Contenu

Une voix vient de l'autre rive

Résumé
Quatrième de couverture : Le passé parle au présent. Il s'adresse à nous. Il nous interpelle. Il réclame. Mais comment le présent doit-il répondre? Comment être au rendez-vous ? Alain Finkielkraut s'interroge sur le devoir de mémoire. Nous sommes passés d'une mémoire encombrante (personne ne parlait des camps de concentration) à une mémoire débordante, où la Shoah est sollicitée de toutes parts. Aujourd'hui, toute guerre, toute souffrance fait invoquer ou nommer Auschwitz, exercice inquiétant que critique l'auteur : " Il n'est pas moins déloyal de s'approprier les morts que de les laisser tomber. Il n'est pas moins désinvolte d'oublier leur transcendance que d'oublier leur existence. "
Durée: 3h. 7min.
Édition: Paris, Gallimard, 2000
Numéro du livre: 12783
ISBN: 9782070758883
CDU: 171

Documents similaires

Lu par : Sylviane Tastavi
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 16292
Résumé:
Durée : 47min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 15021
Résumé:" Parlons donc du monde d'où l'homme a disparu. Il s'agit de disparition, et non pas d'épuisement, d'extinction ou d'extermination. L'épuisement des ressources, l'extinction des espèces, ce sont là des processus physiques ou des phénomènes naturels. Et là est toute la différence, c'est que l'espèce humaine est sans doute la seule à avoir inventé un mode spécifique de disparition, qui n'a rien à voir avec la loi de la nature. Peut-être même un art de la disparition. " J. B.
Lu par : Laurence Bardin
Durée : 1h. 47min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 75314
Résumé:Un documentaire sur les peuples et les personnages considérés comme sauvages par l'Occident. Le terme sauvage n'a ainsi pas vraiment de sens en soi, regroupant plutôt tout ce que la civilisation trouve chaotique et qu'elle rejette.
Durée : 12h. 3min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 14265
Résumé:En 1986 paraissait, sous la plume de Jacques Neirynck, un essai intitulé "Le huitième jour de la création", qui devait connaître plusieurs rééditions tant dans sa version française que dans la traduction allemande sous le titre Der göttliche Ingenieur. Comme le succès de l'ouvrage ne se dément pas, il a paru nécessaire d'en offrir une édition condensée sous le présent titre "La grande illusion de la technique". Plusieurs événements évoqués comme des hypothèses dans la version originale - épuisement du pétrole, changement climatique, effondrement du système soviétique - appartiennent maintenant au passé. Il semble donc utile de refaire le point.
Durée : 14h. 49min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 13600
Résumé:En 1986 Jacques Neirynck publiait la première édition de ce livre, qui devait connaître plusieurs rééditions tant dans sa version française que dans sa traduction allemande sous le titre Der göttliche Ingenieur. Comme le succès de l'ouvrage ne se dément pas, il a paru nécessaire d'en offrir une nouvelle édition entièrement mise à jour et augmentée. Plusieurs événements évoqués comme des hypothèses - épuisement du pétrole, changement climatique, accident de Tchernobyl, effondrement du système soviétique - appartiennent maintenant au passé. Il semblait donc utile de refaire le point. Si la thèse centrale de l'ouvrage - la croissance de l'entropie - n'a pas changé, les problèmes entropologiques se sont eux multipliés et diversifiés. La révision de l'ouvrage a entraîné de telles modifications que le sous-titre de l'ouvrage méritait d'être transformé afin d'en souligner la nouveauté. Un mode d'emploi pour la technique décrit de façon plus pertinente le projet : comment gérer une technonature de plus en plus complexe et de moins en moins compréhensible ? Comment cesser d'être les objets passifs d'une évolution technique qui nous entraîne selon une logique qui nous échappe ?
Durée : 4h. 53min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 16269
Résumé:Paru en novembre 1649 à Paris et Amsterdam, rédigé directement en français comme le Discours de la méthode (1637), Les Passions de l'âme est le dernier grand ouvrage de René Descartes (1596-1650), installé depuis peu à Stockholm, et le dernier texte publié de son vivant. Il s'agit d'abord, comme le titre l'indique, d'un traité des passions, complément inévitable de la physiologie cartésienne. Il peut encore être lu comme un traité de morale, point d'aboutissement d'une oeuvre qui jusqu'alors n'avait proposé - dans le Discours - qu'une éthique " par provision ". Enfin il apparaît comme un effort pour résoudre les apories du dualisme entre le corps et l'esprit, dualisme que l'auteur des Méditations métaphysiques (1641) et des Principes de la philosophie (1644) impose comme problème à toute la philosophie ultérieure...
Lu par : Michèle Crès
Durée : 1h. 36min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68253
Résumé:« Pour chanter les vingt ans du Pommier, mon éditrice me demanda d’écrire quelques lignes. Les voici. Pour une fois, j’y entre en morale, comme en terre nouvelle et inconnue, sur la pointe des pieds. On disait jadis de l’Arlequin de mes rêves, bienheureux comédien de l’art, qu’il corrigeait les mœurs en riant. Devenu arrière-grand-père, son disciple a, de même, le devoir sacré de raconter des histoires à ses petits descendants en leur enseignant à faire des grimaces narquoises. Parvenus ensemble à l’âge espiègle, j’en profite pour leur dire de l’humain en pouffant de rire. » Un éloge de l’humilité et de l’espièglerie qui fait du bien en ces temps bousculés !
Durée : 7h. 28min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 14449
Résumé:Présentation de l'éditeur : L'Europe n'a plus conscience d'être une civilisation. Au nom de ses crimes anciens, elle a renié le meilleur d'elle-même. Mais en ce début de XXIe siècle, elle n'a plus rien à renier parce qu'elle a tout oublié. Appauvrie et démunie, elle veut être bien avec tous ses voisins, proches et lointains. Elle veut surtout faire le Bien : nos artistes, nos politiques, nos médias, et jusqu'à notre langage, sont maniaques de la vertu. Hélas, c'est la vertu des faibles. Notre Bien est peureux, négatif, superficiel, et surtout il est vide. Et si, au lieu de vouloir être bons, nous essayions d'être nous-mêmes ? Et si, face aux grandeurs des autres civilisations, nous songions à notre grandeur propre, qui n'est pas de chercher la perfection, mais de nous vouloir perfectibles, et de chercher le bien sans jamais quitter des yeux la beauté ni la vérité ?
Lu par : Georges Morin
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 77685
Résumé:Choix de réflexions s'articulant autour des préoccupations de R. Mallet, moraliste, agnostique, humaniste et mondialiste.
Durée : 12h. 3min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 20484
Résumé:Le moi monte sans cesse et retombe toujours, toujours à la poursuite de quelque chose et toujours frustré, toujours gagnant et perdant toujours. il essaie sans cesse d'échapper à cette ronde épuisante de futilité. Il s'échappe par les activités extérieures ou par des illusions agréables, par la boisson, le sexe, la radio, les livres, la culture, les plaisirs, et ainsi de suite. Dans cet ouvrage, remarquable sur un plan littéraire, psychologique et philosophique, Krishnamurti nous montre le chemin de la véritable liberté, où il n'y a pas de passé, de peurs, de jugements ou d'illusions, juste une observation vigilante et attentive de ce qui est. Seul ce qui est libre connaît le bonheur, et la liberté vient avec la vérité de ce qui est. "
Durée : 8h. 26min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34019
Résumé:Les années trente, dit-on, sont de retour. La droite intégriste et factieuse occupe la rue, l'ordre moral sort des catacombes, la crise économique pousse à la recherche d'un bouc émissaire et l'islamophobie prend le relais de l'antisémitisme. Cette analogie historique prétend nous éclairer : elle nous aveugle. Voulant lire ce qui arrive à la lumière de ce qui est arrivé, elle en occulte la nouveauté inquiétante. Montrer que nous vivons un tournant historique, paradoxalement masqué par la référence incessante à l'Histoire ; appréhender ce moment crucial dans ce qu'il a d'irréductible au répertoire de nos vicissitudes : tel est le pari de ce livre. Et l'enjeu est existentiel autant qu'intellectuel. Si, comme l'écrit François Mauriac, "l'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions", il nous incombe d'être à l'heure au rendez-vous et de regarder en face le visage que nous n'attendions pas. Dans une époque qui tend à se prendre pour une autre, l'exactitude devient la tâche prioritaire de la pensée. A. F.
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12468
Résumé:L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.