Contenu

La force du sexe faible: contre-histoire de la Révolution française

Résumé
Dans la version jacobine et robespierriste de la Révolution française, les femmes sont ignorées ou caricaturées. L'auteur tient à rétablir la vérité sur ce sujet et prouver que ces femmes révolutionnaires (telles Olympe de Gouges ou Charlotte Corday) avaient une cohérence d'action comme de pensée.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 6h. 56min.
Édition: Paris, Autrement, 2016
Numéro du livre: 32930
ISBN: 9782746743427
Collection(s): Universités populaires & Cie
CDU: 944

Documents similaires

Durée : 22h. 22min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 24430
Résumé:Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c'est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n'y est pas parvenu; il a voulu « prouver » que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinséque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l'objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette « science de l'âme » qui n'en est pas une.
Lu par : Mari Caucal
Durée : 9h. 22min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68294
Résumé:Ce livre est le parfait résumé d'une œuvre par son auteur. Composé de pensées, fragments, aphorismes, extraits de tous ses ouvrages, de 1989 à aujourd'hui, cela représente la véritable bible du philosophe français le plus connu dans le monde. Il s'y trouve tout ce qui constitue la philosophie d'Onfray : l'hédonisme, sa critique de la morale et des religions, son rejet de la psychanalyse, le libertinage, l'amour, la sexualité, les philosophes, Nietzsche, l'athéisme, le voyage, la politique, le vin, la diététique, la bourgeoisie, l'Europe, l'anarchie, le capitalisme, les Tziganes, ses visions toutes personnelles de la nature, de l'art, de l'écriture... Des sujets multiples comme autant de facettes d'une pensée polyphonique fascinante. Un dictionnaire de vie philosophique, pour tous.
Durée : 17h. 54min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 65853
Résumé:Comment se comporter dans une civilisation qui menace de s'effondrer ? En lisant les Romains dont la philosophie s'appuie sur des exemples à suivre et non sur des théories fumeuses. Sagesse est un genre de péplum philosophique dans lequel on assiste à la mort de Pline l'Ancien et à des combats de gladiatrices, à des suicides grandioses et à des banquets de philosophes ridicules, à des amitiés sublimes et à des assassinats qui changent le cours de l'histoire. On y croise des personnages hauts en couleur : Mucius Scaevola et son charbon ardent, Regulus et ses paupières cousues, Cincinnatus et sa charrue, Lucrèce et son poignard. Mais aussi Sénèque et Cicéron, Epictète et Marc Aurèle. Ce livre répond à des questions très concrètes : quel usage faire de son temps ? Comment être ferme dans la douleur ? Est-il possible de bien vieillir ? De quelle façon apprivoiser la mort ? Doit-on faire des enfants ? Qu'est-ce que tenir parole ? Qu'est-ce qu'aimer d'amour ou d'amitié ? Peut-on posséder sans être possédé ? Faut-il s'occuper de politique ? Que nous apprend la nature ? A quoi ressemble une morale de l'honneur ? Dans l'attente de la catastrophe, on peut toujours vivre en Romain : c'est-à-dire droit et debout.
Durée : 3h. 15min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 21017
Résumé:Emmenant son père âgé au-delà du cercle polaire, l'auteur nous propose un voyage philosophique, raconte les découvertes de la nourriture, la frayeur devant l'ours, l'émotion face aux icebergs. Il rappelle les rites ancestraux des Inuits, regrette l'irruption dans ce monde des civilisations judéo-chrétienne et américaine.
Lu par : Mireille Olivet
Durée : 5h. 36min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 76483
Résumé:Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s’annonce en s’appuyant sur des exemples concrets et d’autant plus saisissants qu’ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, « cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme », notamment en matière d’eugénisme, est déjà à l’œuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l’humanisme au profit d’une déconstruction de l’homme délibérée.
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 1h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36946
Résumé:L’anarchisme a ses dévots incapables de penser sans le secours du catéchisme fabriqué par l’historiographie dominante du militantisme. Si l’on veut l’envisager en dehors des clous, il faut moins croire la légende que découvrir l’histoire de ce formidable mouvement dans l’histoire. Afin de construire l’anarchie dans les actes et lui donner son actualité, allons au-delà du catéchisme à l’aide d’une théorie contemporaine : le postanarchisme. Cette expression recouvre toute pensée qui conserve un certain nombre des idéaux de l’anarchisme classique, mais les dépasse au profit d’une pensée libertaire contemporaine.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 4h. 39min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 71955
Résumé:On peut vivre selon Lucrèce. Son poème est d'ailleurs une proposition existentielle faite à son dédicataire Memmius. Le philosophe propose en effet une conversion, autrement dit : une vie nouvelle faisant suite à l'ancienne qu'on abandonne après avoir compris ce qu'il y avait à comprendre, initié par un sage qui nous transmet son savoir. Ici : que le réel est matériel, qu'il n'est fait que d'atomes qui tombent dans le vide et de rien d'autre ; que cette physique de l'ici-bas dispense d'une métaphysique de l'au-delà ; que la religion est superstition et qu'il faut lui préférer la philosophie ; qu'il faut donner au corps ce qu'il demande dans la limite où ce qu'on lui donne ne l'asservit pas ; que l'amour est un remède à la passion ; que la sagesse est atteignable et qu'elle consiste en une arithmétique des plaisirs accompagnée par une diététique des désirs ; qu'il n'y a ni enfer ni paradis mais juste un monde immanent et tangible ; que la mort n'est pas à craindre puisqu'elle n'est qu'une modification de la matière et non sa suppression ; que le réel est tragique et que le savoir confère de la sérénité ; que le paradis existe sur terre pourvu qu'on le construise avec détermination. Ce livre pend donc la forme d'une série de neuf lettres comme autant d'invitations à une sculpture de soi.
Durée : 5h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66330
Résumé:Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée. Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques. Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel. Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature. Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement. Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme. Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir. Qui dira que nous n'y sommes pas ?
Durée : 3h. 36min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 20715
Résumé:S'il est un mythe à déconstruire, c'est bien celui du marquis de Sade, porté aux nues par l'intelligentsia depuis le début du XXème siècle. Comment a été construite la légende du divin marquis? Contre la vérité des faits historiques, contre la justice (qui l'a emprisonné pulsieurs fois), contre ses propres écrits mêmes, Sade est devenu un modèle, un sage visionnaire, un philosophe précurseur du XXème siècle. Il a inspiré et passionné un nombre incalculable d'intellectuels, de Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers. Comment est-il possible qu'à quelques rares exceptions près, le Marquis soit devenu l'idole de tous? On doit ceci à Apollinaire, rédacteur de la préface hagiographique d'un recueil de textes de Sade choisis (par lui-même) en 1909. Il construit ainsi, sans grande connaissance des oeuvres de l'auteur, le mythe du marquis, qui tient lieu d'histoire. Parce que les mots et les faits doivent primer sur les légendes poétiques, Michel Onfray entreprend sa contre-histoire. Il rappelle combien Les 120 journées de Sodome sont d'une perversité abjecte et procèdent d'une pulsion de mort ; il souligne que Sade est un Jacobin d'occasion, méprisant le peuple dans ses écrits et converti par opportunisme ; que ses actes de délinquants sexuels ne sont ni des détails ni des » badinages » mais des comportements cruels et barbares plusieurs fois condamnés (et plusieurs fois étouffés), etc. Contre-légende après contre-légende, il pose des pierres dans le jardin de Sade et de ses partisans aveuglés.
Lu par : Béatrice Loyer
Durée : 9h.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 67326
Résumé:Une histoire mondiale de la philosophie en 34 tableaux, de Pythagore à Derrida en passant par Sénèque, Pascal, Kant et Sartre. Chaque portrait tente de saisir l'essence de leur pensée et de synthétiser une idée à travers un détail emblématique tel que le gant de Machiavel, la coupe de Socrate et la plume de Voltaire.
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36541
Résumé:Un essai dans lequel l'auteur livre ses réflexions sur la campagne présidentielle de 2017. Critiquant les mécanismes politico-médiatiques classiques, il défend notamment le libre arbitre et l'indépendance intellectuelle.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 6h. 17min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 20774
Résumé:Parcer qu'il ose tenir le cap de l'idéal dans un monde où le vice invite au reniement, Don Quichotte incarne la figure même du héros. Cette passion furieuse pour les idées au détriment de la réalité a pourtant un sens moins chevaleresque et plus philosophique: le personnage de Cervantès est l'homme pour qui "le réel n'a pas eu lieu". Déclarant la guerre au banal, il veut le merveilleux, le romanesque: des géants plutôt que des moulins à vent, un château plutôt qu'une auberge crasseuse, une belle jeune femme plutôt qu'une vieille servante poilue... Ce chef-d'oeuvre du XVIIe siècle, d'une inaltérable modernité, est le grand roman de la dénégation. Que nous apprend-il sur cette attitude ô combien contemporaine? Michel Onfray y répond dans le premier tome de sa "Contre-histoire de la littérature".