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Vous ne connaîtrez ni le jour ni l'heure

Résumé
"Maintenant que j'accompagne leur dernière nuit, je me sens travaillé de remords pour mes reproches, mes irritations, nies duretés. Si j'avais su, je me serais efforcé d'adoucir simplement leur fin de vie, je me serais appliqué à en faire ce qu'aurait dû en faire l'imagination d'une affection bien sentie. Si j'avais su... Mais justement, je savais ! Là se concentre la cruauté infligée à celui qui, contre nature, connaît le jour et l'heure". La veille de l'euthanasie programmée par sa mère et son père, un homme s'installe dans sa chambre d'enfant. Durant la nuit, il écrit pour tenter de comprendre les raisons de ce geste : délivrance pour ceux qui vont partir, ruais violence inouïe pour ceux qui demeurent. Que dire à ses parents, comment leur exprimer une affection alors que le temps est compté, que la douloureuse histoire familiale refait surface ? Faut-il revenir sur les rapports difficiles des uns et des autres, sur le manque de communication ? Dans ce roman sincère et juste, Pierre Béguin raconte une situation limite. Le fil des événements va profondément changer le regard qu'il a porté jusque-là sur sa famille, et sur un passé qui n'a pas dit son dernier mot...
Durée: 6h. 8min.
Édition: Paris, P. Rey, 2013
Numéro du livre: 30873
ISBN: 9782848762425

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Durée:3h. 31min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:13567
Résumé: Quatrième de couverture : " Bravant les lois et les moeurs, une mère apporta à son fils souffrant et incurable la mort qu'il désirait ardemment. Tragédie moderne à l'extrême, l'événement bouleversa la France, marqua le temps, imposa une réflexion et fit évoluer notre législation. Raconté au plus juste, voici le récit du médecin qui, surmontant ses doutes, accomplit, après Marie Humbert, le geste ultime et libérateur.
Durée:3h. 36min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:13371
Résumé: « Pourquoi les médecins se sont-ils acharnés sur moi pour me maintenir en vie ? De quel droit ? [..] Dans mon cas, me faire vivre, forcer le destin pour me sauver à tout prix et faire de moi ce que je suis désormais était une connerie. » En décembre 2002, Vincent Humbert, jeune tétraplégique, aveugle et muet, sollicite du président de là République le droit de mourir, qui lui est refusé. Cloué sur son lit d'hôpital, conscient de l'immense chagrin qu'il cause à ses proches et particulièrément à sa mère, Marie, qui veille sur lui sans relâche, Vincent n'attend qu'une chose : la délivrance qui mettra un terme à son supplice. Son cri à la mort et ses confidences déchirantes ont relancé le débat sur l'euthanasie. La justice peut-elle refuser une mort digne à ceux que la vie a abandonnés?
Lu par:Sejourné
Durée:8h. 8min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22623
Résumé: "(...) Nous ne voulons pas que d'autres décident à notre place du moment et de la manière dont nous allons mourir. Quoi de plus légitime dans un monde ou l'on meurt le plus souvent à l'hôpital, dans l'anonymat et la froideur technique, entouré d'un personnel auquel on fait peur et que l'on embarrasse ? (...) Parce que nous désirons rester "sujet" de notre mort, nous voulons qu'elle se passe dans de bonnes conditions. (...) Alors pourquoi ne pas regarder ses peurs en face ? (...) Sortir du déni et du silence sur la mort ? Se donner les moyens de soulager efficacement les douleurs des maladies terminales, réinventer un rituel de fin de vie ?"
Durée:3h. 28min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19073
Résumé: Le narrateur a été l'un des premiers médecins, dans un pays européen non précisé, à assister les personnes qui demandaient à mourir - clandestinement d'abord, puis plus ouvertement, à mesure qu'une certaine tolérance s'installait et que les lois s'adaptaient à la situation. Après avoir maîtrisé les techniques qui permettent aux hommes et aux femmes de quitter la vie sans souffrance et sans angoisse, il a découvert, au gré de son histoire personnelle, que cette assistance technique ne suffisait pas. Que l'accompagnement d'une personne qui a décidé de mettre fin à ses jours passe par une démarche personnelle plus profonde. Et que cet accompagnement, d'autres que les médecins peuvent l'assurer. Au moment où lui-même se retrouve en fin d'évolution d'une maladie mortelle, le narrateur raconte son histoire - et livre pour la première fois son secret - à un interlocuteur invisible et silencieux, choisi pour des raisons qui seront révélées à la toute fin du récit.
Durée:2h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14871
Résumé: Dans le troisième roman de Pierre Béguin, Terre de personne (L'Aire, 2004, Livre de la Fondation Schiller 2005), le narrateur pénètre en plein coeur de la forêt amazonienne à la recherche de tombes précolombiennes encore inexplorées. Il ne se doute pas que cette expédition va se transformer en une suite d'épreuves terrifiantes. Ce livre, qui peut se lire comme un captivant roman d'aventures, est aussi une tentative de réponse aux interrogations que posent la douleur et la mort. En corrigeant son manuscrit, six ans après l'avoir écrit, l'auteur s'aperçoit que la fiction qu'il a imaginée le renvoie au drame tout proche qui a bouleversé sa vie et celle de L***, sa femme : la perte, au bout d'une semaine d'angoisse insoutenable, d'un enfant longtemps attendu, ardemment désiré. Certes, les circonstances sont totalement différentes, mais cette mort injuste, scandaleuse, appartient, comme la descente aux enfers du pilleur de tombes, à un monde où, pour pouvoir survivre, il est impératif de trouver un sens à la souffrance. « Je ne voyais, note Pierre Béguin, que eux manières d'accomplir cette mission : cimenter du substrat même de cette tragédie ma relation avec L*** et raconter l'histoire de cet enfant à qui la vie n'avait laissé aucune chance. » C'est ce qui l'a décidé à écrire Jonathan, son premier ouvrage autobiographique. Un récit sobre, poignant, qui lui permet d'entrevoir, au-delà de la douleur et malgré son apparente absurdité, « une cohérence mystérieuse qui rayonne sur le cours des choses ». Yvette Z'Graggen
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18504
Résumé: Bureau des Assassinats est un recueil de textes écrits entre 2008 et 2010 — des «chroniques» qui ne relèvent d'aucuns genres codifiés tout en empruntant un peu à tous les genres — dont le fil conducteur consiste à éclairer des situations et des problématiques artistiques, politiques ou économiques actuelles en partant d'oeuvres littéraires et d'auteurs classiques. Ou l'actualité éclairée par la littérature, la littérature éclairée par l'actualité. Au travers de ses jumelles littéraires, l'auteur fait voir autrement ces années de crises financières qui ont secoué nos sociétés occidentales, privilégiant la mise en perspective et un point de vue décalé. L'art, la culture, et même le fait divers, y trouvent aussi leur place.
Durée:5h. 37min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:36694
Résumé: Colombie. Une ville industrielle sur la mer des Caraïbes. Alors que le carnaval déploie ses fastes et ses folies, un indigent est laissé pour mort dans une cuve de formol de la faculté de médecine. Ce qui ne devrait être qu’un banal fait divers dans un pays livré à la violence quotidienne va se révéler l’un des plus grands scandales que le pays ait dû affronter. Un scandale rapidement étouffé, mais qui laisse voir, le temps d’un carnaval, les pires facettes de la condition humaine. Basé sur un drame survenu en 1992 – et déjà abordé par l’auteur dans un précédent roman (Joselito Carnaval, 2000) –, Et le mort se mit à parler, allégorie du monde moderne comme il va mal, tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
Durée:11h. 36min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:67147
Résumé: Rien ne semblait destiner Josette Bauer à une vie de cavale. Fille d’un riche industriel suisse, elle aime le luxe, les voitures de sport et les palaces. Jusqu’à cette nuit de novembre 1957 où l’impensable se produit… Arrestations, prisons, évasions. C’est une incroyable aventure qui commence. Mille vies en une : trafiquante de drogue pour la French Connection, prostituée, «garçon» d’écurie, éleveuse de chevaux. De Genève aux Etats-Unis en passant par la France, l’Algérie et l’Espagne, celle que la presse surnomme «la sorcière», «l’ange noir» ou «la diabolique» fascine.
Durée:10h. 4min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:74145
Résumé: Alfred Luginbühl mourut en 1995 à l’âge de soixante-dix-sept ans. Peu avant sa mort, il avait commencé à compiler des notes dans le but d’écrire ses mémoires, des notes qui ont finalement inspiré ce récit. Il fut l’un des deux mille Suisses, militaires ou civils, la plupart double nationaux ou Suisses de l’étranger, à s’être engagés aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut surtout, selon les estimations des historiens, l’un des deux cent mille volontaires de Lors de l’instruction ouverte contre Le lieutenant Alfred Luginbühl par la justice suisse en 1947, il assuma son choix d’avoir combattu le bolchevisme, tout en précisant qu’il n’avait jamais œuvré contre les intérêts de son pays, qu’il n’avait jamais appartenu à un groupement politique, ni exercé la moindre activité pro-nazie sur territoire helvétique. Le juge d’instruction, ne parvenant pas à prouver le contraire, renonça à demander des compléments d’enquête. Et comme ni crimes de guerre, tels que figurant dans le droit international, ni crimes contre l’humanité, ni violation de secrets militaires, ni espionnage au profit de l’Allemagne, ne purent lui être imputés, les deux chefs d’accusation finalement retenus contre lui furent celui de «désobéissance aux autorités militaires», en réalité le fait d’avoir franchi illégalement la frontière, et celui de «service militaire étranger», interdit par la loi suisse. Son passé d’avant désertion (une enfance plus que malheureuse) plaidant pour son avenir d’après guerre, ces deux chefs d’accusation ne lui valurent qu’une condamnation de douze mois d’emprisonnement, une dégradation et une exclusion de l’armée, ainsi que deux ans de privation de ses droits civiques.tous les pays à avoir franchi clandestinement des frontières pour se rallier aux forces du Troisième Reich.
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:67153
Résumé: Ne vous inquiétez pas, poursuivit la jeune femme. Je vous dirai tout. D'ailleurs, je cherche des alliés. Des alliés pour le crime? osa Stavrakas...
Durée:4h. 26min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:30017
Résumé: Frères jumeaux, Damien et Nicolas Delmer luttent depuis l'enfance contre la mucoviscidose, maladie génétique incurable et dégénérative. On leur avait dit qu'ils ne vivraient pas plus de dix-sept ans : ils en ont aujourd'hui trente-cinq. Malgré la souffrance et la fragilité de leurs corps amaigris, ces deux amoureux de la vie se battent pour continuer à profiter de l'existence : peindre, écrire, se baigner, et même sauter en parachute. Mais quand le quotidien devient insoutenable, la perspective de mourir dans des conditions indignes les révolte. Faute de greffes, ils risquent de partir étouffés, asphyxiés. Pour vivre pleinement, Damien et Nicolas demandent juste à ce que la loi leur permette de mourir en paix. S'ils n'obtiennent pas ce droit et que l'un des deux se retrouve dans une situation extrême, ils n'hésiteront pas à s'aider. Un pacte entre frères, unis jusqu'au dernier souffle.
Lu par:Jean Frey
Durée:13h. 22min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:39501
Résumé: Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.