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Tina, Simon, Rachid et la politique, la vraie !

Résumé
La politique ne se résume pas à des débats à l'Assemblée et à des petites phrases disséquées dans la presse. C'est dans la vie quotidienne qu'elle prend tout son sens. Puis-je aimer qui je veux? Aller où je veux? Dois-je accepter tous les ordres qu'on me donne, même injustes? Donner sa voix par le vote est important, mais la faire entendre l'est tout autant. Dans ce livre, de jeunes lycéens sont confrontés à des situations fictives qui pourraient être les vôtres ; en cherchant des réponses à leurs questions, ils réalisent à quel point le cadre politique est déterminant puisqu'il oriente les lois et régule l'organisation de la société. Chaque récit est ainsi accompagné de documents et d'informations destinés à aider la réflexion. Dans une seconde partie, le livre analyse le fonctionnement de la démocratie et évoque les formes d'action possibles.
Durée: 5h. 9min.
Édition: Arles (Bouches-du-Rhône), Actes Sud junior, 2011
Numéro du livre: 32644
ISBN: 9782742796236

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Lu par : Marion Martin
Durée : 7h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23485
Résumé:La discrimination négative n’est pas le fait de sociétés qui instituent en droit des différences de traitement entre les individus en raison de leur origine, de leur rang ou de leur religion. Elle est au contraire le fait de sociétés qui proscrivent formellement ce type de différenciations, mais les pratiquent massivement. Telle est la contradiction que donne à comprendre la situation des « jeunes de banlieue » aujourd’hui en France, singulièrement lorsqu’ils sont « issus de l’immigration ». Revenant sur les émeutes de l’automne 2005, Robert Castel analyse ici les mécanismes de stigmatisation et de relégation qui tiennent ces populations en marge d’une citoyenneté pleine et entière, au mépris des principes fondamentaux de la République. Si l’on veut appeler les choses par leur nom, c’est bien à un retour de la race sur la scène politique et sociale que l’on assiste aujourd’hui.
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23502
Résumé:Café, thé, chocolat, riz, jus de fruits, épices mais aussi jeans, tee-shirts, couettes, ou encore gel douche, des centaines de produits du quotidien, souvent distribués en grande surface, sont estampillés "commerce équitable". Or, devant la multitude des marques fleurant bon l'alter-mondialisme et l'exotisme bio, il arrive au consommateur de douter : l'étiquette "commerce équitable" ne serait-elle pas une invention marketing destinée à glisser quelques kilos de bonne conscience dans les rayonnages des supermarchés ? Joaquin Munoz, directeur général de Max Havelaar - France, organisation non gouvernementale dont le logo est aujourd'hui présent sur plus de 2000 produits, répond sans langue de bois aux multiples interrogations suscitées par cette nouvelle utopie concrète. Enjeux et impacts mais aussi polémiques et avenir, cet essai pratique et dictatique décrypte le commerce équitable pour nous permettre d'en faire une réalité durable.
Durée : 10h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21137
Résumé:Ils s'appelaient autrefois Wendel, Schneider, Rothschild, plus tard Michelin, Renault, Citroën, Boussac ou Dassault. Aujourd'hui, ils se nomment Ernest-Antoine Seillière, Bernard Arnault, François Pinault, Claude Bébéar ou Jean-Luc Lagardère. Ils étaient, ils sont toujours quelques dizaines de grands patrons, maîtres du pouvoir économique, et bien décidés à peser de tout leur poids sur les destinées de la société française. Depuis que la République s'est installée en France, cette élite patronale n'a jamais cessé d'exercer une influence souvent décisive sur le fonctionnement de la démocratie. C'est à une poignée de grands hommes d'affaires libéraux que l'on doit la stabilisation financière du régime républicain dans les années 1870. C'est grâce à la mobilisation de quelques grands industriels de la métallurgie ou de l'automobile que la France a pu se lancer dans l'effort de guerre en 1914. C'est avec un certain nombre d'entre eux que le régime de Vichy est entré dans la voie de la collaboration et ce sont eux qui se sont lancés dans la bataille de la reconstruction. C'est un peu à cause d'eux que les espérances de la gauche se sont brisées, au moment du Cartel des gauches, du Front populaire, et se sont infléchies après 1981. Ce sont eux qui ont gagné le combat de l'économie de marché. Qui sont ces hommes, qui sont ces maîtres de l'économie, assez puissants pour influencer les princes qui nous gouvernent ? Que valent les mythes qui les accompagnent, depuis le complot des banques juives jusqu'aux nouvelles deux cents familles ? Comment cette oligarchie patronale s'est-elle renouvelée, organisée depuis un siècle ? Qui sont ses alliés, ses confidents, ses serviteurs ? Quelles sont leurs armes pour convaincre, pour protester, pour imposer, et quels sont leurs réseaux d'influence ? Qui ont-ils fréquenté, qui ont-ils financé, qui ont-ils corrompu pour parvenir à leurs fins ? En somme, peut-on vraiment les considérer comme un " cinquième pouvoir " ? Pour répondre à ces questions, Jean Garrigues a remonté le fil de notre histoire contemporaine, depuis les années de fondation de la IIIe République jusqu'à nos jours. Il a épluché les archives et retracé le parcours comme les idées des acteurs de ce grand jeu. Sans a priori mais sans tabou, sans diabolisation mais sans complaisance, voici l'histoire de ces hommes d'influence, qui ont joué un rôle de premier plan dans la vie politique de la France contemporaine.
Lu par : Michel Audierne
Durée : 10h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22679
Résumé:Le témoignage d'hommes et de femmes dont l'altruisme est une seconde nature.
Durée : 4h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22737
Résumé:Ils s'appellent Messier, Murdoch, Lagardère, Bouygues, Berlusconi, Baudecroux. Les Média-maîtres sont au centre d'une gigantesque bataille pour le contrôle de l'information. Les technologies numériques ont radicalement modifié la gestion, le contrôle et la finalité des médias. Aujourd'hui, on commence dans la télévision et on finit dans le commerce électronique. On dirige un quotidien et on se retrouve actionnaire d'une chaîne de télévision locale. La concentration bat son plein. Et cela ne fait que commencer : les survivants seront rares. Les mastodontes des télécommunications, de l'informatique et les nouveaux géants de l'Internet se jettent à présent dans la mêlée. Pour alimenter les tuyaux - câbles, réseaux informatiques, téléphones, satellites-, chacun tente d'acquérir une parcelle du contenu véhiculé par les médias. La mutation d'Internet a commencé. Demain, avec des capacités de transmission cent fois supérieures, la toile mondiale absorbera tous les médias. Ce livre dresse le portrait de ces conquistadores du nouveau monde numérique. A travers la télévision, la radio et la presse, il dessine les contours des grands groupes de médias, de leurs actionnaires et de leurs dirigeants. Au travers des fusions, des acquisitions, des amours et des haines entre grands patrons, il raconte la guerre du tout-média.
Lu par : Albane Cain
Durée : 4h. 54min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22747
Résumé:Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques. Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l'instituteur ressemblait à celle du curé. A partir des années 1970, sous l'effet d'une double révolution - celle de la société et celle des idées, - chacun a pris l'habitude de définir ses propres critères du bien et du mal. le résultat, aujourd'hui, c'est que les règles collectives s'effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l'intérêt personnel. Une tendance encouragée par le moralement correct : cette mentalité, entièrement fondée sur l'exaltation de l'individu, prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions. Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste sur tous les plans - des banlieues à l'école, de l'Etat à la famille, du travail à la culture - il faudra bien réinventer des codes communs. Et sans doute renouer avec la morale élémentaire qui a longtemps garanti la stabilité du lien social.
Lu par : Etienne Maignen
Durée : 10h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22758
Résumé:Voilà un livre qui ne se contente pas des constats habituels sur la crise du syndicalisme. L'auteur, chercheur à l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires), fait une analyse plutôt critique de la situation française. Selon lui, les syndicats ont conclu un véritable "pacte faustien" avec l'Etat au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont accepté l'instauration de critères de représentativité qui autorisent des syndicats minoritaires à signer des accords. Ils ont également admis le principe de la représentation proportionnelle, qui les place "dans un état de concurrence permanente" et favorise la "guerre de tous contre tous". Chaque syndicat est en effet incité à se démarquer idéologiquement et tactiquement des autres organisations de salariés et à dénoncer leur action, plutôt qu'à travailler avec elles. Ces règles ont permis aux centrales syndicales reconnues comme représentatives d'être assurées de leur survie, en dépit de la baisse de leur nombre d'adhérents. Mais cela les a également menées à abandonner leur fonction de représentation des salariés et à laisser l'Etat mener la danse à leur place. Résultat: même si elle est également liée à d'autres facteurs économiques et sociaux, la crise du syndicalisme a été "plus précoce et plus radicale" en France que partout ailleurs en Europe.
Lu par : Daniel Chevalier
Durée : 1h. 30min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22878
Résumé:Régis Debray, pour qui la République est aussi une idée abstraite, une transcendance immanente ayant besoin d'emblèmes, d'apparat et de rites, croise le fer avec la société du spectacle, plus proche de l'ambiance peep-show que du forum raisonné. On savait le pouvoir des images, et la démocratie d'aujourd'hui n'empêche pas le pain sec des crédulités, du tape-à-l'œil, du take it easy. La fatigue culturelle conduit du Général-micro au Président-photo. Comble : ni la politique « béhachélisée » ni la démocratie ne jouent plus leur rôle. Un rôle symbolique et non diabolique, d'union et non de division, de distance et non de frénésie. Alors macabre, brute et émotionnelle, obscène, plate et naïve, hors du temps est la nouvelle donne d'une société pénétrée jusqu'à la moelle par le souci économique du va-t-en-guerre pour une place. Pour le médiologue Debray, et c'est tout l'objet de son opuscule aux accents valériens, force est à redonner aux réalités liant métaphysiquement les hommes pour en faire des citoyens.
Lu par : Louis Belon
Durée : 8h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25310
Résumé:L'auteur étudie la sous-culture (mode de vie, comportements, prises de risque, activités délinquantes et festives, système de représentation) des groupes fermés touchant une partie de la jeunesse. Ces analyses concernent nombre de jeunes de milieu populaire précarisé, avec un effet miroir grossissant pour les bandes, eu égard à l'absence d'interlocuteurs extérieurs et au système de normes déviantes du groupe. Les situations de prise de risque inconsidéré au volant sont éclairantes quant à la compréhension de leur comportement.
Durée : 2h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23462
Résumé:On a beaucoup dit que l'éducation donnée aux enfants du siècle dernier les a chargés d'un sentiment permanent de culpabilité aux conséquences désastreuses. On a dit aussi qu'il fallait éduquer chez l'enfant la capacité de prendre des responsabilités, tout en bannissant chez lui toute idée de faute. Mais aujourd'hui, où en sommes-nous de cette éducation qui semble avoir évacué la morale et les interdits ? Que disent parents, voire grands-parents, devant ce cadre nouveau ? À partir d'une longue expérience de thérapeute auprès des enfants, Nicole Fabre s'interroge : et si la moindre insistance mise aujourd'hui sur la culpabilité en faveur du sens de l'autonomie n'était pas une chance, une vraie possibilité pour éduquer nos enfants en faveur d'un nouveau sens moral, plus apte à favoriser leur liberté et leur épanouissement ?
Lu par : Benjamin GUY
Durée : 6h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24499
Résumé:« Si vous n’êtes romain, soyez digne de l’être. » Pendant quinze siècles, ce vers de Corneille a porté l’ambition française : être reconnue comme l’héritière de Rome, de son Etat, de sa langue, de sa manière unique d’assimiler les étrangers – à la fois hautaine et égalitaire – et même de sa façon d’imposer la paix en Europe. Dans son style à la fois documenté, précis et paradoxal, Eric Zemmour raconte cette obsession autour de laquelle s’est tissé notre roman historique national. Philippe Auguste, Louis XIV, Napoléon, Clemenceau croient toucher au but. Mais à chaque fois un croc-en-jambe les fait chuter, tantôt la puissance anglo-saxonne – notre « Carthage » – ou bien la force allemande – notre meilleure élève. A chaque fois aussi, la France s’invente des raisons d’y croire à nouveau, que celles-ci s’appellent les colonies, De Gaulle ou l’Europe. Sauf qu’aujourd’hui la mécanique impériale est cassée. Comme si nous vivions déjà à l’heure de la chute de l’Empire, submergés par de nouveaux « barbares »…
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 9h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21404
Résumé:36, quai des Orfèvres. Au cœur de Paris, c'est le siège de " la maison de la mort " : la Brigade criminelle. Jusqu'à présent, les policiers de cette brigade restaient une énigme, cultivant la discrétion, préservant le secret. Pourtant, la fascination générale pour les faits divers les place à longueur d'année sous les feux des projecteurs. Combien de romans ou de films noirs ont-ils inspirés ? Ce livre, véritable enquête intime au sein de l'institution policière, entend leur donner la parole pour la première fois, fouiller leur passé et leur présent, leurs motivations, leurs regrets et leurs peurs, car on ne sort pas indemne d'une fréquentation quotidienne de l'atroce. Pierre Jouve a réussi à convaincre les chefs de la " Crime " de dévoiler le fonctionnement intime de cette machine à combattre le meurtre. De Richard Durn, l'auteur du massacre de Nanterre, à Guy Georges, le serial killer de jeunes femmes, en passant par les caïds du Milieu et les tristement " banales " affaires de meurtre, les policiers de la Brigade criminelle livrent leurs émotions à vif et nous emmènent dans les duretés inouïes de ces confrontations, généralement dissimulées pour préserver les citoyens. Brigade d'élite, historique, la " Crime " est faite de chair, d'intelligence, d'échecs, de subtilités et de brutalités. Elle porte pourtant un regard sans concession, mais optimiste sur la République, sur la société, sur nous-mêmes, du fond du puits judiciaire et criminel dans lequel elle est immergée.