Contenu

L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme

Résumé
Pourquoi le capitalisme est-il né en Europe et non pas en Chine, pourtant civilisation de marchands ? Dans L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Max Weber propose de comprendre l'organisation capitaliste de l'économie à partir de l'analyse de ses éléments déterminants. Parmi ceux-ci, les motivations psychologiques ont constitué un facteur essentiel du triomphe du capitalisme moderne. Les convictions religieuses issues du luthéranisme et du calvinisme se sont en effet révélées un puissant levier pour la recherche rationnelle du profit. En valorisant des comportements tels que l'ascèse ou la productivité, elles ont promu un mode de vie favorable à l'essor du capitalisme. De même, le dogme de la prédestination, qui fait de la réussite temporelle le signe d'une élection divine, a, sans conteste, contribué à faire du travail et de l'enrichissement de nouvelles valeurs morales sans lesquelles l'économie de marché n'aurait pu s'installer durablement en Europe.
Lu par: Jean Frey
Durée: 18h. 42min.
Édition: Paris, Flammarion, 2002
Numéro du livre: 17963
ISBN: 9782081217973
Collection(s): Champs. Classiques
CDU: 330

Documents similaires

Durée:4h. 58min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:12732
Résumé: Pourquoi le discours économique, qui est devenu la référence obligée lorsqu'il s'agit de faire des choix individuels ou collectifs, ignore-t-il la souffrance et la perte d'espérance de nos sociétés? Parce que le monde oublie que le savoir économique n'est qu'un produit culturel "inventé" dans un contexte historique bien précis. L'omniprésence de son vocabulaire est telle que nous avons tous fini par croire que l'enrichissement était désormais le seul but à poursuivre dans l'existence. Pour sortir de l'impasse, il faut aujourd'hui rappeler que le moteur et la clé de toute activité productive et marchande sont d'abord des projets humains, des idées et des convictions.
Durée:5h. 24min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:16043
Résumé: Krach financier, panique, fuite vers la liquidité : la crise qui entraîne aujourd'hui le monde vers son effondrement est comparable à celle des années trente, mue à nouveau par ce que Keynes appelait " le désir morbide de liquidité ", et Freud, plus abruptement, " la pulsion de mort ". Nichée au coeur du capitalisme, cette pulsion le pousse à détruire et à s'autodétruire. Cet ouvrage propose une lecture du capitalisme à travers le double prisme de Freud et de Keynes. Il dévoile ce que ce tout jeune système au regard de l'histoire de l'humanité recèle de menaces pour elle à travers son énergie mortifère, et laisse entrevoir " l'au-delà du capitalisme ".
Durée:19h. 11min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68324
Résumé: Face aux inégalités qui explosent, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales qui menacent de toutes parts, cet ouvrage montre que tout n'est pas perdu. Si des choix de politiques publiques nous ont menés où nous sommes, rien n'empêche d'en faire d'autres. A condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages traquent les fausses évidences sur toutes les questions les plus pressantes : immigration, libre-échange, croissance, inégalités, changement climatique. Elles montrent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie. Mais l'ouvrage ne fait pas que renverser les idées reçues. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain. En cela, Economie utile pour des temps difficiles est aussi un appel à action.
Durée:1h. 49min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36800
Résumé: De plus en plus rares sont les critiques virulents du capitalisme et du libéralisme contemporains. Leur voix n'est pas éteinte, mais elle est muselée, sinon discréditée, au moins contestée par la suprématie que ce double modèle idéologique et économique exerce désormais, sous des formes certes disparates, sur la quasi-totalité du globe... et dans la quasi-totalité des consciences. Jean Ziegler est de ces opiniâtres résistants au capitalisme. Sa confrontation intellectuelle et physique, scientifique et émotionnelle, à la véracité de l'extrême pauvreté, au cynisme des mécanismes diplomatiques, aux obscurantismes multiformes, à l'étranglement des droits humains élémentaires, au dépérissement des utopies, lui confère d'être un observateur unique de l'état humain du monde." Denis Lafay
Durée:14h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:72407
Résumé: Au début des années 1980, Claude Bébéar, Vincent Bolloré, Bernard Arnault ou encore David de Rothschild sont les membres d'une petite association intitulée Entreprise et Cité. L'auteur décrit le rôle de ces hommes d'affaires dans le développement de grands groupes français ainsi que leur influence sur les débats consacrés à l'accès à l'emploi et à l'intégration des jeunes issus de la diversité.
Lu par:Colin Hubert
Durée:11h. 59min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68223
Résumé: Partout, ça se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque "crise de gouvernabilité". Aux Etats-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à une prétendue "révolution managériale", à des mobilisations écologistes inédites, à l'essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et — racine de tous les maux — à une "crise de la démocratie" qui, rendant l'Etat ingouvernable, menaçait de tout emporter. C'est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l'histoire philosophique. On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le "primat de la valeur actionnariale", conçu un contre-activisme d'entreprise ainsi qu'un management stratégique des "parties prenantes", imaginés, enfin, divers procédés invasifs de "détrônement de la politique". Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n'est pas animé d'une "phobie d'Etat" unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un "Etat fort" pour une "économie libre".
Lu par:Jean Frey
Durée:8h. 45min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:20142
Résumé: Depuis 2010, la crise financière des crédits subprime s'est transformée en une crise des dettes publiques, et tout semble indiquer que le pire est encore devant nous. L'impasse dans laquelle les marchés financiers enferment l'économie européenne va jusqu'à remettre en cause les institutions mêmes du vivre-ensemble européen. Y a-t-il d'autres issues que la généralisation des plans d'austérité budgétaire, le paiement des dettes bancaires par les contribuables et la déflation? L'auteur met en lumière les illusions qui brouillent le débat public actuel. Il montre que la transition écologique est un projet de société capable de sortir l'Europe du piège où l'a précipitée la démesure financière et suggère des pistes pour lever les obstacles financiers à sa mise en oeuvre.
Durée:12h. 52min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:34146
Résumé: Le management actuel du capitalisme n'est pas "inefficace", il tue des gens ! La théorie économique dominante n'est pas "discutable", elle est absurde ! Et les politiques "anti-crise" aggravent la crise. Tout cela est vraiment "déconnant", c'est-à-dire insensé, catastrophique et incroyable. Rien n'est plus sidérant que l'aisance avec laquelle une génération entière d'intellectuels, de responsables politiques et de journalistes adhère au même fatras d'âneries économiques et s'enferme dans le déni du désastre engendré par la mise en oeuvre de ses lubies (politique de l'offre, compétitivité, chasse aux déficits, "modèle allemand"). Comprendre cet effondrement général de l'entendement, tel est l'objet de ce livre. Les premiers chapitres composent une sorte d'anti-manuel (la déconnomie politique, la déconnomie européenne, allemande, théorique, etc) démontrant l'absurdité des recettes à la mode. L'auteur explique ensuite pourquoi on ne peut pas imputer les politiques "déconnantes" au seul complot d'une élite au service des riches. Il s'agit donc de comprendre la "bêtise des intelligents" (Attali, Ferry, Macron, Valls, Hollande) et l'obscurantisme des prix Nobel d'économie (Tirole). Une part de l'explication tient à l'enseignement de l'économie. Une autre au dévoiement de la démocratie en système d'élection des moins doués pour la chose publique.
Durée:41h. 43min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:31685
Résumé: Ce livre étudie la dynamique de la répartition des revenus et patrimoines dans les pays développés depuis le XVIIIe sièclee siècle. Pour l'auteur, la répartition des richesses constitue un problème politique fondamental pour la stabilité des sociétés démocratiques modernes et cette question est trop souvent débattue sans chiffres précis. Cette étude s'appuie sur une compilation de différentes données historiques disponibles, par exemple les archives fiscales françaises. Ces résultats remettent en cause la relation de Kuznets établie dans les années 1950 qui laissait à penser que le développement économique s'accompagnait mécaniquement d'une baisse des inégalités de revenu. Les inégalités observées en ce début de XXIe siècle sont comparables aux niveaux d'inégalités du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Piketty rejoint Marx et affirme que le capitalisme, s'il n'est pas régulé, génère des inégalités grandissantes. Il suggère plusieurs mesures politiques pour limiter la hausse des inégalités et notamment la création d'un impôt mondial sur le capital. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place des évaluations précises des hauts patrimoines. L'ouvrage a obtenu un grand succès public en France d'abord mais surtout aux États-Unis où il est devenu en quelques semaines un succès d'édition. Il reçoit un accueil critique favorable, notamment après sa traduction en anglais publiée en 2014. (http://fr.wikipedia.org)
Durée:4h. 14min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74278
Résumé: " L'industrie du tabac est probablement l'une des plus détestables de l'histoire humaine parce qu'elle s'est nourrie d'a peu près tous les travers du modèle économique occidental depuis l'arrivée des Européens en Amérique jusqu'au capitalisme toxique qui aujourd'hui détruit notre avenir. L'objectif de ce texte est de convaincre qu'au-delà des arguments médicaux, l'arrêt du tabac est la seule alternative politiquement justifiable si on se considère anticapitaliste. Alors, allons-y ! ".
Lu par:
Durée:39h. 5min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68197
Résumé: Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C'est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l'on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés tri-fonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés post-coloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.
Lu par:Carole Beuron
Durée:2h. 6min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73067
Résumé: Une réflexion sur la mutation de la politique étrangère américaine sous la présidence de Donald Trump, marquée par la critique des institutions internationales, un comportement plus agressif et une idéologie isolationniste. Les relations avec la Chine, l'Union européenne et l'Amérique du Sud sont passées en revue.