Le premier amour : roman
Résumé
Dans une petite ville de la province hongroise, un respectable professeur de latin mène une vie terne et solitaire, dénuée de surprise. Lorsqu'il entreprend de tenir son journal, pour 'faire passer le temps', cette apparente tranquillité vole en éclats. Au fur et à mesure qu'il confie les menus faits et gestes de ses journées, des bribes de souvenirs d'enfance lui reviennent, la glace qui recouvrait ses émotions se craquelle, et sa propre vérité surgit enfin. Cette première fêlure en annonce une autre, qui va faire basculer sa vie : un premier amour, violent, tardif, ravageur...
Lu par :
Marie-France Javet
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Durée:
11h. 11min.
Édition:
Paris, Albin Michel, 2008
Numéro du livre:
17044
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782226188717
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Résumé:Reportage, témoignage, réelle-fiction, le roman de Sandor Marai évoque avec une vérité saisissante les dernières heures de la libération de Budapest par les Russes. Tout, jusque dans la prose haletante, répétitive, fébrile, et les descriptions détaillées de l'état de siège, révèle la tension et la fragilité de l'existence sous l'occupation. L'écrivain tente l'exercice de l'immédiateté, de la langue au service des émotions exacerbées avec une sobriété qui l'honore. Il fait la part belle aux sensations, à l'atmosphère et aux expériences. Certes, le format court et la volonté d'embrasser l'histoire d'une cité laissent échapper quelques personnages caricaturaux et ne permet pas une réelle analyse des comportements. Mais Marai évite tant bien que mal l'écueil des jugements à l'emporte-pièce, que l'urgence de l'écriture aurait pu renforcer. (evene.fr)
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Numéro du livre : 12789
Résumé:" Mes rêves sont des visions absolument identiques qui reviennent inlassablement, je fais toujours le même rêve. Je suis sous le porche de notre immeuble, au pied de l'escalier, derrière la porte cochère au verre armé inexpugnable, renforcée d'une armature de fer, et j'essaie d'ouvrir la serrure. Il y a une ambulance dans la rue, les silhouettes des infirmiers, floues à travers la vitre, sont d'une taille surnaturelle, leurs visages enflés sont entourés d'un halo, comme la lune. "