Contenu

En France

Résumé
F. Aubenas arpente les plages du Sud-Est, les banlieues et les villes du Nord, à la rencontre de la "France d'en bas". Elle essaie de saisir l'humain et le ton gouailleur, désabusé voire révolté de ses interlocuteurs : chômeurs, parents d'élèves, jeunes filles de banlieue, électeurs de gauche ou du Front national, etc. ©Electre 2015
Durée: 6h. 12min.
Édition: Paris, Ed. de l'Olivier, 2014
Numéro du livre: 29787
ISBN: 9782823607758
CDU: 301

Documents similaires

Durée : 3h. 17min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68718
Résumé:La critique des médias est à la mode : tribunes libres, pamphlets, émissions parodiques dénoncent - à juste titre - les journalistes aux ordres, les manipulations de l'information, l'emprise de la « pensée unique »... Et pourtant, rien ne change : nombre de lecteurs et de téléspectateurs partagent ces indignations, sans modifier pour autant leurs habitudes de « consommation » des médias. Et ces derniers, loin d'être ébranlés par ces critiques, semblent même en être confortés. C'est ce paradoxe surprenant qu'explore cet essai original, fruit de la collaboration entre une journaliste et un philosophe. À partir de nombreux exemples puisés dans l'actualité récente - du fonctionnement des « Guignols de l'info » au traitement du conflit algérien ou de la guerre au Kosovo -, Florence Aubenas et Miguel Benasayag livrent une analyse décapante des mécanismes de fabrication de l'information et de leurs effets. En montrant la façon dont l'idéologie de la communication façonne le travail quotidien des journalistes, ils mettent à jour les illusions qu'elle véhicule : l'obsession de la recherche des « faits vrais », l'idéal de transparence, loin de mieux rendre compte du réel, contribuent à le rendre inintelligible. Et la « révélation » des scandales, loin d'entraîner des révoltes citoyennes, contribue à fabriquer une société de l'impuissance. Pour sortir de ces impasses, pour sortir aussi du confort illusoire du radicalisme « anti-médias », les auteurs explorent les voies de ce que pourrait être un autre journalisme, un autre rapport des citoyens à l'information.
Lu par : Pascale Naux
Durée : 11h. 9min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75377
Résumé:Initialement publiés dans Le Monde, des articles qui retracent des événements majeurs des années 2015 à 2022 en France et à l'étranger, du mouvement des gilets jaunes à la guerre en Ukraine en passant par le grand confinement de 2020.
Durée : 5h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 17142
Résumé:" La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J'ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j'avais trop à faire là-bas. J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J'ai gardé ma chambre meublée. J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre. ", Florence Aubenas.
Lu par : Pascale Naux
Durée : 6h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70603
Résumé:Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin.
Lu par : Florence Bourqui
Durée : 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 78465
Résumé:Lorsqu'on observe le fonctionnement de la justice de plus près, certaines inégalités sautent aux yeux. Que l'on soit riche ou pauvre, noir ou blanc, homme ou femme, chômeur ou chef d'entreprise, français ou étranger, les chances de se retrouver un jour devant un tribunal et les réponses pénales ne sont pas les mêmes. Basile de Bure s'est retrouvé plongé au coeur de la machine judiciaire au contact des condamnés. Il a pu constater les dysfonctionnements d'une institution qui peine à se remettre en question.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77884
Résumé:Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ? Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ? Elucider ce " mystère de la croissance " permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au " mystère des inégalités ", aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années. Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Lu par : Nicole Roche
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26429
Résumé:Facebook est entré discrètement dans nos vies. Et les a profondément changées. Les réseaux sociaux, Google et consorts ont modifié nos rapports aux autres. Les frontières du public et du privé se sont brouillées. Ce qui ne semblait être que des logiciels geek pour étudiants marginaux est à l'origine d'un changement de norme social. Plus encore, ils peuvent devenir une arme, révolutionnaire, ou d'ordre personnel. Tous connectés, amis, nous voilà réduits à des lignes de code dans un vaste réseau nébuleux. Et d'un clic, on disparaît ! Ou presque... Alors, vous « likez » ?
Durée : 5h. 19min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30200
Résumé:Qui ne s'est jamais posé la question de savoir comment se relever la nuit sans déranger son partenaire ? Grand spécialiste de la sociologie du couple, Jean-Claude Kaufmann revient ici sur l'un des éléments centraux de la relation amoureuse, le lit conjugal. Au cœur du désir charnel, le lit est aussi l'objet de nombreux inconforts : ronflements ou mouvements incessants, l'amour se conjugue parfois difficilement avec le bien-être personnel ! C'est cette contradiction que tente de mettre en perspective le sociologue.
Lu par : Michel Méron
Durée : 8h. 35min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25737
Résumé:
Lu par : Caroline de Rham
Durée : 5h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75407
Résumé:"Mon enfance, je l'ai passée nue, entourée de corps nus. L'été, je rejoignais mon oncle et ma tante dans un petit village naturiste du sud de la France. Ce qui était un geste spontané, presque un réflexe, s'est transformée en revendication, plus tard, quand ma nudité est devenue aux yeux des Autres une transgression, une humiliation (presque chacun d'entre nous a déjà cauchemardé de se retrouver nu devant tout le monde, à l'école ou au travail), une source de fantasmes voire un délit, comme l'est la publication d'un pubis sur les réseaux sociaux. On comprenait comme de l'exhibition ce qui, le plus souvent, relève du camouflage. Le coeur du naturisme, c'est toujours la Nature. C'est elle qu'on vient rencontrer, toucher, sentir. Les pieds nus qui s'abîment sur les rochers. L'herbe jaunie qui griffe les chevilles. Le soleil brûlant qui tombe sur le nombril à midi. L'eau qui file sur les seins et suit les lignes de l'aine que le moustique viendra piquer dans la nuit. La brise du soir qui sèche les cheveux encore humides et caresse le dos. J'ai choisi, comme 2, 5 millions de Français, d'adopter un mode de vie différent. Car le naturisme est aussi bien une philosophie qu'une pratique, dont la nudité n'est qu'un élément. En hiver, les naturistes s'habillent bien sûr, mais ils restent fidèles à des valeurs - l'acceptation du corps, le sens de la communauté, la frugalité, mais aussi la liberté, et avec elle, la revendication d'une contre-culture". M. C. Dans ce récit aux accents d'invitation au voyage, Margaux Cassan nous conduit dans l'univers méconnu du naturisme. Des premières communautés libres formées par des anarchistes au début du XXème siècle aux utopies fanées des années hippies ; du village familial du Vaucluse où elle a passé son enfance au libertinage de l'Ile du Levant, l'autrice dresse une cartographie philosophique et historique de ce mouvement. Son témoignage, parfois documentaire, parfois journal intime, interroge ce que la nudité dit d'une société obsédée par la question du corps, mais incapable de montrer le sien. Dans un monde où le vêtement sert les intérêts de la pudibonderie comme de l'hyper-sexualisation, où il est devenu un marqueur social, qu'est-ce que la vie nue ? Une autre manière d'habiller le monde.
Lu par : Jean-Luc Dupuis
Durée : 9h. 52min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 72160
Résumé:Lorsque leur développement dépasse certains seuils critiques, certaines institutions deviennent les principaux obstacles à la réalisation des objectifs qu’elles visent. Cette « contre-productivité paradoxale », version moderne du mythe de la Némésis (déesse grecque de la vengeance), Ivan Illich en fait ici la théorie systématique à propos de la médecine. Il critique tout particulièrement la diminution de la santé des hommes sous l’effet du développement sans fin de l’institution médicale, en soulignant l’inefficacité globale d’une médecine coûteuse, la perte de la capacité personnelle des individus de s’adapter à des environnements variés et le mythe de l’immortalité qui conduit au déni de la douleur, du vieillissement et de la mort.
Lu par : Diane Perrot
Durée : 6h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 3964
Résumé:De la cuisine de jadis, préparée par les femmes, au feu de bois : chaleur douce, pénétrante, présences tutélaires, la "cuisine du coeur", à la haute gastronomie : un peu froide, esthétique, élaborée par ces messieurs les virtuoses. Du repas solitaire : au restaurant, sur un chantier, dans un parc, la nuit quand on se relève, aux repas de l'enfance : en famille, heureux ou tournant à la tempête. Repas du dimanche, paisible, à "l'Auberge du bel Eté". Ou triste réfectoire gériatrique. Mais il y a aussi ce repas, la Cène ("Prenez et mangez, ceci est mon corps"). Et ce repas encore, à Emmaüs, le soir même du dimanche de Pâques. Repas à Paris. En province. Petits restaurants populaires. Dîners d'apparat. Sandwiches ou grands menus. Cosmique est l'acte de manger ! Haldas dit tout cela, et bien d'autres choses encore : le wagon-restaurant (rêveur), l'avion (désopilant). Repas ratés et festins somptueux. Mais aussi l'amitié, indissociable de tout vrai repas (à l'inverse des "repas d'affaires"). Et il rappelle, en passant, que les mots saveur et savoir ont, en latin, la même origine, sapere. Quels horizons ! Bref, des repas comme manifestation, par excellence, de la condition humaine. Telle est cette légende. Où le quotidien, le burlesque et le sacré, de par la voix de l'auteur ne font qu'un.