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Jonathan 2002: ceci n'est pas un roman

Résumé
Dans le troisième roman de Pierre Béguin, Terre de personne (L'Aire, 2004, Livre de la Fondation Schiller 2005), le narrateur pénètre en plein coeur de la forêt amazonienne à la recherche de tombes précolombiennes encore inexplorées. Il ne se doute pas que cette expédition va se transformer en une suite d'épreuves terrifiantes. Ce livre, qui peut se lire comme un captivant roman d'aventures, est aussi une tentative de réponse aux interrogations que posent la douleur et la mort. En corrigeant son manuscrit, six ans après l'avoir écrit, l'auteur s'aperçoit que la fiction qu'il a imaginée le renvoie au drame tout proche qui a bouleversé sa vie et celle de L***, sa femme : la perte, au bout d'une semaine d'angoisse insoutenable, d'un enfant longtemps attendu, ardemment désiré. Certes, les circonstances sont totalement différentes, mais cette mort injuste, scandaleuse, appartient, comme la descente aux enfers du pilleur de tombes, à un monde où, pour pouvoir survivre, il est impératif de trouver un sens à la souffrance. « Je ne voyais, note Pierre Béguin, que eux manières d'accomplir cette mission : cimenter du substrat même de cette tragédie ma relation avec L*** et raconter l'histoire de cet enfant à qui la vie n'avait laissé aucune chance. » C'est ce qui l'a décidé à écrire Jonathan, son premier ouvrage autobiographique. Un récit sobre, poignant, qui lui permet d'entrevoir, au-delà de la douleur et malgré son apparente absurdité, « une cohérence mystérieuse qui rayonne sur le cours des choses ». Yvette Z'Graggen
Durée: 2h. 39min.
Édition: Vevey, L'Aire, 2007
Numéro du livre: 14871
ISBN: 9782881088032

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Numéro du livre : 67147
Résumé:Rien ne semblait destiner Josette Bauer à une vie de cavale. Fille d’un riche industriel suisse, elle aime le luxe, les voitures de sport et les palaces. Jusqu’à cette nuit de novembre 1957 où l’impensable se produit… Arrestations, prisons, évasions. C’est une incroyable aventure qui commence. Mille vies en une : trafiquante de drogue pour la French Connection, prostituée, «garçon» d’écurie, éleveuse de chevaux. De Genève aux Etats-Unis en passant par la France, l’Algérie et l’Espagne, celle que la presse surnomme «la sorcière», «l’ange noir» ou «la diabolique» fascine.
Lu par : André Cortessis
Durée : 10h. 4min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 74145
Résumé:Alfred Luginbühl mourut en 1995 à l’âge de soixante-dix-sept ans. Peu avant sa mort, il avait commencé à compiler des notes dans le but d’écrire ses mémoires, des notes qui ont finalement inspiré ce récit. Il fut l’un des deux mille Suisses, militaires ou civils, la plupart double nationaux ou Suisses de l’étranger, à s’être engagés aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut surtout, selon les estimations des historiens, l’un des deux cent mille volontaires de Lors de l’instruction ouverte contre Le lieutenant Alfred Luginbühl par la justice suisse en 1947, il assuma son choix d’avoir combattu le bolchevisme, tout en précisant qu’il n’avait jamais œuvré contre les intérêts de son pays, qu’il n’avait jamais appartenu à un groupement politique, ni exercé la moindre activité pro-nazie sur territoire helvétique. Le juge d’instruction, ne parvenant pas à prouver le contraire, renonça à demander des compléments d’enquête. Et comme ni crimes de guerre, tels que figurant dans le droit international, ni crimes contre l’humanité, ni violation de secrets militaires, ni espionnage au profit de l’Allemagne, ne purent lui être imputés, les deux chefs d’accusation finalement retenus contre lui furent celui de «désobéissance aux autorités militaires», en réalité le fait d’avoir franchi illégalement la frontière, et celui de «service militaire étranger», interdit par la loi suisse. Son passé d’avant désertion (une enfance plus que malheureuse) plaidant pour son avenir d’après guerre, ces deux chefs d’accusation ne lui valurent qu’une condamnation de douze mois d’emprisonnement, une dégradation et une exclusion de l’armée, ainsi que deux ans de privation de ses droits civiques.tous les pays à avoir franchi clandestinement des frontières pour se rallier aux forces du Troisième Reich.
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:"Maintenant que j'accompagne leur dernière nuit, je me sens travaillé de remords pour mes reproches, mes irritations, nies duretés. Si j'avais su, je me serais efforcé d'adoucir simplement leur fin de vie, je me serais appliqué à en faire ce qu'aurait dû en faire l'imagination d'une affection bien sentie. Si j'avais su... Mais justement, je savais ! Là se concentre la cruauté infligée à celui qui, contre nature, connaît le jour et l'heure". La veille de l'euthanasie programmée par sa mère et son père, un homme s'installe dans sa chambre d'enfant. Durant la nuit, il écrit pour tenter de comprendre les raisons de ce geste : délivrance pour ceux qui vont partir, ruais violence inouïe pour ceux qui demeurent. Que dire à ses parents, comment leur exprimer une affection alors que le temps est compté, que la douloureuse histoire familiale refait surface ? Faut-il revenir sur les rapports difficiles des uns et des autres, sur le manque de communication ? Dans ce roman sincère et juste, Pierre Béguin raconte une situation limite. Le fil des événements va profondément changer le regard qu'il a porté jusque-là sur sa famille, et sur un passé qui n'a pas dit son dernier mot...
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Lu par : Sr Marie-Paule
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Durée : 1h. 40min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 39281
Résumé:Sous forme de prolongement du Journal d'Amiel, écrivain suisse dont l'œuvre fait dix-sept mille pages, Roland Jaccard imagine les derniers moments de la vie d'Amiel. Chaque jour est le dernier pour Henri-Frédéric Amiel et c'est pourquoi il conjure son angoisse de la mort en tenant son journal. Roland Jaccard se substitue à lui alors qu'il agonise et se remémore ce que fut sa vie. Et, paradoxalement, il y trouve plus de raisons de se réjouir que de se lamenter. Cet inlassable séducteur tergiverse sans fin sur les avantages et les inconvénients du célibat. Travaux pratiques à l'appui. Ce mélancolique fait tourner les têtes sans pour autant y sacrifier la sienne. Rien ne saurait pourtant lui faire oublier sa tendre Cécile qui s'est suicidée à la fleur de l'âge...
Durée : 9h. 12min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 76032
Résumé:L’histoire d’Emile Jeanneret né au Locle en 1758. Fils de charpentier il en apprend le métier et son excellence le conduira à réaliser des travaux compliqués comme la réparation des moulins sous-terrains du Col-des-Roches. Doté d’un grand talent de dessinateur, il est engagé dans les manufactures d’indiennes neuchâteloises et sera choisi pour illustrer un beau livre sur les papillons d’Amazonie. Grâce à son parrain Abraham Louis Perrelet, il se rend à Genève pour apporter la première montre automatique à la Société des Arts. Il fait ainsi la connaissance d’une famille de banquiers et connaîtra l’amour avec la fille du pater familias. Il visite (et espionne…) la fabrique d’indiennes des Fazy, puis rencontre David Purry à Lisbonne qui l’envoie au Brésil pour réparer les galeries de ses mines de diamant. Il découvre ainsi le commerce triangulaire avec son lot de souffrances. Le travail au Brésil s’avère plus compliqué que prévu et Emile ne doit la vie sauve qu’à l’intervention musclée de son frère parti à son secours. L’ouvrage est basé sur le journal tenu par Emile Jeanneret et retrouvé par miracle.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 76421
Résumé:Peut-on raconter que sur le chemin de l'école on a croisé des enfants décharnés, affamés, malades et qu'on s'y est habitué ? Qu'on a vécu dans une grande maison blanche avec des domestiques et giflé son amie noire ? Si oui, comment en parler ? En quête de son enfance vécue au Rwanda et à Madagascar - une période des plus heureuses de son existence -, Fanny Wobmann tente de se la remémorer entre passé ambigu et frustration des souvenirs. Doucement, une histoire se dessine, mais comment se l'approprier ? Des sapins du Jura neuchâtelois aux baobabs malgaches, s'élabore un récit poétique et politique qui décortique les rapports de pouvoirs et revisite l'enfance d'une manière atypique, tandis que le présent se vit comme une forêt en mouvement.
Lu par : Fanny Padoan
Durée : 2h. 17min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Cornelius G. a bien existé. Alors pourquoi proposer à la lecture la «vie imaginaire» d’une personne réelle maintenant décédée? De quelle imagination s’agit-il? La sienne? Non, il n’a laissé aucun écrit qui donnerait accès à sa vie intérieure et n’a donné qu’une seule interview à la fin de sa vie. Le livre que lui consacre Marie Perny n’est donc pas une biographie. L’affaire G. éclate en 2013 et va faire la Une des médias, notamment en Suisse allemande. À cette époque, l’autrice, qui travaille dans un musée, apprend que l’homme lègue un important ensemble d’œuvres d’art au Kunstmuseum de Berne. Elle découvre alors que la vie de cet homme a une indéniable dimension romanesque: Cornelius G. vit seul. On l’aperçoit chez lui, assis dans sa cuisine, le dos au mur, veillant sur une collection d’art exceptionnelle dont l’histoire est très compliquée. Il parle à ses tableaux. Que leur dit-il? Que lui disent-ils? Marie Perny, avec un bel art littéraire, nous entraîne dans ce dialogue avec des œuvres devenues malgré elles le reflet d’une bien sombre époque.
Durée : 3h. 51min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 74475
Résumé:Installée en Suisse depuis son plus jeune âge, elle ne s’était jamais préoccupée de son père biologique, un ingénieur britannique avec qui sa mère avait eu une liaison alors qu’elle-même travaillait sur le chantier du réacteur. Mais la dépêche marquant la fin d’un cycle, celui de l’utopie nucléaire, ébranle la narratrice au point qu’elle décide d’en savoir plus sur son géniteur. La voici à Holyhead, au pays de Galles, où il a vu le jour. La chance lui fait obtenir une adresse dans le Michigan. La lettre qu’elle écrit restant sans réponse, elle s’autorise à inventer une vie à cet homme qu’elle ne connaît pas et qui ne l’a jamais reconnue. Les quelques jalons dont elle dispose déterminent les étapes de sa recherche : elle se retrouve à visiter les centrales où a travaillé l’ingénieur mécanicien reconverti dans le nucléaire, sur l’île d’Anglesey d’abord, puis à Taïwan et enfin, après la parenthèse coréenne, à Monroe, au bord du lac Érié. Partie sur les traces d’un père, Rinny Gremaud va trouver des centrales atomiques. Sans se départir de la distance et de l’ironie qui font le sel de ce livre, mais aussi sa grande pudeur, elle va magnifiquement entrelacer enquête journalistique et quête intime, faisant de ce generator un personnage de papier qui s’enrichit du silence de son modèle