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Jóska Átyin n'aura personne pour le lui rendre: roman

Résumé
Le roman se situe au sein de la communauté tsigane d'un petit village dans les années 1950. Inspiré de faits réels, il se déroule selon une trame discontinue et complexe, mêlée d'apartés (souvenirs, légendes, récits connexes) qui peu à peu révèlent l'atmosphère psychologique où évoluent les personnages. Le récit s'ouvre sur les prémonitions d'une vieille centenaire : la fin du monde est proche, « un fléau digne du jugement dernier » guette les habitants du quartier et s'abattra sur eux « comme la résultante de banals agissements ». Mais personne n'écoute cette vieille femme excentrique, qui quelques heures plus tard mettra fin volontairement à ses jours, laissant orphelin son petit protégé Mojna, âgé d'une dizaine d'années. À la fin du roman, le drame a eu lieu : sous l'effet d'une pluie diluvienne, la digue située à proximité du quartier tsigane se rompt et les eaux déferlantes menacent d'engloutir « ce groupe d'habitations en marge du village situé plus profond que le fond même des tombes ». Seulement ce ne sont pas les cieux qui en ont décidé ainsi mais les hommes de la commune, les autorités locales, en douce, pour contraindre ces habitants indésirables à quitter les lieux.
Durée: 11h. 47min.
Édition: Paris, Fayard, 2008
Numéro du livre: 18200
ISBN: 9782213632315

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Numéro du livre:18386
Résumé: A Noël 1942, dans une auberge de Transylvanie engloutie sous la neige, un couple adultère vient de se suicider. Le narrateur y rencontre Z., musicien autrefois célèbre, disparu de la scène depuis trois ans. Peu après, il apprend la mort de Z. et reçoit par la poste les confessions du pianiste. Z.y raconte la maladie brutale et mystérieuse qui s'est abattue sur lui à Florence, à l'issue d'un concert, en 1939. Il passe trois mois à l'hôpital, où quatre infirmières (des religieuses) lui dispensent l'oubli à coup de morphine. Tandis qu'au dehors la guerre se déchaîne, Z. mène à huis clos un conflit intérieur contre son mal - conséquence peut-être de sa relation d'amour platonique avec une femme mariée frigide. Z. guérira-t-il, et pour retourner vers quelle vie ? Dans ce roman contemplatif, somnambulique et profond, Márai développe une réflexion sur le langage complexe du corps, l'impuissance de l'artiste, l'amour, instrument de vie et de mort, mais aussi sur le don de soi et la générosité qui sauve. Né en 1900 à Kassa, en Hongrie, Sándor Márai fait ses études à Leipzig, puis vit à Francfort, Berlin et Paris, avant de rentrer dans son pays où il devient, dans les années 30, un auteur adulé. Tombé dans l'oubli après 1948, date de son exil en Europe puis en Californie, il se suicide, à San Diego, en 1989. Son oeuvre a été redécouverte dans les années 90. Le roman La Soeur, qui succède aux Braises, est le dernier que Márai publia en Hongrie, en 1946.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: " Nous restâmes assis en silence, comme de braves frère et sœur, et pour la première fois de ma vie, je pressentis que les morts ne mouraient pas, que ce qui avait un jour été vivant sur cette terre, sous quelque forme que ce soit, était indestructible. " Les morts demeurent : Rue Katalin en donne une magistrale illustration. A Budapest, des années après la disparition de la jeune Henriette, les membres de trois familles vivent sous l'emprise ténue de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Balint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes... Que s'est-il passé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont acculé ses habitants à la détresse et au désespoir ?
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17044
Résumé: Dans une petite ville de la province hongroise, un respectable professeur de latin mène une vie terne et solitaire, dénuée de surprise. Lorsqu'il entreprend de tenir son journal, pour 'faire passer le temps', cette apparente tranquillité vole en éclats. Au fur et à mesure qu'il confie les menus faits et gestes de ses journées, des bribes de souvenirs d'enfance lui reviennent, la glace qui recouvrait ses émotions se craquelle, et sa propre vérité surgit enfin. Cette première fêlure en annonce une autre, qui va faire basculer sa vie : un premier amour, violent, tardif, ravageur...