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Les belles images

Résumé
" Non ", elle a crié tout haut. Pas Catherine. Je ne permettrai pas qu'on lui fasse ce qu'on m'a fait. Qu'a-t-on fait de moi ? Cette femme qui n'aime personne, insensible aux beautés du monde, incapable même de pleurer, cette femme que je vomis. Catherine : au contraire lui ouvrir les yeux tout de suite et peut-être un rayon de lumière filtrera jusqu'à elle, peut-être elle s'en sortira... De quoi ? De cette nuit. De l'ignorance, de l'indifférence.
Durée: 5h. 23min.
Édition: Paris, Gallimard, 1966
Numéro du livre: 17250

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Durée:9h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15578
Résumé: Deuxième roman de Simone de Beauvoir, Le sang des autres raconte l'histoire d'un jeune bourgeois dans les années 30, Blomart, sensible à la cause du prolétariat et qui décide, en dépit de ses origines sociales, de se mêler aux ouvriers afin de mener avec eux leur combat politique ; qui devient, qui est le sien. Au cours du roman se développe alors toute une reflexion sur l'engagement politique. Sur la liberté, la liberté de choisir quand la liberté des autres et leur vie même sont enchaînées à nos choix, en particulier nos choix politiques. Bientôt la guerre est là et rapidement les soldats nazis prennent leurs quartiers dans Paris, la necessité de résister implique alors de sacrifier le sang des autres, non sans poser de nombreuses questions au protagoniste ainsi qu'au lecteur.
Durée:3h. 22min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:70069
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Durée:16h. 13min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:16998
Résumé: « Je rêvais d'être ma propre cause et ma propre fin ; je pensais à présent que la littérature me permettrait de réaliser ce voeu. Elle m'assurerait une immortalité qui compenserait l'éternité perdue ; il n'y avait plus de Dieu pour m'aimer, mais je brûlerais dans des millions de coeurs. En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. En même temps, je servirais l'humanité : quel plus beau cadeau lui faire que des livres ? Je m'intéressais à la fois à moi et aux autres ; j'acceptais mon "incarnation" mais je ne voulais pas renoncer à l'universel : ce projet conciliait tout ; il flattait toutes les aspirations qui s'étaient développées en moi au cours de ces quinze années. »
Durée:3h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15493
Résumé: L'auteur analyse la pire des violences infligées à l'homme - celle de la perte d'un être cher - à travers le récit de la mort de sa propre mère. Quatrième de couverture: La journée du mardi se passa bien. La nuit, maman fit des cauchemars. "On me met dans une boîte", disait-elle à ma soeur. "Je suis là, mais je suis dans la boîte. Je suis moi, et ce n'est plus moi. Des hommes emportent la boîte !" Elle se débattait : "Ne les laisse pas m'emporter !" Longtemps Poupette a gardé la main posée sur son front : "Je te promets. Ils ne te mettront pas dans la boîte." Elle a réclamé un supplément d'Equanil. Sauvée enfin de ses visions, maman l'a interrogée : "Mais qu'est-ce que ça veut dire, cette boîte, ces hommes ? - Ce sont des souvenirs de ton opération ; des infirmiers t'emportent sur un brancard." Maman s'est endormie.
Lu par:Pierre Biner
Durée:16h. 42min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:65634
Résumé: «J'ai passé quatre mois en Amérique : c'est peu ; en outre j'ai voyagé pour mon plaisir et au hasard des occasions ; il y a d'immenses zones du nouveau monde sur lesquelles je n'ai pas eu la moindre échappée ; en particulier, j'ai traversé ce grand pays industriel sans visiter ses usines, sans voir ses réalisations techniques, sans entrer en contact avec la classe ouvrière. Je n'ai pas pénétré non plus dans les hautes sphères où s'élaborent la politique et l'économie des U.S.A. Cependant, il ne me paraît pas inutile, à côté des grands tableaux en pied que de plus compétents ont tracés, de raconter au jour le jour comment l'Amérique s'est dévoilée à une conscience : la mienne.»
Durée:24h. 42min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72245
Résumé: Le roman est situé dans cette vie du siècle XX, les deux guerres, le Front populaire et la mort de Gorki, et ces jours d'aujourd'hui : le monde réel, vous avez beau le tourner dans tous les sens, c'est encore le monde réel. Et qu'Antoine parle ou l'auteur, ou c'est Alfred, il faut en croire celui-ci, disant à Fougère : Tout n'est, que j'écris, qu'une lettre, une lettre sans fin vers toi. Une longue, une interminable lettre d'amour...
Lu par:Bernard Goyez
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24425
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Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:15600
Résumé: Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence est une oeuvre de Montesquieu, rédigée en 1734, évoquant la Rome antique, ses forces politiques, ses abus et les causes de sa chute. On y retrouve des éléments déjà évoqués par Bossuet dans son Histoire du monde, et popularisés par La Fontaine dans sa fable Le paysan du Danube. Cet ouvrage va inspirer nombre d'esprits de son temps, dont sans doute Edward Gibbon qui développera fortement le sujet en 1776 dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain.14 ans après sera publié de l'esprit des lois, ouvrage maître des Lumières au XVIIIe siècle, Montesquieu entreprend une réflexion philosophiques sur l'histoire romaine...
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Le démon de midi, depuis toujours, promet le septième ciel et réussit à retarder les pendules. Nul ne s'étonne qu'un (ou qu'une) quadragénaire bouleverse sa vie pour d'autres amours. Mais qu'un septuagénaire entreprenne la reconquête du bonheur - et qui plus est : avec une jeune femme -, malgré de nombreux exemples, cela choque encore. Pourtant, à une époque où les trois quarts d'entre nous sont sûrs de disposer, en bon état, de trois quarts de siècle, le Démon de minuit est un fait de société. Au prix de tous les risques, y compris celui de la crise cardiaque, y compris celui de la paternité tardive, ce défi à la mort devient un hymne à l'existence. Hervé Bazin sait ce dont il parle. Avec la violence du trait, avec la précision cruelle - et parfois crue - qui masquent chez lui la tendresse comme la souffrance et ont fait le succès de tous ses romans depuis Vipère au poing, il nous offre le portrait d'un homme qui refuse les tabous ainsi que les usures et les humiliations de l'âge. La vieillesse commence par le mot vie et le contient jusqu'au bout. Ce qu'on peut en déplorer ne justifie aucune résignation. Gérard, le héros du Démon de minuit, entend vivre et mourir debout. Et heureux si possible.
Lu par:Hervé Detrey
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Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:17962
Résumé: Publiée en 98 ou peu après, la Germanie forme, comme l'Agricola, qui la précède de peu, un opuscule de quarante-six chapitres, dont certains assez brefs. À titre de comparaison, les livres encore entiers des Annales en comptent de cinquante-huit (XIII) à plus de quatre-vingts (I et II). Ce traité succinct, qui s'inscrit dans une longue tradition ethnographique, a suscité nombre de commentaires et, si son interprétation a évolué au cours des siècles, il n'en reste pas moins un texte fondateur de la complexe identité européenne, qui se souvient, encore aujourd'hui et bien plus qu'elle ne veut l'admettre, de son antique centre méditerranéen. Ce n'est que quelques années avant la conquête de la Gaule par César que les Germains sont mentionnés comme un peuple nord-européen distinct des Celtes et des Scythes. Tacite n'en tient pas compte quand il décrit les rapports contrariés que Rome entretient avec eux depuis deux cent dix ans (Cf. XXXVII). Car si, au moment de l'irrésistible ascension de Trajan, les Germains ne représentent pas un réel danger, ils ont toutefois, à diverses reprises, menacé l'intégrité territoriale de l'Empire, qu'ils maintiennent sur le qui-vive. Ils ont porté un coup pratiquement définitif à son expansion vers le nord-est européen au-delà du Rhin. Certes, ils ont pu, ils peuvent être, avec des bonheurs divers, repoussés ou contenus. Mais, à la différence d'autres grands et puissants ennemis de Rome, ils n'en demeurent pas moins invaincus dans leur acharnement à défendre leur liberté. L'absence de la part de Tacite de spéculations explicites sur l'avenir laisse deviner qu'il s'agit d'une situation au mieux irréversible.
Durée:48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19151
Résumé: Au départ du face à face entre un laboureur et la mort, et la dispute qui s'ensuit, il y a le corps d'une jeune femme, l'épouse du laboureur, rendu à la terre. Elle était jeune, douce, mère de famille. Est-il normal que ce qu'il y a de plus beau au monde, de plus enjoué, de plus innocent, soit tranché dans son évolution par la mort ? revendique le laboureur. Est-il concevable de réclamer justice et réparation pour une perte inscrite depuis l'origine des temps dans tout ce qui respire ? rétorque la mort. Ainsi avance la dispute. Chacune des phrases nous est connue. Nous les portons en nous, sachant qu'un jour nous aurons à les prononcer ; de nous-mêmes à nous-mêmes, car autrement comment parvenir à donner sens à l'irréparable ? Lumineux et dense, ce texte, s'il aborde un sujet grave, le fait avec franchise et son énergie n'est pas celle du désespoir, au contraire. La douleur permet au laboureur, non pas de se répandre en lamentations, mais de poser les vraies questions. Ce dialogue de la fin du Moyen Âge déconcerte par la rigueur de sa composition et l'amplitude de l'écho qu'il trouve en chacun de nous. Avec l'évidence des oeuvres parfaites, cette joute oratoire touche à l'essentiel.
Lu par:Monique Gay
Durée:35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18882
Résumé: Accompagné d'études brèves sur Montesquieu par Voltaire et Sainte-Beuve, cet ensemble d'aphorismes du père de L'Esprit des Lois est extrait des trois volumes posthumes de Montesquieu, connus sous le nom de Cahiers (il les avait pourtant intitulés Mes Pensées !). Publiées seulement au milieu du siècle dernier, ces notations intimes, assez méconnues, sont marquées par l'humour, l'extrême finesse d'analyse et un sens aigu des travers du monde - qualités déjà à l'oeuvre dans les Lettres persanes...).