Contenu

Chronique de mon erreur judiciaire: victime de l'affaire d'Outreau

Quatrième de couverture
L'affaire d'Outreau : dix-sept personnes accusées de faire partie d'un réseau de pédophilie, un véritable fiasco judiciaire qui a détruit des vies et broyé des réputations. Alain Marécaux était l'un de ces dix-sept accusés... Aujourd'hui, il fait partie des treize personnes qui ont été acquittées. Ce livre-témoignage, il l'a écrit en 2005, à la suite du procès le condamnant à dix-huit mois de prison avec sursis, malgré les témoins en sa faveur et les revirements de ses accusateurs. Un livre qui décrit une descente aux enfers, une vie qui bascule à jamais dans l'horreur et le déshonneur. Depuis, Alain Marécaux a été innocenté. Le 1er décembre 2005, après presque deux ans d'incarcération, une grève de la faim et plusieurs tentatives de suicide, il redevient enfin un homme libre. Mais comment recommencer à vivre après un tel cauchemar ? Dans cette nouvelle édition, Alain Marécaux relate l'après, ou ce que devient un homme qui a tout perdu.

Pas disponible en CD.

Durée: 12h. 48min.
Édition: Paris, Flammarion, 2011
N° de notice: 26073
ISBN: 9782081261686
Collection(s): Document
CDU: 340

Documents similaires

Au printemps des monstres

De:Jaenada, Philippe Lu par:Marianne Pernet
Durée:32h. 48min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Ce n'est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C'est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l'histoire, ne lisez pas la suite : stop ! ) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d'un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées " L'Etrangleur " ; il adresse même aux parents de l'enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C'est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l'écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l'histoire. Mais bien sûr, si c'était aussi simple, je n'aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu'on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu'on désigne.
De:Wassermann, Jakob Lu par:Françoise Dufour
Durée:25h. 27min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Léonard Maurizius, homme de lettres élégant et frivole, est accusé d'avoir assassiné son épouse. Au terme d'un procès tumultueux, le meurtrier présumé est condamné à la prison à vie par le procureur Andergast. Il croupit en prison depuis plus de dix-huit ans lorsque Etzel Andergast, enfant unique du redoutable procureur, féru de justice et d'absolu, et convaincu de l'innocence de Maurizius, demande à son père de reprendre le dossier " Maurizius ". Face à son refus, Etzel part en campagne pour obtenir la révision du procès. Tournant le dos à sa famille et à ses valeurs traditionalistes, Etzel traque l'homme qui pourrait connaître la vérité et se cache sous une fausse identité à Berlin. Fondé sur une célèbre erreur judiciaire, ce chef-d'œuvre, à la fois lucide et romantique, a la grandeur d'une tragédie grecque. Porté par les implications morales et philosophiques de la crise européenne et allemande du début du siècle dernier, L'Affaire Maurizius témoigne des questions qui hantent l'œuvre de Jakob Wassermann : la quête d'ouverture, souvent refusée, et l'affirmation d'une double identité presque toujours suspecte.
De:Dils, Patrick Lu par:Philippe Léchaire
Durée:6h. 14min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Avril 2002. Après quinze ans de détention, Patrick Dils sort innocenté de prison. Il est alors âgé de 31 ans. Condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir avoué le meurtre de deux enfants, il n'a cessé de clamer son innocence. L'adolescent perdu qu'il était lors de son arrestation s'est retrouvé pris dans un engrenage. Des aveux extorqués par la police, des détails omis, un procès mal mené, et il se retrouve confronté à l'horreur de la prison. A une période essentielle pour la construction de sa personnalité, Patrick Dils a dû faire face à la maltraitance et à l'humiliation régissant l'univers carcéral. Dans ce récit dénonciateur au ton grave et poignant, Patrick Dils raconte sans haine comment il a fait l'objet de ce que son avocat appelle " la plus grave erreur judiciaire du siècle ".

Le mur des cons

De:Bilger, Philippe Lu par:Jean-Claude Finot
Durée:4h. 53min.
Genre:Société/économie/politique
Quatrième de couverture:Ancien magistrat et avocat général à la cour de Paris, l'auteur porte un regard sur l'évolution de la magistrature ces quarante dernières années et explique comment les juges, guidés par leur idéologie, ont transformé la justice en une arme politique. L'auteur dénonce le formatage des élèves magistrats, les pressions du pouvoir et les relations ambiguës entretenues avec les médias.
De:Guyot, Marie-Pierre Lu par:Marion Martin
Durée:14h. 2min.
Genre:Histoire/géographie
Quatrième de couverture:Cela pourrait vous arriver. Au départ, un divorce banal entre deux adultes sans histoires. Et puis tout bascule. Le père révèle son vrai visage et entraîne Lauriane, sa fillette de ' deux ans, dans l'horreur. Accusations de maltraitance et de pédophilie contre la mère, expertises gynécologiques et psychologiques multiples, décervelage d'un enfant devenu jouet, gardes-à-vue, enquêtes judiciaires innombrables, enlèvement de l'enfant puis intervention spectaculaire du FBI, le tout à coups de dollars. Karim Kamal ne recule devant rien. Et pour cause, la presse, et pas la moindre, le soutiendra aveuglément durant plus de douze ans. Le Monde, le New York Times, La Tribune de Genève, Paris Match, Libération, France Soir, le Nouvel Observateur, mais aussi la radio et la télévision française et même internationale... la liste des médias qu'il a manipulés est longue. Car l'histoire qu'il a inventée de toutes pièces fait vendre, et tous les ingrédients du polar sont réunis : de soi-disant partouzes orgiaques réunissant enfants, policiers, francs-maçons et magistrats, un commando et une fuite par le Mexique pour récupérer la fillette, des tentatives de placements à la DDASS, un asile politique usurpé, une puissante secte, un procureur égocentrique nommé Eric de Mongolfier qui n'hésite pas à colporter les ragots pour servir ses propres desseins... Marie-Pierre Guyot, la mère de Lauriane, se trouvera malgré elle au cœur d'une affaire terrible qui vire au cauchemar. Pendant toutes ces années, elle ne baissera jamais les bras et luttera sans relâche, préférant le combat juridique plutôt que médiatique, pour préserver leur honneur, leur liberté, et la vérité. Pour elle et sa fille, âgée de seize ans aujourd'hui. Lauriane, larmes de la vengeance est le témoignage d'une mère courageuse, seule contre tous face à l'acharnement d'un père incroyablement manipulateur prêt à tout pour assouvir sa vengeance.
De:Montgolfier, Eric de Lu par:Bernard Dieu
Durée:9h. 3min.
Genre:Société/économie/politique
Quatrième de couverture:En plus de trente-cinq ans d’une carrière judiciaire où il s’est souvent heurté à l’ordre établi, Éric de Montgolfier a eu tout le loisir de débusquer les mensonges des prédateurs de la démocratie qui tentent de nous courber sous leurs exigences de morale alors qu’eux-mêmes ne s’y plient pas. On se sentirait pigeon à moins… Pressions du Pouvoir sur les magistrats, dossiers curieusement classés sans suite ou grâces surprenantes, traitements différents des affaires fiscales selon que vous êtes puissant ou misérable, influence ambiguë de la presse ligotée par ses annonceurs et ses connivences avec le monde politique, indélicatesses de certains avocats, enrichissement illégal de quelques notaires, aberrances de la législation sur les femmes, dévalorisation du travail dans les textes : oui, il s’agit de Justice ! Mais pas seulement de l’institution. Nous sommes tous concernés. Et parce que ce livre talentueux dont les anecdotes vécues soutiennent le discours respire l’intégrité, il donne à chacun de nous l’envie de s’y soumettre, pour être digne de l’exiger. Ceux qui seraient spontanément tentés d’adopter le plumage du pigeon comme une justification de leur passivité doivent se rappeler sans cesse que, plus qu’un droit, la citoyenneté est un devoir qui ne souffre pas de compromis.

Nuit d'épine

De:Taubira, Christiane Lu par:Geneviève Cail
Durée:9h. 46min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:L'ancienne garde des Sceaux livre une confession personnelle prenant pour fil conducteur de son récit la nuit, temps dont elle a su faire un allié pendant son enfance, sa jeunesse et ses études, mais également temps politique de nombreux combats, du militantisme en Guyane jusqu'aux débats autour du mariage pour tous à l'Assemblée nationale.
De:Frégni, René Lu par:Simon Corthay
Durée:3h. 3min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:"Un homme que je ne connaissais pas est entré dans ma tête et a tout balayé. Je ne trouve plus mes mots, j'ai perdu mon métier. N'importe qui peut entrer dans votre tête à tout moment et vous dévorer le cerveau..." Avec comme seule arme la plume qu'il rêve de planter dans l'œil de son ennemi intime, René Frégni nous fait le récit de l'incroyable engrenage de sa relation avec un truand du grand banditisme marseillais, rencontré dans un atelier d'écriture carcéral et dont l'amitié lui a valu un jour une terrifiante garde à vue déclenchant le harcèlement d'un juge. Vibrant à chaque page d'une rage juste et explosive, Tu tomberas avec la nuit lève le voile sur le scandale de lieux de détention français dignes du Moyen Age et fait voler en éclats les rouages d'une justice malade de quelques juges pervers ou incompétents s'arrogeant le droit de détruire la vie d'un homme. (Source : Editeur)
De:Emeraux, Eric Lu par:Christian Montagné
Durée:11h. 33min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Depuis des années, en toute discrétion, une petite unité de la gendarmerie nationale traque les criminels de guerre. Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie… La liste des conflits ayant donné lieu à des exactions contre les populations civiles ne cesse de s’allonger. Mais la trentaine de femmes et d’hommes, regroupés au sein de l’Office chargé de la lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), ne manque ni d’énergie ni de volonté pour faire aboutir les enquêtes et confondre les auteurs des pires atrocités. À leur tête, le colonel Éric Emeraux lève le voile, pour la première fois, sur le quotidien de ces enquêteurs confrontés à l’insoutenable. La retranscription des témoignages recueillis sur les terrains de guerre est une épreuve particulièrement redoutable. Massacres de masse, exécutions sommaires, tortures, les récits des survivants dépassent l’entendement. Mais ils sont nécessaires à la procédure pouvant mener à la mise en cause du ou des auteurs, et à leur arrestation. Le colonel Emeraux raconte les auditions hallucinantes de celles et ceux revenus de l’enfer. Lejla, la Bosniaque, qui verra son mari et son fils emmenés pour toujours par les milices serbes, et tant d’hommes et de femmes de son village fusillés sous ses yeux. Désirée, la Rwandaise tutsie, réfugiée dans une église avec ses enfants pour échapper aux tueurs hutu, qui les voit découpés à la machette avant d’être elle-même laissée pour morte dans une fosse commune. Darius et Steve, les Libériens, contraints d’assister aux séances de torture infligées par les troupes rebelles en lutte contre le pouvoir, avec ingurgitation forcée d’huile bouillante, éviscération et actes de cannibalisme. Al Ahmar, le Syrien, rescapé des geôles de Bachar Al-Assad, qui dit les coups, les plaies à vif et les chairs brûlées par des tortionnaires hilares. Pour chaque dossier, ce sont des heures et des heures d’enquête, de recueil d’informations, de recoupement, de planques, de filatures, pour aboutir enfin à des arrestations, parfois bien des années après ces crimes odieux. Mais peu importe. « Hora fugit, stat jus. » Le temps passe, mais la justice demeure – la devise de l’OCLCH. Profondément convaincu de la nécessité de justice face aux pires exactions, Éric Emeraux partage avec les lecteurs le combat quotidien de ses équipes, pour le droit face à la force, pour l’humanité face à la terreur.
De:Fassin, Didier Lu par:Béatrice Loyer
Durée:5h. 31min.
Genre:Société/économie/politique
Quatrième de couverture:Au cours des dernières décennies, la plupart des sociétés se sont faites plus répressives, leurs lois plus sévères, leurs juges plus inflexibles, et ceci sans lien direct avec l'évolution de la délinquance et de la criminalité. Dans ce livre, qui met en oeuvre une approche à la fois généalogique et ethnographique, Didier Fassin s'efforce de saisir les enjeux de c'e moment punitif' en repartant des fondements mêmes du châtiment. Qu'est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? A travers ces trois questions, il engage un dialogue critique avec la philosophie morale et la théorie juridique. Puisant ses illustrations dans clés contextes historiques et nationaux variés, il montre notamment que la réponse au crime n'a pas toujours été associée à l'infliction d'une souffrance, que le châtiment ne procède pas seulement des logiques rationnelles servant à le légitimer et que l'alourdissement des peines a souvent pour résultat clé les différencier socialement, et donc d'accroître les inégalités. A rebours du populisme pénal triomphant, cette enquête propose une salutaire révision des présupposés qui nourrissent la passion de punir et invite à repenser la place du châtiment clans le monde contemporain.

La société décente

De:Margalit, Avishaï Lu par:Francine Crettaz
Durée:9h. 20min.
Genre:Philosophie/religion/spiritualité
Quatrième de couverture:Une société décente est une société dont les institutions n’humilient pas les personnes placées sous leur autorité, et dont les citoyens n’en humilient pas d’autres. Une bonne part de l’attention des philosophes se porte sur l’idéal d’une société juste, basé sur l’équilibre entre les notions de liberté et d’égalité. Mais un tel idéal est inenvisageable. Il semble donc plus urgent de tenter d’instaurer une société décente, parce qu’il n’est pas besoin d’attendre que la justice advienne pour satisfaire à l’idéal d’une société décente, et parce que supprimer un mal douloureux est plus urgent que de créer de nouveaux avantages. La démonstration de Margalit est des plus concrètes, envisageant à travers les détails de notre quotidien l’ensemble des actes humiliants rendant la vie parfois si difficilement supportable. L’analyse du fonctionnement des multiples formes de l’humiliation se combine ici à une argumentation longuement mûrie et, bien plus, profondément irriguée par l’expérience personnelle de l’auteur. Pour le philosophe Michael Walzer, La Société décente «est un livre splendide. Un compte-rendu exact des principes moraux guidant nos institutions politiques et nos usages sociaux, mais également un ouvrage merveilleusement attentif aux détails et nuances de la vie quotidienne. Ce livre fini, la décence prend largement le pas sur la justice en tant qu’idéal moral distinctif»

Le laboratoire des cas de conscience

De:Leichter-Flack, Frédérique Lu par:Serge Vulliens
Durée:6h. 6min.
Genre:Philosophie/religion/spiritualité
Quatrième de couverture:A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs autres ? Jusqu'où doit-on se montrer solidaire envers quelqu'un qui ne nous est rien ? Comment rendre justice quand il y a mort d'homme, mais ni responsables, ni coupables assignables ? Est-il juste de mourir pour ses idées ? Des questions de justice sociale jusqu'aux nouveaux enjeux de la bioéthique ou du droit international, le débat moral s'invite sur tous les terrains. Mais la théorie de la justice ne peut pas tout : un scrupule, un souvenir, un doute peuvent submerger ou brouiller la réflexion. Parce qu'elle prend en charge cette part des émotions et de l'imagination, la littérature offre de brillantes et nouvelles ressources pour nous aider à répondre à la question récurrente : qu'est-il juste de faire? Forte de son expérience auprès d'étudiants et de futurs décideurs, Frédérique Leichter-Flack nous propose de réfléchir, avec Kafka ou Gogol, Camus ou Melville, Dostoïevski ou Hugo, aux questions primordiales d'aujourd'hui. La littérature est le laboratoire des cas de conscience.