Faussaires éminents
Résumé
Qu'est-ce que le faux en art ? On pourrait le définir comme « le travail volontairement trompeur de personnages habiles visant à faire passer pour authentiques des imitations d'objets réels afin d'en tirer profit ». Ainsi, serait faussaire le copiste qui tenterait de faire passer son travail pour une oeuvre réelle d'un maître... Mais ce serait un peu trop simple et un peu court : que dire, en effet, d'un peintre qui signerait des faux qu'on lui attribue, par complicité ou par étourderie, parce qu'il y trouve avantage ou ne se souvient plus de ce qu'il a fait des années plus tôt ? Ou qui signe des feuilles vierges, comme Dali ? Que dire d'un faussaire qui n'imite pas des oeuvres existantes, mais en crée, comme Van Meegeren et ses Vermeer inconnus ? Ou des artisans russes qui, dans la banlieue parisienne, au milieu des années 1980, inventèrent de toutes pièces un mouvement pictural néo-impressionniste, l'École de Vladimir, que le régime communiste aurait occulté ? Surtout, au fond, est-ce le faussaire qui trompe le public ou le public qui ne demande qu'à être trompé ? D'autant plus que les faussaires sont des gens quelquefois sympathiques et souvent très divertissants...
Lu par :
Pierre Luisoni
Genre littéraire:
Arts
Mots-clés:
Faussaires -Histoire
/
Faux -Histoire
/
Imposteurs et impostures -Histoire
Durée:
1h. 42min.
Édition:
Paris, Gallimard, 2006
Numéro du livre:
18217
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782070777170
CDU:
700
Documents similaires
Lu par : Nadine Beucher
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35234
Résumé:C’était dans les années juste après l’explosion de Mai 68, celles de la jouissance et de l’évaluation des dégâts. Celles d’après le crash planétaire des Beatles. Celles des anciens combattants abattus, titubants, des filles qui reprenaient leurs esprits. Celles de Bowie. De la culture pop critique, du structuralisme, de la mise en abyme. Tout paraissait possible, les portes étaient ouvertes, et l’aventure au coin de la rue. Certains allaient s’éteindre, le souffle coupé. D’autres allaient traverser le feu. C’étaient les années 70 et, pour moi, cela se passait place des Vosges. [Seuil]
Lu par : Elodie Miserez
Durée : 1h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19346
Résumé:«Livré aux seuls gens normaux, le monde n'aurait pas un grand avenir. Cela devrait nous enseigner la tolérance et l'écoute la plus attentive à l'égard des excentriques de toute sorte, inestimables insensés, nos frères, nos semblables. Car c'est aussi par eux, qui se tiennent vaillamment sur les crêtes de la raison, que nous avons tous, peut-être, une chance d'atteindre un jour à l'essentiel.» Ces six excentriques sont : Raymond Roussel, Pierre Loti, Salvador Dali, Rosa Bonheur, Bobby Fischer et Sarah Winchester.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 9h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13638
Résumé:Dans une ville perdue d'Amazonie, un vagabond écrit l'histoire de Miranda, petite république effacée de la carte, dont il est venu piller les plantes magiques pour un géant pharmaceutique suisse. La fortune et les enjeux de la médecine du futur passent aussi par le « bio-piratage ». À Zurich, dans une clinique psychiatrique, une jeune infirmière soigne un patient amnésique de retour d'un pays tropical. S'agit-il du vagabond dont la mémoire et la vie sont en danger ? L'amour qui pourrait les sauver tous les deux n'est-il qu'un jeu de molécules entre les mains des chimistes modernes ou demeure-t-il notre forêt vierge intérieure, notre indestructible espace de liberté ? La grande affaire de l'amour étant qu'il reste toujours à prouver...
Lu par : Michèle Grand
Durée : 2h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15135
Résumé:«Une liaison avec une élève, c'était une histoire à me faire chasser du collège, du pays et même aller en prison.» Le narrateur de Pérou, roman de Michel Braudeau, a 20 ans. Coopérant français, il est amoureux de Maria-Sabina, 15 ans, et n'en ressent «jamais la moindre culpabilité». Cela se passe à Lima, dans les années 1960. Au début, l'adolescente ne le prend pas au sérieux, car elle le croit amoureux de son frère aîné, Rulfo. Et puis, devant l'évidence de l'amour qu'elle lui inspire, elle se conduit d'une manière déroutante. Il est tantôt à la torture, tantôt au paradis. Décor exotique, personnages pittoresques. Immense hacienda. Domestiques indiens emplumés. Jumeaux sinistres et méchants. Cérémonie de désenvoûtement, avec champignons hallucinogènes. Intervention tragique de guérilleros. Et énigme: pourquoi la jeune Péruvienne tant aimée est-elle si blonde? On le saura. Mais le mystère principal reste entier: quelles attentes se cachent derrière le visage serein de Maria-Sabina et sa provocante ingénuité ?
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 4h. 6min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 76477
Résumé:Savez-vous qu'il y a un rapport mystique entre un artiste et son public ? Et si chaque note de musique correspondait à une zone du corps ? Au II siècle avant Jésus-Christ, comment un médecin chinois pouvait-il donner un diagnostic très précis sur un état de votre santé par la seule analyse de la voix ? Du ronron de votre chat au chant des baleines, pourquoi ces animaux qui communiquent (se) font du bien ? Après le succès de Sur les routes de la musique et Sur les routes du jazz, André Manoukian revient avec 40 chroniques passionnantes et riches d'anecdotes sur les rapports intimes qu'entretiennent le son et le corps. Il nous rappelle aussi que la musique n'est pas l'apanage de l'homme.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 14h. 2min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 75963
Résumé:Artiste inclassable, performeuse avant l’heure, tout à la fois danseuse, actrice au cinéma comme au théâtre, cabarettiste, inventeuse de la danse dite « grotesque », Valeska Gert (1892-1978) était une « étincelle dans un baril de poudre », une figure scandaleuse et adulée du Berlin de l’entre-deux-guerres. Si l’arrivée des nazis au pouvoir mit un coup d’arrêt à sa carrière en la contraignant à l’exil, cette « fille du peuple » dont la route croisa, comme artiste et comme femme, celles de Pabst et Renoir, Brecht et Eisenstein, Tennessee Williams, Fellini ou Schlöndorff, n’en continue pas moins, aujourd’hui encore, d’exercer son influence sur l’art chorégraphique. Dans Je suis une sorcière, ses réflexions sur l’art se conjuguent aux éclats de sa vie.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 12h. 53min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 74838
Résumé:Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière. Avec brio et rigueur, Le génie et les ténèbres nous plonge au coeur de leur rivalité légendaire en ces temps obscurs, exaltants et tragiques. Quand ils se rencontrent, à Florence, au tout début du XVIe siècle, Michel-Ange a vingt-six ans et Léonard quarante-neuf. Michel-Ange est capricieux, perfectionniste, aussi pieux qu'il est négligé dans ses manières, mais déterminé à se frayer un chemin à coups de burin. Léonard de Vinci est un hédoniste aux contours plus nuancés, aussi élégant qu'un dandy, mais qui ne respecte aucune échéance, s'intéresse autant aux sciences qu'aux arts, et devient même, parmi les multiples métiers qu'il exerce pour gagner sa vie, musicien de cour. Avec son talent de conteur d'exception, Roberto Mercadini redonne vie aux hommes plus encore qu'aux artistes et ressuscite à merveille leur monde disparu : les troubles et les splendeurs de cités légendaires, quantité d'oeuvres sublimes, une foule de personnages historiques hauts en couleur, peintres, sculpteurs, architectes, papes, condottieres, comtesses guerrières et moines rebelles. A la Renaissance, comme dans les vies de Léonard et de Michel-Ange, rien ne sépare la lumière des ombres : le génie solaire des gestes parfaits de l'artiste cohabite toujours avec les ténèbres de ses obsessions. Au fil de leur somptueux et inquiétant récit, ces vies extraordinaires dressent en creux le portrait d'une époque qui ne l'est pas moins.
Lu par : Eric Lebret
Durée : 8h. 24min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 71366
Résumé:Yoda avait tort. Il n’y a que des essais. Encore plus quand on rachète la plus grande des sagas de l’histoire du cinéma, pour la modique somme de quatre milliards de dollars. Le 30 octobre 2012, Disney s’offrait l’intégralité de Lucasfilm. Mais de toutes les lignes d’un contrat que l’on imagine massif, Star Wars était évidemment la plus importante. Dès janvier 2013, l’ambition de Bob Iger, l’ancien président de The Walt Disney Company, se fait palpable. À n’en pas douter, l’entreprise inaugure ainsi l’un des plus gros chantiers de son histoire et des nouveaux longs-métrages qui resteront entourés de mystère malgré leur ampleur. Qu’ils soient issus de la nouvelle trilogie, composée du Réveil de la Force, des Derniers Jedi et de L’Ascension de Skywalker, ou de cette fameuse collection de spin-off, aujourd’hui faite de Rogue One : A Star Wars Story et Solo : A Star Wars Story, ces films entretiennent une relation complexe avec les trois premières aventures signées par George Lucas, qui semblent former le mètre étalon de Disney pour sa propre interprétation de la saga. Alors, comment Disney réinterprète-t-il la trilogie originale dans ses nouveaux films, séries et autres produits dérivés ? En cinq films et des centaines d’oeuvres en tout genre, l’entreprise s’est souvent limitée à la simple imitation. Mais elle a fini par trouver le courage de prolonger avec plus ou moins d’audace l’oeuvre originale, quitte à la réinventer, parfois radicalement. Et c’est ensemble que nous allons explorer les nouvelles histoires, les hybridations, voire les contradictions que Disney a pu créer en se frottant à l’oeuvre de George Lucas.
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 43min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 20093
Résumé:J'ai été frappée par la peinture de Vallotton au sortir de l'adolescence. Une peinture bien plus violente que froide, parfois même cruelle. Elle m'accompagne depuis. Elle m'est contemporaine. Elle est contemporaine de ma propre solitude. La peinture de Vallotton ne me raconte pas d'histoires, ne me berce pas d'illusions, ne me jette pas des paillettes aux yeux. Mais je me sens épaulée par elle.
Lu par : Mari Caucal
Durée : 5h. 39min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 72383
Résumé:Biographie de ce chanteur de rap, devenu acteur et réalisateur. De son vrai nom Aurélien Cotentin, il se fait connaître en 2008 sur Internet avec un titre polémique, Salope, avant d'enregistrer l'année suivante son album Perdu d'avance. Il rencontre ensuite un succès majeur auprès de la classe moyenne dont il se veut le héraut. Son parcours est éclairé par les témoignages de nombreux proches.
Lu par : Manon
Durée : 36h. 38min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 31857
Résumé:Lu par Manon Divisé en trois parties, ce récit met en scène les artistes, peintres, écrivains, sculpteurs et musiciens qui ont fait de Paris la capitale de l'art moderne au XXe siècle. Le lecteur les suit ainsi les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, puis de Paris à Marseille, New York et Berlin durant l'Occupation. Adapté à la télévision en 2015 sous le titre Les aventuriers de l'art moderne.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 71572
Résumé:Depuis les travaux de Freud, l’intérêt de la psychanalyse pour la création artistique est constant : c’est dans ce contexte que la rencontre entre psychanalyse et Art Brut est envisagée dans cet ouvrage. Le projet est de concevoir une psychanalyse avec l’art, dans une démarche qui se propose de cheminer au plus près de l’œuvre et de son auteur pour une exploration du processus qui conduit à la création. Il s’agit de se saisir de la richesse que représentent les apports mutuels et croisés de la psychanalyse et de l’Art Brut. En effet, l’Art Brut constitue un observatoire privilégié des processus de création dans la mesure où il s’inscrit dans une démarche suffisamment à l’écart des codes culturels.