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La philosophie en hiver

Résumé
Une passion (la philosophie), une atmosphère (l'hiver), un génie (Spinoza). Avec ces trois brins, Ricardo Menéndez Salmon tresse deux histoires séparées par trois cents ans, mais unies par les deux grandes pulsions humaines, l'amour et la mort. Les deux héros ont en commun d'être espagnol à Amsterdam : Spinoza est surnommé l'Espagnol parce qu'il vient de la péninsule ibérique. Ils ont aussi la pauvreté en partage : l'inventaire des biens terrestres que laisse Spinoza à sa mort serre le c?ur tant la précarité de son existence s'y révèle. La philosophie ne nourrit pas son homme mais réchauffe-t-elle en hiver ? Prenant pour prétexte l'existence grise d'un érudit espagnol qui enterre ses illusions à Amsterdam et celle de Spinoza, qui aima et mourut dans cette même ville, La Philosophie en hiver peut être lue à la fois comme la confession d'un malaise, une biographie atypique et une enquête policière où coexistent la digression philosophique, l'image expressionniste et la fresque historique. Un récit précieux, brillant et rare.
Durée: 2h. 15min.
Édition: Paris, Jacqueline Chambon, 2011
Numéro du livre: 32525
ISBN: 9782330002145

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Lu par : Philippe Lion
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Lu par : Cathy Spicher
Durée : 6h. 11min.
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Résumé:L'enfant n'eut pas le temps d'avoir peur. Tous les ressorts de la survie se détendirent en lui. Il palpa la paroi dans son dos à la recherche d'il ne savait quoi : une porte qui n'existait pas ou une mère qui lécherait ses blessures. Les flammes illuminèrent l'intérieur de la tour, et l'espoir traversa son corps de toutes parts quand il distingua une ombre étroite verticale juste en face de là ou il se trouvait. En un temps dont il ne contrôlait plus l'écoulement, il atteignit l'ombre. Là-haut, il laissa passer les heures, noirci mais vivant, sans savoir comment interpréter la torture à laquelle il avait été soumis.
Lu par : Elisabeth Celton
Durée : 2h. 9min.
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Numéro du livre : 72836
Résumé:Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d'un puits de terre, au milieu d'une forêt. Ils tentent de s'échapper, sans succès. Ils parviennent à survivre aux loups, à la soif, aux pluies torrentielles, mais le Petit s'affaiblit de jour en jour. Le Grand sait qu'il doit sauver son frère, quitte à sacrifier sa propre vie.
Durée : 5h. 2min.
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Résumé:Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l’aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l’honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu’ils ne devraient pas. Ceux d’Àngela, qui n’a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d’un cœur entier a un cœur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d’observer. Ou d’autres encore. Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l’oubli.
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Durée : 25h. 16min.
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Résumé:Comment écrire sur ce qui nous dépasse ? Comment fixer par des mots les épiphanies, ces instants de transcendance qui déterminent le cours d’une vie ? Ces expériences se nourrissent de mystère, elles sont insaisissables, évanescentes, elles ne peuvent être réduites aux mots, toujours traitres, toujours approximatifs ! Elles cessent d’être lumineuses dès qu’elles sont couchées sur le papier. Voici le roman fou, drôle, cruel, et terriblement émouvant d’un écrivain monumental trahi par les mots, à la poursuite d’une vérité impossible
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6465
Résumé:Inventant sous nos yeux le plus véridique des contes, Torrente Ballester entre en scène et, avec l'aplomb d'un témoin sûr de son fait, nous décrit l'attrait fatal qu'une sirène, depuis les temps les plus reculés, exerce sur les beaux jeunes gens de la famille des Mariño. Puis, par des lacets où l'obsession, l'interdit et le désir composent le plus subtil des pièges, il montre comment la malédiction, au beau milieu du XXe siècle, en vint à se réaliser une dernière fois. "L'imaginaire ? C'est tout simplement une partie de la réalité !" lança un jour Torrente Ballester à un groupe d'universitaires venus débattre de son oeuvre. On ne saurait mieux dire en quelle estime l'écrivain espagnol tient la mystification. Tel un condensé de son art, en moins de cent vingt pages le conte de la Sirène est certainement la plus belle miniature qu'exécuta jamais ce virtuose du faux et du vrai !