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La disparition: roman

Résumé
"Il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fourbir tout un roman sans ça." "Ça", comprenez ce "rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal". Il fallait substituer, combiner sans trêve et sans faillir, sans céder à la ronde tentation d'utiliser... la lettre "e" ! "Mais pourquoi donc ?", s'exclament les sceptiques et les désabusés. Et Perec de citer un obscur Ramun Quayno : "L'on n'inscrit pas pour assombrir la population." "Qui frappe-t-on d'omission ?", demandent les offusqués et les inquisiteurs ? Le motif du tapis, le cinquième volume d'une collection d'in-folios, Anton Voyl lui-même, le protagoniste, tout, tout doit disparaître sous la plume-baguette de Perec ! Voilà qui suscite auprès dudit M. Voyl quelques suées kafkaïennes, des hallucinations rocambolesques et une imagination pour le moins aventurière...
Durée: 8h. 50min.
Édition: Paris, Denoël, 1990
Numéro du livre: 18501
ISBN: 9782207234921

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Résumé:L'histoire commence à Paris, dans un immeuble de trois étages, au 11 rue Simon-Crubellier. Cet édifice, sujet principal du livre, est une pluralité fabuleuse d'histoires, de personnages et d'époques. L'auteur tenait que « du rez-de-chaussée, aux mansardes, toutes les pièces qui se trouvent en façade soient instantanément et simultanément visibles. C'est un véritable puzzle littéraire. Voici donc, le début d'une grande aventure qui court sur 600 pages, où se côtoient 2 000 personnages. Pérec a rassemblé sur sa palette tous les clivages sociaux, une sorte de lutte des classes. Un beau tableau. À l'intérieur de cet immeuble, fourmillent des histoires rocambolesques, anachroniques, étonnantes voire détonantes... Georges Pérec, comme il aime le faire, y glisse avec subtilité, des romans exotiques, extravagants, des crimes, des fables, des affaires de moeurs, des confidences.... « Un livre pour jouer avec » aimait à dire Pérec et qui fut récompensé en 1978, par le Prix Médicis.
Lu par : Michel Zendali
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Résumé:" Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n'écoutes plus. n'as pas envie de te souvenir d'autre chose, ni de ta famille, ni de tes études, ni de tes amours, ni de tes amis, ni de tes vacances, ni de tes projets. Tu as voyagé et tu n'as rien rapporté de tes voyages. Tu es assis et tu ne veux qu'attendre, attendre seulement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à attendre : que vienne la nuit, que sonnent les heures, que les jours s'en aillent, que les souvenirs s'estompent. " C'est en ces termes que le narrateur s'adresse à lui-même, " un homme qui dort ", qui va se laisser envahir par la torpeur et faire l'expérience de l'indifférence absolue.
Durée : 1h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Ces « je me souviens » ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées : elles ne valaient pas la peine d'être mémorisées, elles ne méritaient pas de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'Etat, des alpinistes et des monstres sacrés. Il arrive pourtant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées un soir, entre amis : c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. G. P.
Lu par : Claudine Sanchez
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Lu par : Bertrand Baumann
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Durée : 1h. 9min.
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Résumé:L'histoire racontée de façon linéaire est simple : un appelé du contingent demande à son supérieur hiérarchique-lui aussi appelé- de lui éviter le départ en Algérie, synonyme de guerre et de mort (on est entre 1958 et 1962). Grâce à l'utilisation systématique de figures de réthorique, ce récit devient drôle, voire loufoque, bizarre, extravagant, excentrique. Les mots semblent se détourner de leur sens et acquérir une vie propre.
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Résumé:«Ayant mûrement réfléchi ayant pris votre courage à deux mains vous vous décidez à aller trouver votre chef de service pour lui demander une augmentation vous allez donc trouver votre chef de service disons pour simplifier car il faut toujours simplifier qu'il s'appelle monsieur Xavier c'est-à-dire monsieur ou plutôt mr x donc vous allez trouver mr x là de deux choses l'une ou bien mr x est dans son bureau ou bien mr x n'est pas dans son bureau»
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Résumé:Igor est un photographe, il vit en Suisse, à Lausanne. Il a des amis, des voisins, une mère, deux plus jeunes demi-frères qui sont champions de natation. Son père s'est noyé quand il était petit. Son existence offre toutes les apparences de la tranquillité, et de fait elle est tranquille. Un jour, il va au Mexique photographier les paysages, en vue d'un livre avec un écrivain de ses amis. Il y rencontre une femme plus âgée que lui, la quarantaine, avec qui il va manquer se perdre dans le désert. Ils vivent un amour discret, confiant, à distance parce qu'elle vit en Espagne. Un jour il se noie. On ne retrouve pas son corps. Après, son amie vient passer une nuit dans son appartement, il lui apparaît...
Lu par : François Goy
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Résumé:Un prêtre à l'allure de brave curé de campagne, qui hante le faubourg Saint-Germain, fréquente les salons aristocratiques où Proust rêvait d'être reçu, sert de directeur de conscience aux grands de ce monde, intime ami d'écrivains, d'artistes, de poètes prêts à se confier à lui d'autant plus volontiers qu'il comprend tout, excuse tout et pardonne tout : l'abbé Mugnier est, en son temps, aussi connu que Boni de Castellane et, comme lui, sert de modèle aussi bien à des romanciers qu'à des peintres et des caricaturistes. Abbé moderniste et pourtant d'Ancien Régime, épris de liberté, partisan de la messe en français, il est libéral au point d'inquiéter sa hiérarchie avec laquelle il a de douloureux conflits, avant de conquérir son indépendance et d'exercer son ministère à sa façon. Célèbre pour avoir ramené à Dieu Huysmans et bien d'autres, il devient leur familier, apprécié de Proust et de Valéry, de Cocteau et de Paul Morand dont il esquisse les portraits, recueille les mots et note les réactions au fil de ce fameux Journal qui lui assurera dans le monde des lettres la place qu'il ambitionnait depuis sa jeunesse. Grâce à la communication d'archives privées, de correspondances inédites et de la partie non publiée du Journal, Ghislain de Diesbach a pu établir cette première biographie d'un personnage exceptionnel, porté, tout au long de sa vie peu ordinaire, par un enthousiasme qu'il considérait comme le plus beau don de Dieu.
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Numéro du livre : 72931
Résumé:François Sablier est dépressif, drogué, sans travail et sans abri. Il est hébergé par son ami Régis auquel il rend des services, de même qu'à leurs voisins. Il recontre ainsi Châtelaine, la fille de l'acâriatre madame Enclave, et monsieur Claude, un photographe de nus. Embauché par une entreprise de pompes funèbres, il fait la rencontre de monsieur Javel, un policier à la retraite.
Durée : 2h. 31min.
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Numéro du livre : 14263
Résumé:Du haut de la fenêtre de son quatrième étage, Carine regarde les gens passer, traverser ce monde des vivants dont elle est exclue depuis l'accident qui l'a privée de l'usage de ses jambes et de la parole. Elle habite seule avec sa mère, toute de servilité et de culpabilité, qui lui demande quotidiennement si elle a besoin de quelque chose. Mais Carine n'a plus besoin de rien. Ce qui la ronge tout entière, c'est le désir, l'envie qu'un homme la prenne dans ses bras et lui rappelle tendrement, sauvagement, ardemment, qu'elle est une femme de chair vivante même si son corps est condamné à l'inertie et au silence.