[La comédie humaine]: Splendeurs et misères des courtisanes
Résumé
"Splendeurs et misères des courtisanes" constitue le terme de la célèbre trilogie romanesque imaginée par Balzac dès 1836 avec "Le Père Goriot" et "Les Illusions perdues" : Lucien de Rubempré, déjà omniprésent dans le roman précédent, tente une nouvelle percée dans le monde parisien et conclut avec le forçat Jacques Collin, alias Vautrin, un pacte politique. En lui faisant miroiter mille jouissances, en lui donnant l'ambition du pouvoir, Vautrin parvient à faire de son jeune élève un véritable esclave qui lui sert à préparer ses forfaits : Lucien devient son instrument dans la société. En fréquentant celle-ci, il tombe cependant amoureux d'Esther Gobseck, une jeune courtisane qui désire se marier avec lui. Mais les ambitions de Vautrin sont tout autres et mettent fin à l'idylle : il décide de vendre Esther au financier Nucingen afin d'avoir accès à sa fortune et de marier Lucien à la riche et influente Clotilde de Grandlieu.
Lu par :
Françoise Dufour
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Roman CLASSIQUE
/
Littérature française
/
Durée:
21h. 59min.
Édition:
Paris, Bookking International, 1993
Numéro du livre:
18830
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782877141499
Collection(s):
Classiques francais
Documents similaires
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 10h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15248
Résumé:Durtal est un auteur parisien moyen de la fin du XIXe siècle. Il vit seul, souffre de spleen, tout l'ennuie. Il retrouve un peu d'énergie lorsqu'il entreprend la rédaction d'un livre sur Gille de Rais, le compagnon de Jeanne d'Arc qui est devenu le monstre démoniaque qui inspira le personnage de Barbe-bleu. Ce travail amène Durtal à faire des recherches sur la démonologie et le satanisme, sujet qui occupe une bonne partie de ce livre. De plus, des lettres anonymes d'une admiratrice viennent en même temps enflammer momentanément ses passions...
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 24h. 49min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15017
Résumé:Lucien, c'est Stendhal tel qu'il aurait aimé être (pourvu d'un père riche et brillant, protecteur puissant, tendre, infatigable : polytechnicien, puis important fonctionnaire du ministère de l'Intérieur) et tel qu'il a été, républicain d'abord, puis rallié sans illusions à la monarchie de juillet, amoureux d'une femme jolie, intelligente et qui l'aime aussi. Lucien Leuwen, c'est un roman d'amour aux pages fines, charmantes, poétiques, parmi les plus belles de l'auteur. C'est aussi un roman politique et social, où bien des traits semblent, hélas !, actuels. L'ambition sans principes et sans talent, la corruption, la servilité du personnel politique et des fonctionnaires, la mort de l'idéal, tout cela que nos manuels d'histoire nous faisaient croire d'un autre âge, nous l'avons revécu sans comprendre. Grâce à Stendhal, le plus intelligent et le plus ironique de nos romanciers, nous comprenons.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 9h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14658
Résumé:Madeleine écoutait, haletante. J'étais assis derrière elle, aussi près que le permettait le dossier de son fauteuil, où je m'appuyais. Elle s'y renversait aussi de temps en temps, au point que ses cheveux me balayaient les lèvres. Elle ne pouvait pas faire un geste de mon côté que je ne sentisse aussitôt son souffle inégal, et je le respirais comme une ardeur de plus... Chaque respiration de sa poitrine, en se communiquant du siège à mon bras, m'imprimait à moi-même un mouvement convulsif tout pareil à celui de ma propre vie. C'était à croire que le même souffle nous animait à la fois d'une existence indivisible, et que le sang de Madeleine et non plus le mien circulait dans mon coeur entièrement dépossédé par l'amour.
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 11h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15683
Résumé:La France en 1815. Enfant, Jacquou assiste, impuissant, à l'arrestation de son père qui s'était révolté contre la cruauté du comte de Nansac. Condamné au bagne, le père de Jacquou y meurt. Jacquou jure alors de se venger de l'arrogant aristocrate responsable de son malheur. Recueilli par « le bon curé Bonal », Jacquou va réapprendre à vivre normalement. Mais le sort et l'injustice s'acharnent une nouvelle fois, quinze ans plus tard ; Jacquou est pris en flagrant délit de braconnage sur les terres du comte et enfermé dans les cachots du château. Le désir de vengeance de Jacquou se réveille ! Eduqué et courageux Jacquou devient le porte-parole du peuple paysan pour conduire la révolte et retrouver Nansac.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 13h. 3min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 10613
Résumé:Périgord, 1815. Jacquou a huit ans lorsque son père est condamné aux galères et meurt au bagne quelques mois plus tard. Le jeune garçon jure de se venger de l'arrogant comte de Nansac, responsable de l'arrestation de son père. Quinze ans plus tard, révolté par la misère et les mauvais traitements qui s'acharnent sur lui et les siens, Jacquou rassemble les paysans et les persuade de combattre la tyrannie du comte. Cette version abrégée du chef d'oeuvre d'Eugène le Roy, publié en 1899, est fidèle à l'esprit et à la lettre du roman, tout en suivant les principales étapes du film de Laurent Boutonnat pour l'adaptation de Jacquou le Croquant au cinéma.
Lu par : Bernard Goyez
Durée : 21h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24425
Résumé:Une lutte sourde oppose Renée et Louise, deux jeunes filles tout juste sorties du couvent.
Lu par : Mousse Reymond
Durée : 1h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 10567
Résumé:Un peintre novice, riche seulement de son talent et de l'amour de la belle Gillette, entreprend, étape obligée de tout parcours initiatique, la visite au grand maître en son atelier. La rencontre entre Nicolas Poussin, car c'est de lui qu'il s'agit, et de Maître Porbus lui réservera bien des surprises. Maître Frenhofer, personnage étrange, est lui aussi de la partie et accapare l'attention des protagonistes et du lecteur. Il fascine par la judicité de ses commentaires savants et par l'art d'allier le geste à la parole. En quelques coups de pinceau, il métamorphose le tableau, fort bon au demeurant, de Porbus. « Marie l'Egyptienne », après son intervention, semble renaître à la vie. Conviés chez Maître Frenhofer, Poussin et Porbus apprennent qu'il travaille depuis dix ans à une oeuvre magistrale, le portrait de Catherine Lescault, en regard duquel toutes les toiles qu'ils ont pu admirer à loisir chez leur hôte ne sont que de vulgaires ébauches. Mais Frenhofer n'autorise personne à pénétrer dans son atelier. Le chef-d'oeuvre n'est pas achevé, Frenhofer doit encore le confronter à une femme réelle, un modèle à la beauté parfaite. Poussin conçoit d'emblée le plan qui l'introduira dans le « saint des saints » de la peinture : sa Gillette n'est-elle pas la femme que Frenhofer recherche désespérément ?
Lu par : Singier
Durée : 8h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21185
Résumé:Le roman s'ouvre avec la description sordide et répugnante de la maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac, jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage un peu rustre et grossier nommé Vautrin et un ancien vermicellier (fabriquant de pâtes et de pain) ayant fait fortune pendant la révolution, retraité maintenant complètement désargenté et veuf, surnommé le père Goriot par la veuve Vauquer, frustrée dans ses intentions de mariage avec lui à l'époque où il était arrivé à la pension, riche, bien mis et en possession de beaucoup de mobilier. La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à sa famille sont ignorées par les deux hommes. Rastignac, qui est issu d'une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé, exclu des amitiés de ces trois derniers, misérable et vexé, il retourne voir sa cousine, qui l'initie aux mystères du grand monde. Elle lui révèle également le secret d'Anastasie : elle est la fille du père Goriot. Celui-ci s'est quasiment ruiné pour contenter, doter et bien marier ses deux filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, qui le tiennent à l'écart de leur vie. Elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates, mais elles ont honte de la façon dont s'est enrichi leur père. Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers. Vautrin, en attendant, révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il veut faire sa fortune et il le pousse à épouser Mademoiselle de Taillefer, dont il s'arrange pour faire tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d'un riche héritage. Rastignac refuse de suivre Vautrin dans cette affaire criminelle. Il s'engage dans une relation amoureuse avec Delphine, une des filles de Goriot. Une enquête révèle que Vautrin est un ancien forçat, Jacques Collin, portant la marque au fer rouge des bagnards sur la peau et que découvrent les agents venus l'arrêter. Le Père Goriot, qui croyait pouvoir quitter la pension avec Rastignac pour vivre auprès de sa fille Delphine, meurt en apprenant brutalement la situation familiale et financière désastreuse de ses filles, qui lui réclament son aide sans ménagement. Peu de temps avant, on lui avait diagnostiqué une grave crise d'apoplexie. Bianchon, un des pensionnaires et ami de Rastignac, a lui-même diagnostiqué le Père Goriot. Rastignac assiste à l'enterrement du vieillard, que ses filles n'accompagnent même pas au cimetière. Bien qu'il soit assez ému par la détresse du vieillard, Rastignac se laisse emporter par sa passion du pouvoir et de l'argent et, subjugué par la vue des quartiers riches de Paris, il se lance à la conquête de la capitale : « À nous deux, maintenant ! »
Lu par : Chenavas
Durée : 10h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21335
Résumé:Angoissé par la vieillesse, le cousin Pons, "homme-Empire" survivant à la monarchie de juillet, se raccroche à la bonne chère et aux objets. Les chefs-d'oeuvre, eux, ne vieillissent pas. Sa collection prend une valeur considérable. Ce parent pauvre et méprisé devient alors la cible des convoitises les plus sordides de ses cousins bons bourgeois et de sa concierge. Il découvre son seul véritable ami, le vieux musicien Schmucke. Il lui léguera son trésor mais des vautours tournent au-dessus du musée.
Lu par : Bernard Goyez
Durée : 22h. 32min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 25300
Résumé:
Lu par : Bernard Goyez
Durée : 25h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 25315
Résumé:
Lu par : Bernard Goyez
Durée : 23h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26341
Résumé:A quarante-trois ans, Rose Cormon, vieille fille candide et sans beauté, mais héritière d'une des belles fortunes d'Alençon, est taraudée par le désir de se marier parce que sa chasteté lui pèse : trois prétendants s'offrent à elle, mais saura-t-elle judicieusement choisir ? Le Cabinet des Antiques, dont le titre - une collection d'antiquités - désigne ironiquement la famille d'Esgrignon, reconduit les mêmes personnages principaux que La Vieille Fille, dans le même décor et dans la même paix provinciale, et cette paix, une nouvelle fois, se trouve traversée de désirs, car le jeune Victumien aspire à mener la grande vie à Paris : mais le complot qui vise à abattre sa famille le guette, comme ses trois soupirants guettaient la fortune de Rose. Dans La Comédie humaine, Balzac rassemble sous le même titre, Les Rivalités, les deux romans parus en 1837 et 1839, et ce sont bien les mêmes luttes, en effet, qui s'y retrouvent, personnelles dans un cas, politiques dans l'autre : le mariage avec Rose Cormon comme l'avenir du jeune d'Esgrignon sont des enjeux de pouvoir. Le Cabinet des Antiques est donc moins la suite de La Vieille Fille que son prolongement parisien et c'est chaque fois l'histoire d'une illusion - puis d'une déconvenue.