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L'arche des Kerguelen: voyage aux îles de la Désolation

Quatrième de couverture
Durant son séjour aux îles de la Désolation, autant que d'île en île - combien en compte l'archipel ? - l'auteur erre de livre en livre. Le lieu s'y prête : « certainement le meilleur endroit au monde pour rattraper des lectures en retard ». Jean-Paul Kauffmann note que Raymond Rallier du Baty, qui l'avait précédé là-bas de quelques dizaines d'années, ne quittait pas les oeuvres d'Horace ; lui-même semble hanté par l'Apocalypse qu'il cite en exergue et qui lui revient en mémoire quand, à bord du Marion Dufresne, il prend le chemin du retour : « Le ciel se retira comme un livre qu'on roule ». Pourtant la relation de cette retraite choisie ne se réduit pas à un dialogue avec les « illusions des ténèbres ». Eloignement, solitude, étroit contact avec une nature non asservie ouvrent un nouvel espace aux jeux de l'ombre et de la lumière. Un bruit de voix réveille l'auteur en pleine nuit, « ma première aurore australe ... ».
Durée: 6h. 15min.
Édition: Paris, Ed. de la Table Ronde, 2002
N° de notice: 11873
ISBN: 9782710324645
Collection(s): La petite vermillon
CDU: 910

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Quatrième de couverture: À côté d'une Venise de l'évidence se cache une Venise inconnue, celle des églises jamais ouvertes. Jean-Paul Kauffmann a voulu forcer ces portes solidement cadenassées, un monde impénétrable où des chefs-d'œuvre dorment dans le silence. Qui en détient les clefs ? Ce récit, conduit à la manière d'une enquête policière, raconte les embûches pour se faire ouvrir ces édifices. L'histoire est partie d'une église d'Ille-et-Vilaine où, enfant, l'auteur servait la messe. Il s'y ennuyait souvent, mais, dans ce sanctuaire, il a tout appris. Là, est née la passion de se voir livrer le secret de la chose ignorée ou défendue. Il a poursuivi cet exercice de déchiffrement à Venise, la ville de la mémoire heureuse, pourtant attaquée sans relâche par le tourisme mondialisé. Depuis un appartement de la Giudecca où il s'est installé pendant des mois, il a arpenté une Venise hors champ. Il a trouvé aussi ce qu'il ne cherchait pas. Venise à double tour est un livre sur le bonheur de voir et la jubilation dispensée par la ville qui exalte les cinq sens.
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Quatrième de couverture: Quelqu'un a dit une fois, à peu près : « la seule façon de ne pas mourir, c'est de vieillir ». J'ajouterais que la seule façon de vieillir le plus lentement possible est de rechercher des Iles perdues pour les découvrir à nouveau. Car je crois profondément que même dans ce monde rétréci par les avions, les médias, la veulerie des politiciens et de ceux qui les élisent, il existe quelque part encore des paysages doux, mais dangereux, des hommes courageux et parfois violents, mais jamais fanatiques, des femmes tendres et un peu garces en même temps, bref ce qui constitue l'essence de l'aventure. L'aventure existe surtout dans l'esprit de celui qui la vit. C'est une des raisons pour laquelle, dans notre fin de XXe siècle occidental, elle n'est plus ce qu'elle devrait être, l'essence même de la vie.
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Quatrième de couverture: Dès son premier grand voyage en 1958 entre Bâle et New York, l'inattendu et l'invraisemblable frôlent l'auteur et l'accompagnent jusqu'en 2003 dans un taxi parisien. Au cours de nombreuses pérégrinations en URSS, en Asie, au Brésil ou en Afrique, l'incroyable et le hasard s'entrecroisent. Mais les aventures et les expériences n'ont pas entamé l'humeur de cet infatigable promeneur singulier, bien au contraire. La richesse des rencontres, les scènes souvent cocasses, parfois dramatiques sont racontées ici sans détours. Si elles peuvent paraître parfois inventées, elles ont bel et bien existé. Leo Eckmann nous invite à une visite d'un monde aujourd'hui presque disparu, de la Chine aux temps de la révolution culturelle à la Casamance au Sénégal, à l'époque où les avions n'étaient pas encore des convoyeurs de tourisme de masse.
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