elle doit fuir. Elle retournera à Paris. Elle y a des amis. Elle part pour la Suisse. Elle est arrêtée à la frontière. Elle n'a pas de papiers. (...) Elle est de retour à New York. Elle danse. Elle parle. Elle choque. Elle a dû écourter son programme. Elle fait le bilan. Elle a perdu beaucoup d'argent. (...) Elle soupçonne quelque chose. Elle ne lui fait pas confiance. Elle se méfie de cette Mary. Elle tourne autour de John. Elle lui plaît. Elle n'est pas la seule." Derrière ce "Elle" à identités multiples se cachent treize destins de femmes ayant marqué l'imaginaire du XXe siècle. Les vies de ces célébrités anonymes, saisies au plus près de leur quotidien, se chevauchent en une biographie sans temps mort qui réinvente l'épopée de notre modernité.
Durée: 8h. 10min.
Édition: Paris, Verticales, 2016
Numéro du livre: 33803
ISBN: 9782070178025

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Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18723
Résumé:«Toute une vie brûlée inutilement ! Sur toutes les routes, j'ai laissé des gouttes de sang, des lambeaux de chair et surtout des lambeaux de ma dignité. » Panaït Istrati, le Gorki des Balkans comme le surnommait Romain Rolland, aurait eu cent ans en 1984 et son éditeur, en cet honneur, a publié « ce volume de textes autobiographiques qui reconstituent sa vie de vagabond et d'écrivain. Ce sont des pages en grande partie inédites ou publiées dans la presse de l'époque, inconnues du lecteur d'aujourd'hui. » Ces textes sont rassemblés en cinq parties concernant, des documents autobiographiques, la naissance de l'écrivain, des témoignages sur la liberté, la foi, les arts, l'humanité, le pèlerin du coeur (des hommages rendus à des amis disparus) et pour finir « les dernières années », des textes en forme de testament ou de bilan sur sa vie d'errance et de quête.
Durée : 1h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26185
Résumé:C'est la véridique histoire d'un adolescent américain, Colton Harris-Moore, que nous raconte cette fois-ci Elise Fontenaille. Cela s'est passé récemment sur l'île Orcas, entre Vancouver et Seattle. Colton vit là depuis toujours dans un mobil home avec sa mère, une serveuse de bar alcoolique qui adore son fils et a toujours été fière de son intelligence et de sa débrouillardise. Car tout jeune, plutôt que d'aller à l'école, Colton a préféré pêcher, chasser... mais aussi voler, d'abord des glaces ou des pizzas dans les congélateurs des voisins, puis en grandissant des voitures, des bateaux... et finalement des petits avions, les Cessna, très utilisés sur cet archipel, qu'il a appris à conduire sur des jeux de simulation. Car à quatorze ans, après s'être enfui d'un foyer pour jeunes délinquants, Colton a décidé de vivre libre dans la forêt, comme un Indien, un homme sauvage. Il tient deux ans ainsi, se réfugiant dans les maisons de vacances, détournant des numéros de cartes bleues et se faisant livrer à domicile, insaisissable car ne restant jamais plus de quelques heures au même endroit. Au point qu'il devient l'ennemi public numéro 1 de la région... Recherché par le FBI, sa tête est mise à prix 10 000 dollars et les gens du coin s'organisent en milices pour l'arrêter... Mais dans le même temps, Colton est un héros de légende pour des dizaines de milliers de jeunes qui ont créé une page facebook pour le soutenir, vendent des tee-shirts avec sa gueule d'ange dessus...
Lu par : Monique Gay
Durée : 3h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20884
Résumé:«Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l'entrée et sur les marches de l'escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l'espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n'identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner.» En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la majeur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d'ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l'offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, «l'énorme concerto du front» n'a cessé de résonner dans l'âme de Ravel.
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Durée : 12h. 6min.
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Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 2h. 37min.
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Durée : 12h. 8min.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 28434
Résumé:"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
Lu par : Morgane Bordeaux
Durée : 4h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 25606
Résumé:Elle voulait qu'on l'appelle " Darling ". Elle y tenait ! Pour oublier les coups reçus depuis l'enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsure des cauchemars qui la hantent. Elle voulait que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les " Darling " du monde. Elle a rencontré Jean Teulé. Il l'a écoutée et lui a écrit ce roman.
Lu par : Nathalie Baer
Durée : 2h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26007
Résumé:Plusieurs destins s'entrelacent dans ce nouveau récit de Nathalie Léger. Ils se nouent autour d'un film, Wanda, réalisé en 1970 par Barbara Loden, un film admiré par Marguerite Duras, une œuvre majeure du cinéma d'avant-garde américain. Il s'agit du seul film de Barbara Loden. Elle écrit, réalise et interprète le rôle de Wanda à partir d'un fait divers : l'errance désastreuse d'une jeune femme embarquée dans un hold up, et qui remercie le juge de sa condamnation. Barbara Loden est Wanda, comme on dit au cinéma. Son souvenir accompagne la narratrice dans une recherche qui interroge tout autant l'énigme d'une déambulation solitaire que le pouvoir (ou l'impuissance) de l'écriture romanesque à conduire cette enquête. Il y a d'abord l'errance de cette femme, Wanda, apparemment sans attaches et sans désirs ; il y a ensuite la recherche de Barbara Loden, une actrice rare, une cinéaste inspirée, une femme secrètement blessée, et qui cherche la vérité de son existence à travers un fait divers ; il y a enfin l'enquête de la narratrice. Trois destins entremêlés pour une même recherche sans objet, une même façon d'esquiver ou d'affronter la réalité. Wanda/Barbara : qu'est-ce que l'une cherche à travers l'autre, et qu'est-ce que la narratrice cherche à travers elles ?
Lu par : Martine Tavelli
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20270
Résumé:L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie?: il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois. Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères?: Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire?? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 9001
Résumé:En janvier 1994, la Charente est en crue. Une crue brutale, spectaculaire, ravageuse. La romancière de "L'Inventaire" et de "Une femme heureuse" se trouvait alors dans sa maison de Saintes et fit partie des sinistrés. La crue, ce n'est pas seulement des dégâts matériels, des dossiers d'assurances. C'est l'omniprésence d'un adversaire insaisissable et qui réveille en chacun de nous tant de hantises. Ce sont la solidarité ou l'indifférence sous leurs formes les plus immédiates. Ce sont les terreurs ancestrales - aussi bien celle du pillage que celle des fléaux naturels - opérant un retour brutal dans notre monde domestiqué. C'est enfin un ébranlement irrémédiable de nos racines. La blessure secrète de savoir que l'odeur de la vieille maison ne sera plus jamais la même... Sur un événement ultra-médiatisé - c'est-à-dire objet d'une curiosité tapageuse et éphémère - Madeleine Chapsal pose un regard sensible, humain, souvent profond : celui d'une victime, certes, mais aussi et surtout celui d'un écrivain.
Durée : 6h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 1666
Résumé:Elle avait onze ans, " Anna ", ce jour d'automne où elle vit pour la première fois cette ville faite de tuiles et de briques, de verdure éclatante, et puis ce lac " bistre " couvert de nuages. C'était une Milanaise de bonne famille qui avait perdu, trois ans auparavant, son père dans des circonstances atroces, et qui rejoignait sa mère, devenue femme de chambre dans une pension vaudoise. Elle vécut longtemps dans une pension pour fillettes italiennes. Un bien triste orphelinat que cette maison humide, exiguë, où l'on vous privait de manger à cause de trois grains de poussière trouvés sous votre lit. Elle était sise à la rue de la Rasude, à proximité des Imprimeries Réunies, où Anne venait parfois bavarder, en cachette, avec un gentil monsieur à cheveux gris qui lui remettait des feuilles blanches. Anne y calligraphiait des poèmes. Tous les matins, un douloureux cortège de petites gamines encerclées de religieuses grimpait les rues de la ville, de la Rasude à la Grotte, de Saint-François à la rue Pichard, de la rue Haldimand au Valentin. C'est là, à l'Ecole catholique, qu'Anne Cuneo trouva ses premiers germes d'épanouissement. Elle apprit le français mieux que personne, s'intéressa à la littérature, perdit la foi et découvrit le besoin de voyager.