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Gatti's variétés: roman

Résumé
Gatti's variétés retrace l'histoire mouvementée de Carlo Gatti, à la fin du XIXe siècle, Suisse d'origine tessinoise, qui a fait fortune à Zürich dans le commerce de glaces...
Mots-clés: Roman HISTORIQUE
Durée: 8h. 59min.
Édition: Orbe, B. Campiche, 2014
Numéro du livre: 20637
ISBN: 9782882413840

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Lu par : Alain Maillard
Durée : 14h. 54min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 18886
Résumé:John Florio est né en Angleterre d'un père italien et d'une mère probablement anglaise; il a grandi dans les Grisons suisses, puis, après des études à Tübingen, est retourné en Angleterre où cet Européen polyglotte a été le professeur d'italien, et parfois de français (langue qu'il parlait couramment), d'hommes et de femmes issus de toutes les classes sociales - marchands, nobles, artistes, princes et jusqu'à une reine; il se pourrait que Shakespeare ait été un de ses élèves. Son dictionnaire italien-anglais et sa traduction des Essais de Montaigne en anglais sont de véritables monuments, à la fois linguistiques et culturels. Un Monde de mots (titre emprunté au dictionnaire italien-anglais de John Florio) clôt une sorte de trilogie. Le premier volet, Le Trajet d'une rivière, retrace l'histoire de Francis Tregian, le collectionneur du célèbre Fitzwilliam Virginal Book; le deuxième, Objets de splendeur, Monsieur Shakespeare amoureux, permet de connaître la première femme écrivain publiée en Angleterre. La trilogie se conclut sur Un monde de mots, qui raconte la vie et les aventures de John Florio, un des hommes qui ont, de façon ouverte ou souterraine, façonné la culture européenne.
Durée : 13h. 25min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 15728
Résumé:À ma naissance, mes quatre grand-parents étaient morts depuis pas mal de temps, et de leur génération je n'ai connu que la demi-soeur de mon grand-père, qui était de vingt ans son aînée. Elle m'a appris à danser la valse, confié la recette (qualifiée par elle d'originale) du tirami su, du pesto et d'une ou deux autres spécialités italiennes. Elle parlait anglais parce que, m'avait expliqué un parent, sa mère était anglaise; elle était née d'un premier mariage de son père (mon arrière-grand-père). Je n'ai aucun moyen aujourd'hui de vérifier ces affirmations, mais je les ai toujours tenues pour exactes; finalement, cela n'a pas d'importance. C'est en tout cas elle qui m'a donné une image telle de l'Angleterre que mon rêve d'enfant était de m'y rendre le plus vite possible. Mon père m'avait raconté que pendant la Première guerre mondiale elle avait travaillé dans un hôpital du front, et il avait précisé, l'admiration dans la voix, qu'elle avait soigné les blessés avec la vigueur d''une jeune femme alors qu'elle avait déjà soixante ans bien sonnés. Quelqu'un dans la famille (je ne sais plus qui) m'a aussi dit qu'elle avait perdu dans cette guerre tous ses enfants. J'ignore dans quelles circonstances. J'étais trop jeune pour qu'elle songe à me raconter sa vie... et que je songe de m'y intéresser.
Durée : 21h. 3min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 16755
Résumé:Francis Tregian naît en 1574 dans une illustre famille de Cornouailles. Parce que son père, catholique intransigeant, a refusé de prêter allégeance à la reine protestante, sa famille est dépouillée de tous ses biens et il doit s'enfuir dans une hotte à pierres. Il n'a que cinq ans. Commence alors une longue errance, illuminée par une passion qui dévore sa vie : la musique. De la cour d'Elizabeth d'Angleterre au séminaire anglais de Reims, des leçons du compositeur Thomas Morley au camp retranché d'Henri IV en Normandie, des antichambres pontificales, aussi dangereuses que les prisons londoniennes, aux madrigaux de Monteverdi, des ébauches du jeune Rubens à la première d'Hamlet, Francis Tregian traverse son siècle en humaniste.
Durée : 4h. 22min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 13932
Résumé:En retard, comme d'habitude, Eléna s'était glissée dans l'auditoire. Pas de place près de la porte. Discrètement, elle avait traversé la salle, s'était assise au premier rang, avait sorti son stylo et commenté à noter. A huit heures du matin, il était difficile de se concentrer. Elle avait envie de dormir. Ou d'aller profiter du soleil qui s'annonçait. Son regard errait d'une fenêtre à l'autre, ses pensées dérivaient vers un lit de nuages. Elle était sur le point de commencer à écrire lorsqu'elle avait eu l'impression d'avoir effleuré un visage familier. Elle avait regardé, encore une fois. Mais où ai-je déjà vu ce type ? Et soudain, l'auditoire s'était pulvérisé. Max. ce n'est pas possible. Elle était revenue à son cahier, s'était retournée une fois encore. Non, mais oui, c'est lui. Elle aurait voulu voir son sourire, recevoir le choc brillant de ses dents de fauve. Pour être sûre. Même ainsi, penché sur ses notes, avec sa mèche sombre, son nez long et fin... C'est lui.
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 15h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15196
Résumé:Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.
Lu par : Gilbert Wursten
Durée : 7h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19292
Résumé:"[...] Je suis là, mes dents cassées sont reparées ou presque, je fais le métier que j'aime, j'ai femme et depuis quelque temps enfant. Et je me demande, plus souvent qu'à mon tour : pourquoi ? Pourquoi moi ? Ai-je le droit d'être heureux alors que mes camarades de Börgermoor crèvent à la tâche ? " Un silence qui se prolonge. Personne ne bouge. Puis Langhoff reprend : " Je me dis que nous sommes une partie du front, de la résistance contre le fascisme. Que nous n'avons pas le droit de baisser les bras. Que nous devons à tous ceux que nous avons laissés derrière nous, vivants et morts, de défendre l'humain contre l'inhumain, d'oeuvrer au triomphe de l'esprit sur la force brute. " Il pose sa main sur ma tête. " Je suis sûr que ta famille serait très heureuse de te voir épouser Nathan, et nous, qui la représentons ici, sommes heureux avec vous." Il se lève, se dirige vers la porte. "Renate est déjà couchée, mais elle t'a tout préparé. Tu vas devoir dormir dans la même pièce que Thomas. Dans le même cagibi, devrais-je dire. S'il te dérange, tu nous l'amènes. Mais d'habitude il dort comme une ange." "Quel âge a-t-il ? ", ma voix ressemble à une poulie rouillée. "Il va avoir deux ans. Il sera très heureux de trouver une demoiselle dans sa chambre en se réveillant..." "... et je serai horriblement jaloux", enchaîne Nathan d'une voix enjouée. Rires. Nathan me pose un dernier baiser dans les cheveux, et je pénètre dans la pièce sur la pointe des pieds.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20978
Résumé:Pour moi, Hôtel Venus reste l'acte littéraire tel que je l'avais imaginé dans l'absolu de l'enfance. Je m'étais fait une raison : c'était un rêve. Et puis, une fois, j'ai pu réaliser ce rêve. Après lui, j'avais pensé arrêter d écrire, sachant que je ne ferais jamais mieux. Il a fallu plusieurs années et l'insistance d'un éditeur clairvoyant pour que je me lance dans autre chose. J'ai alors commencé à écrire des romans. Je crois que sans l'expérience d'Hôtel Venus, sans mes amis yorubas qui ont en quelque sorte forcé mes résistances, je n'aurais jamais pu continuer à écrire - à l'époque, cela m'était d'ailleurs égal. Mais lorsque j'ai repris la plume (accompagnée entre temps par un ordinateur), les pulsations des rythmes cubains étaient là, présentes. Elles m'accompagnent aujourd'hui encore, et j'essaie de m'en souvenir au moment où il faut donner du « punch » à un texte. Anne Cuneo
Lu par : Simone Bosko
Durée : 2h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 1643
Résumé:Passage des Panoramas décrit sous les verrières 1900 de cette ancienne galerie commerciale l'heure de vérité, celle des masques arrachés. Masque de l'enfance, de la femme comme de l'écrivain. De tous les conditionnements sociaux et psychologiques.
Durée : 4h. 43min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16609
Résumé:"Anne-Marie Blanc vient de mourir, elle allait avoir 90 ans. Je l'ai fréquentée pendant un quart de siècle. Après une rétrospective à la Cinémathèque, qui comprenait plusieurs de ses films, j'ai eu l'idée de faire sur elle un documentaire filmé. L'idée lui a plu, et le documentaire a été fait. Il s'intitule La petite Gilberte: Anne-Marie Blanc, comédienne. Les bribes de sa vie qu'elle m'avait racontées m'avaient donné, il y a longtemps déjà, envie d'écrire sa vie."
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 10147
Résumé:Nouvelle enquête de Marie Machiavelli: son compère, l'inspecteur Léon de la «Secrète» vaudoise a enquêté sur un accident de planeur au cours duquel un jeune avocat stagiaire genevois a perdu la vie. Mort suspecte: le planeur était fendu, le parachute ne s'est pas ouvert. Le policier n'arrive pas à croire au hasard; l'affaire ayant dû être classée sur ordre des supérieurs, il convainc Marie Machiavelli de se faire engager, sous un nom d'emprunt, en qualité de stagiaire dans l'étude en laquelle le défunt fourbissait ses premières armes.
Durée : 6h. 15min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 9848
Résumé:Marie Machiavelli, descendante de Machiavel, est une battante qui "abat une mouche à cent pas" avec son revolver, et qui se trouve confrontée ici pour la première fois à une enquête criminelle. Encore que le livre ne s'arrête pas à la découverte du coupable; il y a quelque chose comme une coda, et elle est réservée à Iris qui tente difficilement de sortir de la prison corporelle où le viol l'a enfermée. "Peut-être que mon corps refusera l'amour à perpète", dit-elle; et Anne Cuneo, dans un post-scriptum qui lui était sans doute nécessaire, précise que toute ressemblance est fortuite, sauf pour le viol. "Seul le viol est vrai", écrit-elle, plaçant son texte sous l'exergue de Hannah Arendt : "Toute douleur devient supportable si on en fait une histoire."
Durée : 6h. 54min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 14568
Résumé:À un interlocuteur qui lui demandait où il trouvait les idées de ses scénarios, souvent noirs, Claude Chabrol répondait lors d'un entretien radiophonique récent (je cite de mémoire): «Dans les rapports humains, et particulièrement dans les rapports de couple, l'imagination est souvent en deçà de la réalité. Lorsque dans la vie réelle on voit la haine pousser un couple à s'entre-détruire, on a la sensation de lire un de ces romans noirs dont on est le spectateur incrédule.» Et il assurait que, en dépit des apparences, il n'avait guère inventé. Ses ?lms étaient fondés sur des histoires vraies dont il avait pris connaissance en lisant les faits divers des journaux. L'histoire des « Jonain » est issue d'un tel fait divers : laissée à moi-même, je n'aurais jamais imaginé que, au début du XXIe siècle, il se trouve des gens pour résoudre leurs problèmes de couple d'une telle manière. Après tout, nous vivons à une époque où au moins un mariage sur trois se termine par un divorce, et où il n'est plus nécessaire, rationnellement parlant, de s'entre-tuer pour se débarrasser de son partenaire. Le «divorce à l'italienne» a fait son temps. Pourtant, au moment où je termine ce récit, je constate que cette affaire, qui avait attiré mon attention par sa bizarrerie et son anachronisme, n'est pas isolée: je viens de lire l'histoire d'un mari qui a tué non pas un, mais trois des collègues de son épouse. Il a laissé près du premier cadavre des indices compromettants pour elle; lorsque ces indices ont été négligés, il a tué un deuxième collègue, puis un troisième: bien entendu, c'est lui qu'on a ?ni par arrêter. Ses raisons? Il voulait que sa femme passe sa vie en prison, ce qui aurait justi?é qu'il demande le divorce, et lui aurait garanti la garde de ses enfants. L'idée de demander le divorce, tout simplement, sans tuer personne, ne lui était pas venue.