La confusion des valeurs
Résumé
En moins de trois décennies, de nombreux changements sont intervenus dans le domaine des valeurs, de la science, de l'économie, des religions, de la politique. Regard sur la modernité, qui est celle d'un univers mondialisé, et sur la confusion des valeurs. A travers ses lectures et son analyse de l'actualité, J.-C. Guillebaud introduit un questionnement centré sur l'homme. Jean-Claude Guillebaud nous aide à arpenter cette modernité foisonnante, pleine d'incertitudes et de surprises. Bien plus, il introduit un questionnement où l'homme garde toute sa place. Faut-il se résigner au cynisme de l'économie libérale, à la violence qui marque nos sociétés ? Globalisation rime-t-elle avec choc des civilisations ?
Lu par :
Marianne Pernet
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Valeurs sociales -1990-....
/
Civilisation -21e siècle
/
Morale
/
Durée:
7h. 36min.
Édition:
Paris, Desclée de Brouwer, 2009
Numéro du livre:
16657
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782220061054
CDU:
177.7
Documents similaires
Lu par : Simone Reeve-Gagnebin
Durée : 15h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13680
Résumé:Sans le savoir, nous sommes déjà entrés dans un nouveau monde. Nous avons du mal à penser véritablement la prodigieuse mutation anthropologique et historique dont nous sommes les témoins inquiets. Nous nous sentons de moins en moins capables d'agir sur le cours des choses. C'est contre ce nouveau fatalisme que ce livre entend réagir. Pour retrouver le goût de l'avenir, refonder la démocratie, reprendre possession de notre destin, il faut tenter de penser autrement les grandes contradictions contemporaines : la transgression opposée à la limite, l'individualisme brisant le lien, l'innocence préférée à la responsabilité ou encore la croyance affaiblie qui ne donne plus sens au savoir. Contre les pugilats dépassés et les manichéismes exterminateurs, ce sont autant de chemins nouveaux qu'il s'agit de tracer. Ou d'ouvrir.
Lu par : Alain Maillard
Durée : 12h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 16375
Résumé:Nous vivons le commencement d'un monde, l'émergence d'une modernité "métisse", plus riche, plus diverse qu'auparavant. Deux malentendus nous empêchent de prendre la vraie mesure de l'événement. On évoque un "choc des civilisations" alors même que c'est d'une véritable rencontre qu'il s'agit. On parle d'une aggravation des "différences", quand les ressemblances, d'une culture à l'autre, n'ont jamais été aussi fortes. Visitant posément, de l'Afrique à la Chine et de l'Inde à l'Amérique latine, les grandes civilisations en mouvement, Jean-Claude Guillebaud décrit ici l'avènement d'une prodigieuse culture planétaire.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 4h. 55min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19522
Résumé:Jean-Claude Guillebaud refuse de baisser les bras, de se laisser endormir par l'esprit de défaite qui guette le monde contemporain. Un mal, une langueur qu'il compare au péché d'«acédie», quand s'affadit le goût de la foi. Plus de projet collectif, plus d'utopie : le monde nous échappe, alors choisissons plutôt de nous occuper de nous-mêmes, dorlotons-nous, cherchons notre seul bonheur, notre bien-être. Voilà une tentation que le journaliste-écrivain n'a pas. Au contraire même, plus la partie lui semble difficile, plus elle vaut d'être engagée... Comment réhabiliter l'action, en politique notamment, pour changer ce qui ne va pas, pour «réparer le monde», selon la belle expression de la théologie juive à laquelle l'essayiste s'est toujours montré très sensible ? Il a essuyé bien des sarcasmes de la part de ceux pour qui pessimisme et désabusement sont des postures intellectuelles : il assume son regard optimiste, «en connaissance de cause», car il n'est pas le ravi de la crèche ; les réalités, il ne les ignore pas... L'optimisme engagé, que Jean-Claude Guillebaud défend ardemment tout au long de ces pages, n'est pas seulement justifié, il est stratégique. «L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre»... (Dominique Quinio - La Croix du 29 août 2012)
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18415
Résumé:Une autre facette de Jean-Claude Guillebaud est celle de l'observateur des medias, en particulier de la radio et de la télévision, lieu idéal pour mesurer les évolutions, tout ce qui bouge en profondeur. D'où l'idée de reprendre ici une sélection des meilleurs chroniques de J.C.Guillebaud dans le Télé-Obs,
Lu par : Manon
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 28428
Résumé:Ancien président de Reporters sans frontières, l'auteur montre comment son espérance et son optimisme sont nés des échecs, des tragédies et des peurs qu'il a traversés. Ses questions, ses craintes sont celles de toute existence, accrues par les excès du monde dans lequel nous vivons.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 14914
Résumé:Présentation de l'éditeur : " Ma démarche ne participait ni de l'effusion mystique, ni de la nostalgie, ni même de la quête spirituelle, comme on dit maintenant. C'est d'abord la raison qui me guidait. Par elle, je me sentais peu à peu ramené au christianisme. Cette réflexion a d'abord été très périphérique par rapport à la foi, puis les cercles de ma curiosité se sont rapprochés du noyau central, celui de la croyance proprement dite. J'en suis là. Je ne suis pas sûr d'être redevenu un "bon chrétien", mais je crois profondément que le message évangélique garde une valeur fondatrice pour les hommes de ce temps. Y compris pour ceux qui ne croient pas en Dieu. Ce qui m'attire vers lui, ce n'est pas une émotivité vague, c'est la conscience de sa fondamentale pertinence. La rétractation d'une telle parole dans l'enclos de l'intimité - se taire ! - me semblerait absurde. La laïcité véritable, ce n'est pas la peureuse révision à la baisse des points de vue, c'est leur libre expression dans un rapport robuste et apaisé. "
Lu par : Nina Macquet
Durée : 22h. 51min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 72922
Résumé:L'auteur s'interroge sur la possibilité de promouvoir le gouvernement responsable de soi-même ainsi que le respect d'autrui et de la nature, aux dépens de l'intérêt et de l'égoïsme. Il défend ainsi une conception rationnelle de valeurs sur lesquelles asseoir une telle liberté.
Lu par : Jean Frey
Durée : 11h. 49min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16213
Résumé:L'ivresse qui traverse les romans de Rabelais ; la fougue qui emporte les corps sculptés par le Bernin ; le plaisir de tête qui préside aux stratégies libertines des "Liaisons dangereuses" ; l'effervescence de la pensée et des sens à l'oeuvre dans les fictions sadiennes ; le trouble suscité par la peinture érotique de tous les temps, telle que Bataille l'a scrutée : ce livre postule un lien intime entre les plaisirs de l'art et l'art du plaisir. Rabelais, Laclos, Sade, Bataille : on n'a cessé, en France, de vouloir les censurer, les discréditer, ou, pire encore, les rendre inoffensifs. Alors qu'ils représentent ce que l'esprit français a apporté au monde de plus singulier et de plus libre ; et qu'ils sont, aujourd'hui plus que jamais, le meilleur contrepoison au déferlement de bien-pensance que nous subissons. Ceux que j'évoque ici, pourtant, n'ont pas élaboré de morale hédoniste à proprement parler. Romanciers, artistes, c'est d'abord l'imagination qu'ils sollicitent, plus que la conscience ou la raison. D'où une réflexion, en contrepoint, sur l'art du roman, sa lucidité spécifique, son aptitude à dissoudre les préjugés. L'horizon indiqué, en tout cas, est celui d'un plaisir paradoxal : à la fois sans innocence et sans culpabilité.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 8h. 41min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67122
Résumé:Mikhaïl Chichkine, qui s’était donné pour mission d’adapter le modernisme « à la Joyce » aux lettres russes, se révèle ici au lecteur dans une simplicité et une intimité nouvelles. Qu’il évoque les relations entre la Suisse et la Russie, l’importance du mot ou le destin de l’écrivain, ses textes sont émaillés de détails biographiques qui leur confèrent la saveur toute personnelle du souvenir. Le texte sur Robert Walser, auquel il voue une grande admiration, est un chef-d’œuvre : c’est, selon Paul Nizon, l’hommage éblouissant d’un écrivain à un autre écrivain. Une enfance soviétique, une jeunesse rebelle, la haine de la violence ordinaire, l’appel de la littérature, l’exil, qui lui fit craindre de perdre sa langue maternelle, puis le rapprocha de « sa » langue d’écrivain et de la littérature russe : on trouve, dans ce recueil, le « code » de tous les livres de Mikhaïl Chichkine, ses sources d’inspiration autant que ses obsessions.
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 17h. 5min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67576
Résumé:Ce Cahier est l’exploration de ce que Christian Bobin appela dès ses vingt ans Les différentes régions du ciel, et qui n’est autre qu’une sorte de chemin buissonnier contournant les croyances et les incroyances du monde. Les nombreux textes de Christian Bobin réunis dans ce volume démontrent la puissance de son écriture lumineuse qui ne cesse de conquérir un public fervent, et touche comme seule touche l’écriture des poètes. Écrivains (Sylvie Germain, Jacques Réda, Dominique Pagnier, Yves Leclair…), poètes (Alain Borer, Jean-Philippe de Tonnac, Pierre Bettencourt,…), philosophes (André Comte-Sponville…), universitaires (Serge Linarès, Bertrand Degott), artistes (Olivier Py, Franck Olivar…), compositeurs de musique (Benoît Menut, Olivier Bogé), journalistes (Jérôme Garcin) ou lecteurs anonymes, offrent au lecteur une polyphonie de textes et de réflexions où seront débattues les idées reçues qui depuis quarante ans déforment l’oeuvre de ce penseur libre.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67784
Résumé:Ce volume contient les principales émissions faites par Mona Ozouf à « Répliques », sous la direction d’Alain Finkielkraut : sur les femmes et la singularité de leur écriture ; sur les livres comme « patrie » ; sur la galanterie française ; sur la civilité ; sur le Panthéon ; sur la Révolution française ; sur Henry James ; sur George Eliot. Les partenaires avec lesquels elle dialogue ici sont Diane de Margerie, Claude Habib, Pierre Manent, Geneviève Brisac, Philippe Belaval, Philippe Raynaud, Patrice Gueniffey. C’est tout un parcours intellectuel qui est ici dessiné, depuis ses travaux fondateurs sur la Révolution française jusqu’à ce qu’elle appelle ses « échappées belles » en littérature.
Lu par : Marie-Christine Lecourvoisier
Durée : 1h. 41min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67915
Résumé:Il y a les gestes qui disent l’embarras, d’autres la satisfaction de soi, certains encore le simple plaisir d’exister, là maintenant, sur cette terre. Mais tous nous révèlent, dans nos gloires comme nos petitesses, nos amours comme nos détestations : le selfie, geste roi de nos vies modernes ; le « vapotage », qui relègue l’art de fumer à un plaisir furtif, presque honteux ; les hommes de pouvoir qui se grattent le dessous de leur chaussette ; cette façon qu’on a parfois de tourner le volant avec la paume de la main bien à plat ; un verre qu’on tient à la main sans le boire… À lire Philippe Delerm, on se dit souvent : « Mais oui, bien sûr, c’est exactement cela ! » Mais lui seul aura su décrire ces gestes du quotidien avec tant de finesse et de vérité – tant de profonde analyse de la nature humaine.