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K.622

Résumé
Une nuit alors qu'il est au lit dans le noir et somnole la radio allumée, la musique de Mozart s'insinue dans la chambre et le réveille. L'émotion est si forte qu'il a peur de la perdre, de ne jamais pouvoir la revivre. Il se procure différents enregistrements de l'oeuvre, les écoute, mais chaque fois quelque chose manque, il ne retrouve pas le plaisir de cette nuit-là. Puis un jour il apprend que le concerto va être donné à Paris. Il décide de s'y rendre.
Durée: 2h. 58min.
Édition: Paris, Ed. de Minuit, 2010
Numéro du livre: 18425
ISBN: 9782707321428
Collection(s): Double

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un jeune joueur d'alto, Basile Lorettu, qui joue comme Charlie Parker, car, pense-t-il " il vaut mieux copier un très grand comme Charlie, plutôt que d'essayer d'être un grand [soi]-même sans y arriver ", se réveille un matin, joue du sax un moment, se rase, se coupe en se rasant, achète le journal, prend du café chez Fernand, se promène et s'assied sur un banc, pense à Cécile, lit les petites annonces, trouve du travail, tout cela en deux temps trois mouvements ou plutôt en trois temps puisque c'est le rythme adopté par la vie du personnage comme par le roman.
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35516
Résumé:Un homme roule sur une route de campagne. Il rentre chez lui. Il est presque rendu. C'eût été trop simple : une voiture arrive en face, c'est celle de son ami Lucien, mais quand il la croise, Lucien n'est pas à l'intérieur, c'est une femme qui conduit, une inconnue au visage flou, dominé par le rouge. Qui est-elle ? Et Lucien, où est-il ? Et ce rouge, qu'est-ce que c'est ? Du rouge à lèvres ? De la confiture ? Du sang ? On dirait des peintures de guerre.
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Résumé:Le début d'une histoire d'amour est toujours hasardeux. Une belle jeune femme au regard triste et omniscient est victime d'un incident banal : le vol de son sac à main. Un homme vieillissant se baisse pour ramasser un portefeuille sur le parking d'un supermarché. Ces deux événements vont provoquer une collision : celle de deux personnes qui n'avaient aucune chance de se rencontrer. On retrouve là l'un des ressorts dramatiques chers à Christian Gailly. L'idée d'une course asymptotique dans laquelle sont engagés un homme et une femme qui se frôlent pour mieux s'éloigner. Cette fois, pourtant, le destin de Marguerite Muir - dentiste et pilote de Spitfire - et de Georges Palet - la soixantaine oisive, replié sur un lourd secret - sera irrémédiablement commun et aérien, à la faveur d'un entrebâillement incongru. Comme une éducation sentimentale trop tardive, la folie amoureuse qui prend ces deux-là est vouée au désastre. Leur improbable rencontre, puis la force de leur attraction constituent le noeud d'une histoire dont le vol serait le tempo majeur, l'argument, la tonalité.
Lu par : Annie Séjourné
Durée : 3h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21305
Résumé:L'histoire est classique du buveur désintoxiqué qui, après des années d'absolue sobriété, s'autorise soudain un petit verre. Juste un petit verre. Et replonge. A fond. Mais l'on ne se soûle pas que d'alcool. Parfois on ne retombe que pour mieux ressusciter. Retourner à son vice, à son démon - à son art - ouvre de somptueux vertiges, interdits aux repentis. Voyez Simon Nardis, le nouveau personnage de Christian Gailly. Il a suffi d'un soir au club, un petit club de province, pour qu'il se remette à la vodka... et au jazz. Dix ans plus tôt, pianiste renommé, il avait abandonné pour " raisons de santé ". Il était devenu bon mari, bon père, bon spécialiste du chauffage industriel, n'écoutant plus que de la musique classique : " A défaut de swing il se gavait de beauté. " Ayant une heure à tuer avant de rentrer chez lui par le train, il accompagne dans le club un ingénieur dont il vient de dépanner l'usine. Et, d'entrée, il est secoué. Dans l'excellente façon de jouer des trois jeunes musiciens américains, il reconnaît... son style. Un " style qui avait pas mal chamboulé la pratique du piano en jazz ". Pendant la pause du trio il se met au clavier. La patronne du club le " reconnaît " à son jeu. Bientôt elle le rejoint sur l'estrade, se penche vers lui, reprend la mélodie au vol. Et c'est le bonheur qui revient. Fulgurant. La nuit qui suit et le lendemain, entre cet homme " près de la retraite " et cette femme " qui avait bien l'âge qu'elle ne faisait pas " va s'amplifier et se concrétiser ce bonheur. Jusqu'à se vouloir éternel. Et la femme de Simon dans tout ça ? Elle arrive. En voiture. N'en disons surtout pas plus. Il serait criminel de dévoiler ne serait-ce qu'un soupçon de la suite de l'intrigue, elle-même criminelle. A sa façon.
Lu par : Chantal Perrier
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24227
Résumé:Braine vient de passer trois mois dans un hôpital militaire. Il a été gravement commotionné. Il peut de nouveau dire, lire et écrire son nom. Il va rentrer à la maison. Lily l'attend. Il est de retour. Il arrive. Souhaitons-leur de vivre enfin heureux.
Lu par : Henri Duboule
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13548
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Matthias Urban
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14945
Résumé:Mercier et Camier nous invitent au voyage. La contrée qu'ils vont parcourir, une île jamais nommée, est parfaitement reconnaissable. C'est l'Irlande, merveilleusement décrite ici, avec ses landes de bruyères, les jetées de ses ports lancées vers le large pour enlacer la mer, ses sentiers parmi les tourbières, les écluses du canal de Dublin, tout un paysage si cher à Samuel Beckett et si souvent présent en filigrane dans toute son oeuvre. Le but du voyage de Mercier et Camier n'est guère précis. Il s'agit " d'aller de l'avant ". Ils sont en quête d'un ailleurs qui, par nature même, s'abolit dès qu'il est atteint. Leurs préparatifs ont été extrêmement minutieux, mais rien ne se passe tout à fait comme prévu. Il faut d'abord parvenir à partir ce qui n'est pas une mince affaire. Il faudra ensuite rebrousser chemin pour moins mal se remettre en route derechef. Il pleuvra énormément tout au long du voyage. Ils n'ont qu'un seul imperméable à se partager et, après maints efforts, leur parapluie refusera définitivement de s'ouvrir...
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18734
Résumé:Le narrateur de ce récit, un mari qui surveille sa femme, est au centre de l'intrigue. Il reste d'ailleurs en scène de la première phrase à la dernière, quelquefois légèrement à l'écart d'un côté ou de l'autre, mais toujours au premier plan. Souvent même il s'y trouve seul. Ce personnage n'a pas de nom, pas de visage. Il est un vide au coeur du monde, un creux au milieu des objets. Mais, comme toute ligne part de lui ou s'y termine, ce creux finit par être lui-même aussi concret, aussi solide, sinon plus. L'autre point de résistance, c'est la femme du narrateur, A..., celle dont les yeux font se détourner le regard. Elle constitue l'autre pôle de l'aimant. La jalousie est une sorte de contrevent qui permet de regarder au dehors et, pour certaines inclinaisons, du dehors vers l'intérieur ; mais, lorsque les lames sont closes, on ne voit plus rien, dans aucun sens. La jalousie est une passion pour qui rien jamais ne s'efface : chaque vision, même la plus innocente, y demeure inscrite une fois pour toutes.
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14488
Résumé:Dans une ville de province, Anne Desbaresdes est une jeune femme mariée, riche, désoeuvrée, dont l'unique centre d'intérêt semble être son fils. En effet, elle l'accompagne chaque semaine chez son professeur de piano qui tente désespérément d'imposer gammes et autres notions théoriques à l'enfant. Ce jour-ci l'enfant obstiné prend une leçon de piano car comme d'habitude sa mère aimante le veut, lui non. Il rêve et écoute tous les signes de la vie tranquille qui lui parviennent de la fenêtre ouverte sur les quais. C'est alors que lors de cette séance de torture, soudain, un cri vient déchirer l'équilibre fragile et tous trois perçoivent un tumulte qui vient d'un café proche. Un meurtre a été commis. Une jeune femme vient de s'y faire assassiner par son amant. Anne Desbaresdes se rendra dans ce bar, jour après jour, inexplicablement attirée par ce drame. Elle y rencontrera Chauvin. Ils boiront beaucoup de vin ensemble et reviendront encore et encore sur le meurtre. Ils tenteront de déchiffrer l'énigme qui entoure le meurtre tragique du café. Ces ceux adultes, un homme, ancien ouvrier et une mère, aimante et surtout femme qui s'ennuie, tous deux de conditions sociales différentes. Ils se retrouvent pour en parler, s'épient, révélant sous la retenue de ce récit d'apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu'au paroxysme final. Ils vont découvrir en eux-mêmes une passion naissante et progressante à mesure que leurs rendez-vous se succéderont. C'est alors qu'ils seront entrainés à vivre l'hypothèse avancée par Chauvin pour expliquer le crime qui devient le couronnement de la passion et du désir au lieu d'en être la destruction. Dans leur dernière rencontre, Anne, comme l'assassinée, découvre en elle ce désir d'être tuée par un amant qui en venait à désirer sa mort pour finalement Ils se quitteront définitivement
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16927
Résumé:Une baignoire des plus classiques. Quelqu'un allongé à bord, parfois habillé d'une manière très simple, parfois tout succinctement vêtu, méditant tranquillement, les yeux fermés, avec le sentiment de pertinence miraculeuse que procure la pensée qu'il n'est nul besoin d'exprimer. Lorsque ce dernier, pour quelle raison ? - obscure raison -, commença à passer ses après-midi dans la salle de bain, il ne comptait pas s'y installer. Commençant dans l'immobilité d'une salle de bain et se terminant de façon à peu près identique ce roman fait évoluer le héros et Edmonsson de Paris à Venise et de Venise à Paris au rythme d'aventures peu courantes et selon la structure que Jean-Philippe Toussaint appelle celle du triangle rectangle.
Lu par : François Ledoux
Durée : 1h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30438
Résumé:Les tropismes, a expliqué l'auteur, "ce sont des mouvements indéfinissables, qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience ; ils sont à l'origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver et qu'il est possible de définir". Vingt-quatre petits tableaux d'oscillations intérieures presque imperceptibles à travers clichés, lieux communs et banalités quotidiennes : vingt-quatre petits récits serrés, où il n'y a plus de trame alibi, plus de noms propres, plus de "personnages", mais seulement des "elle" et "il", des "ils" et "elles", qui échangent leur détresse ou leur vide au long de conversations innocemment cruelles ou savamment féroces. (...) Textes très courts où une conscience jamais nommée, simple référence impersonnelle, s'ouvre ou se rétracte à l'occasion d'une excitation extérieure, recevant la coloration qui permet de l'entrevoir. Gaëtan Picon. "Mon premier livre contenait en germe tout ce que, dans mes ouvrages suivants, je n'ai cessé de développer. Les tropismes ont continué d'être la substance vivante de tous mes livres". Nathalie Sarraute, préface à L'Ere du soupçon, Gallimard, 1964. Initialement publié par Denoël en 1939, le premier livre de Nathalie Sarraute (1900-1999) est paru aux Éditions de Minuit en 1957, dans une nouvelle version où l'auteur avait retranché un chapitre pour en ajouter six nouveaux.