Contenu

De l'érotisme considéré dans ses manifestations écrites et du point de vue de l'esprit moderne. Précédé de, Voici venir l'amour du fin fond des ténèbres, par Annie Le Brun

Résumé
Dans ce court texte écrit en 1923 pour le collectionneur Jacques Doucet, Robert Desnos fait un état des lieux de la littérature érotique, ou plus particulièrement de la place de l'érotisme et de sa perception dans les écrits depuis l'Antiquité. Il va à l'encontre des conventions et propose une interprétation qui revient sur les légendes et autres préconçus, une interprétation " moderne " qui bouscule les conventions, comme le souligne le titre complet De l'érotisme, considéré dans ses manifestations écrites, et du point de vue de l'esprit moderne. Tout d'abord il propose une définition de l'érotisme avant d'aborder son apparition dans les écrits de façon chronologique en dégageant des époques et des courants différents. Il s'appuie sur le postulat qu'il y a un avant et un après Sade, et structure son texte en fonction de cet axe central. Ainsi, il aborde des oeuvres (Baffo, Crébillon, Choderlos, Apollinaire, etc.) et fait des recoupements parfois inattendus. Desnos dessine un panorama duquel il dégage une philosophie de l'érotisme et montre une expression poétique de l'amour. Précédant De l'érotisme, le texte de présentation d'Annie Le Brun, Voici venir l'amour du fond des ténèbres, paru pour la première fois dans les Cahier Robert Desnos et dans lequel elle analyse le texte de Desnos, le commente, et va plus loin que Desnos lui-même. Elle poursuit l'entreprise en y inscrivant les œuvres de ce dernier, ainsi que le cheminement qui a conduit le poète à écrire ce manifeste.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 2h. 5min.
Édition: Paris, Gallimard, 2013
Numéro du livre: 31907
ISBN: 9782070140237

Documents similaires

Lu par : Denis Gey
Durée : 45min.
Genre littéraire : Poésie
Numéro du livre : 26665
Résumé:Une anthologie de poèmes de Desnos.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 2h. 54min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 79627
Résumé:La foufoune est révolutionnaire, not so in love ces jours ci, étoile marine, au bois dormant. La foufoune est au doigt mouillé, ou du grand large, ou de la nuit rouge. Elle est amoureuse, mais voilà... Elle est des premiers temps.Et si le sexe des femmes était à la fois l`origine du monde et son centre ? C`est explorant cette question que Léonora Miano conçoit les dix épisodes des Aventures de la foufoune, une série de monologues portés par l`expérience intime des femmes. On y découvre la véritable histoire des commencements du monde, des rites initiatiques, des tranches de vie réjouissantes ou cruelles, ayant toujours en leur coeur le sexe d`une femme. Léonora Miano porte, avec rage, humour, insolence, dans une langue parfois crue, les voix de la liberté des femmes, qu`elles soient subsahariennes ou d`ailleurs. Une exploration sensuelle, jubilatoire, subversive, troublante, qui donne à penser autant qu`à ressentir. Un ouvrage d`une étonnante beauté.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 3h. 46min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70395
Résumé:Etiemble, ici, ne mâche pas ses mot ni ne réprime ses colères. Il condamne sans appel la pornographie (et ses marchands) qu'il tient pour "le plus sûr ennemi de l'amour". Mais loin de lui l'intention de prôner le puritanisme et la chasteté. Dans ce livre, avec la verve et l'érudition d'un grand polémiste, il s'agit seulement de réapprendre à distnguer ce qu'en ces années confuses, on se prend à confondre. "Préfacier de la Vita Sexualis, ajoute Etiemble, j'écrivais jadis: ce n'est point en accumulant les mots sanieux et les situations repoussantes qu'on obtient les oeuvres les plus fortes concernant la vie charnelle. Aujourd'hui, je persiste et me contresigne. Car la pornographie c'est notamment le contraire de l'érotisme qu'il ne faut pas, lui, condamner à la légère." Qui donc, qprès avoir lu Etiemble, s'y risquerait encore ? La pornographie remise à sa place, l'érotisme passionnément célébré, comme il le fut dans l'histoire, d'une civilisation à l'autre, on verra comment l'auteur arrive à parler d'un sujet malaisé entre tous: l'amour.
Lu par : Anne Ballandras
Durée : 2h. 54min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70291
Résumé:En 1972, un jeune éditeur de 28 ans prend contact avec un écrivain un peu oublié qui en a 63. L'un est un passionné, à la recherche d'incunables publiés sous pseudonyme, l'autre un sauvage qui, cependant, se pique au jeu, et voit renaître une part oubliée de son oeuvre. Au "Cher Monsieur" des premiers échanges succède vite un "Mon vieux Guérif" , qui devient une tradition. François Guérif sera l'éditeur de Malet, et leur amitié se poursuivra jusqu'à la mort de l'écrivain. Dans ses lettres, Léo Malet ressemble étrangement à son héros Nestor Burma : ironique, caractériel, tendre et filou, avec un goût prononcé pour l'érotisme. Quant aux savoureuses dédicaces-collages néo-surréalistes de Léo Malet à François Guérif, elles témoignent de la complicité qui unit les deux hommes. Accompagnant le témoignage de la vie quotidienne de l'écrivain Léo Malet, cette correspondance embrasse les thèmes de la création littéraire, du métier de l'édition et de la cinéphilie.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 2h. 31min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14646
Résumé:Sous forme d'une sorte de poème, c'est ici non pas l'auteur mais le livre lui-même qui s'adresse au lecteur, et lui propose un contrat : couper pour un moment tout lien avec le monde extérieur, et se laisser porter par les phrases. Le voyage qu'il nous propose nous fait survoler la terre et la mer, les déserts, les montagnes, les villes. Religions, fascination pour la technologie, drogues : tout ce que les hommes cherchent pour s'évader d'eux-mêmes défile au long des pages. Le livre, quant à lui, affirme qu'il peut lui aussi nous aider à sortir de nous-mêmes, mais en nous respectant, en nous laissant libre de mener notre quête intérieure. Réflexion sur le rapport du lecteur au livre dans sa matérialité et son intimité...
Lu par : Serge Vulliens
Durée : 6h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 9024
Résumé:Un texte est quelque chose d'unique, de non répétable, mais contenant également d'autres textes, offrant une série de traces qui peuvent être développées selon de nombreuses directions. En ce sens, chaque oeuvre littéraire est un « roman noir » dont la solution est toujours ailleurs, dans la capacité de déduction du lecteur-enquêteur. Les grands livres sont, à l'évidence, ceux qui autorisent les chasses au trésor les plus gourmandes. "Pinocchio" possède, justement, une charge symbolique, énigmatique et allégorique inépuisable : il dit « beaucoup plus que l'intrigue serrée de la fable le laisse supposer ». Giorgio Manganello a reparcouru Pinocchio, le « livre parallèle » qui en est résulté n'est pas seulement une prestidigitation d'écrivain origninal à l'excès qui, armé d'imaginatifs paradoxes, parvient toujours à saisir la réalité et les conventions en tout genre. Dans ces pages, il n'est pas seulement question de la marionnette, de Geppetto et de la petite Fée, mais de nous-mêmes, aujourd'hui, travestis et masqués, protagonistes d'un ballet de transgressions, de ruses et de bonnes intentions.
Durée : 1h. 39min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 65435
Résumé:« Sans esprit de sérieux mais sérieux en tout ce qu'il touche, Erik Orsenna se montre tel qu'en lui-même dans ce recueil sur-vitaminé d'images et d'idées. Chez lui, l'humour est ami de la profondeur. Écrivain-voyageur, reporter d'inquiétude et parfois de colère, grammairien anti-jargonnant, vénérable curieux invétéré, cet éternel jeune homme en habit vert est un caméléon du savoir. Et plus il sait, plus il partage. C'est un professeur qui parle à voix douce, et comme tous les conteurs, il vous entraîne là où il a choisi de vous emmener, de la banquise du Grand Nord au grand froid des prisons, des frontières de l'Europe à la forêt de Zika où règnent d'inquiétants moustiques. Toujours apprendre, toujours comprendre, ce pourrait être la devise de ce mousquetaire des mots qui n'est jamais si heureux qu'en sortant de lui-même pour y trouver de quoi nous rassasier, nous émouvoir, nous épater. »
Lu par : Michel Joyet
Durée : 1h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14390
Résumé:Philippe Dubath appartient à trois familles. La première, c'est la sienne qu'il aime inconditionnellement. La deuxième est, celle des clowns, c'est la profession de son épouse et des poètes qui lui ont donné le goût de l'innocence et des mots. La troisième est celle du ballon rond dont Zidane est aujourd'hui le principal ambassadeur ou plutôt le principal artiste. En effet, Zidane a élevé le football au niveau des Beaux-Arts. Des amours qu'il faut partager. Des vies qui se recoupent dans l'emploi du temps, qu'il faut marier avec les mots. Avec ce livre, Zidane et moi dont le sous-titre requiert une importance singulière: Lettre d'un footballeur à sa femme, l'auteur tisse un fil d'Ariane entre le devoir et le plaisir. Nonante minutes de lecture qui constituent le concentré de ses amours où les vies se confondent pour n'en former qu'une seule. Le but est atteint.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18476
Résumé:En fait d'Odyssée, il semble que le retour d'Ulysse à Ithaque tienne davantage de l'école buissonnière et qu'il soit plutôt hâté par l'annonce de l'infidélité de Pénélope. Mais que dire lorsque l'on vous somme de justifier une absence de dix ans ? Peu de choses, suggère Giono, un mensonge... Ainsi naît l'Odyssée. Dans ces pages merveilleuses de poésie, Giono célèbre un monde où, à travers les dieux, l'homme et la nature entrent en communion profonde.
Durée : 2h. 13min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14225
Résumé:Giono s'intéresse depuis longtemps à l'institution judiciaire (...) Il pense qu'une des missions de l'écrivain est de traquer l'injustice (...) Aussi accepte-t-il quand André Parinaud, directeur de l'hebdomadaire Arts, lui demande de couvrir le procès, qui va s'ouvrir aux Assises de Dignes (...) L'affaire Dominici, dans la trajectoire de Giono, se situe sur la ligne qui va d'Un roi sans divertissement à Ennemonde: celle d'un univers où la réalité est tout naturellement monstrueuse. (Pierre Citron. Giono. Éditions du Seuil, 1990, p.489-491)
Lu par : Manon
Durée : 3h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 30709
Résumé:Notre époque déserte les livres mais se prend de passion pour Montaigne. Jamais il n'a suscité un pareil flot d'ouvrages, des plus accessibles aux plus érudits, tous pénétrants, alertes, et même, certains estampillés à bon droit succès de librairie. Prudence, néanmoins. Cassandre malgré moi, me reprochant ce que je redoute, j'entends un chant du cygne dans cet enthousiasme. En classe, on n'enseigne presque plus les Essais. Le public célèbre-t-il ce qui va disparaître ? Montaigne incarne le pouvoir créateur du verbe auquel nous ne croyons plus, mais dont, souterraine, la nostalgie nous reste. Dans la serre où prolifèrent les chiffres que nous cultivons comme aucune civilisation avant nous, il nous manque un supplément d'âme. On le loge dans le désir sans bornes de biens superflus : illusion désormais évidente que dénonçait le petit châtelain chauve à la moustache fournie, presque toujours vêtu de noir et de blanc sous sa calotte, qui parlait comme il agissait, écrivait comme il parlait, et s'essayait à vivre selon la nature. Dire adieu à Montaigne serait troquer l'humanisme qui s'attache à son nom contre un futur strictement prosaïque, où l'humanité, enclose dans sa bulle étanche, se penserait maîtresse de l'univers, sans limites à sa toute-puissance. C'est ce qui se joue au-delà des Essais.
Durée : 1h. 26min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 77715
Résumé:Publié en 1927 et initialement destiné à constituer une préface de Lucien Leuwen, ce texte est le portrait d'un écrivain partagé entre le souci d'entrer dans la gloire et l'orgueil d'être unique. Ce questionnement conduit Valéry à une réflexion sur la sincérité et sur la foi.