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Recherche par genre: Essai/chronique/langage

840 résultats. Page 26 sur 42.

Lu par:Manon
Durée:7h. 7min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:31045
Résumé: Lu par Manon Présentation de la série Game of thrones : ses influences historiques, littéraires et mythologiques, ses personnages, les grands thèmes abordés, etc. ©Electre 2015
Durée:3h. 5min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30733
Résumé: C'est de la vérité d'une idée dont nous devons nous réjouir, non de son triomphe. Car aucun triomphe ne dure.
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30720
Résumé: Les modes de vie sont ce qui nous affectent le plus, et pourtant ils sont hors de notre contrôle. Il y a là un paradoxe : nous, individus réputés libres et démocratiques, sommes dans les fers des modes de vie. Ceux-ci nous imposent en effet des attentes de comportement durables (avoir un travail, être consommateur, s'intégrer au monde technologique, au monde administratif, au monde économique,...) auxquels nous devons globalement nous adapter. Ce paradoxe démocratique est renforcé par un paradoxe éthique : c'est au moment où l'on assiste à une véritable inflation éthique, par la multiplication des comités, chartes, conseils, règlements, labels éthiques en tout genre, tous censés protéger les droits individuels, que le modes de vie de plus en plus contraignants étendent comme jamais leur emprise sur les individus. Ce qui veut dire que toute ce dispositif éthique sert, en réalité, à blanchir le système et les modes de vie qui en découlent, qui peuvent ainsi étendre leur emprise en étant éthiquement pasteurisés. Notre éthique ne sert donc pas à critiquer le système ni les modes de vie, mais à les accompagner dans leur marche triomphale. Enrayer cette marche est le défi éthique et politique majeur de notre temps.
Durée:5h. 53min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30717
Résumé: De son vivant "auteur notoirement méconnu", comme il aimait lui-même à se présenter, Alexandre Vialatte (1901-1971) vit pourtant, année après année, le cercle de ses lecteurs s'agrandir, et sa gloire posthume ne cesse de prospérer. Méconnu, Vialatte le demeure cependant encore du grand public. L'explication tient peut-être à la richesse et à la profusion de son oeuvre, dont témoignent les chroniques prodigieuses qu'il a livrées pendant vingt ans au journal La Montagne. Une richesse et une profusion qui peuvent également provoquer chez ceux qui souhaiteraient la découvrir un léger sentiment de vertige au moment de sauter le pas... Une autre raison explique le déficit de notoriété dont continue de souffrir l'auteur des Fruits du Congo : sa personnalité. D'un tempérament discret, peu porté sur les mondanités, ce graphomane, forçat des lettres, consacrait la majeure partie de son temps et de son énergie à l'écriture, laissant à d'autres le soin de s'exposer sous les feux de la rampe. "Un abécédaire" vient opportunément lever le voile à la fois sur l'oeuvre et sur l'homme et réparer ainsi une forme d'injustice. De l'Auvergne d'où il était originaire à Kafka qu'il traduisit, de l'hippopotame qu'il chérissait à l'Homme, motif d'inspiration inépuisable, en passant par Napoléon, Sempé ou le western, cet abécédaire, qui puise à toutes les sources de l'oeuvre (chroniques, romans, correspondance...) propose une manière ludique de faire connaissance avec l'univers à nul autre pareil de Vialatte et révèle en filigrane le portrait sensible d'un auteur désormais culte.
Lu par:Claude Fissé
Durée:2h. 53min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30555
Résumé: La couleur orange est aveuglante. Personne ne distingue l'homme dans sa tenue de travail, dont l'éclat fait aussitôt barrière : circulez, rien à voir, juste un balayeur. Celui-ci fait exception, la rose fraîche attachée à son chariot d'ordures le rend visible et le fait remarquer. Le truc est bien connu, les chefs d'Etat aussi ont un fanion à leur voiture, il demeure efficace. On cherche à voir qui se cache derrière les vitres teintées ou sous la tenue orange. Avec Michel Simonet, on n'est pas déçu. Michel Simonet a fait ce livre foutraque et plein de santé, qui ne ressemble à rien, sauf à ce dont il traite : un homme, son métier, sa ville.
Lu par:Daniel Martin
Durée:9h. 42min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30752
Résumé: 600 mots originaux et pittoresques de la langue française classés par ordre alphabétique et expliqués en quelques paragraphes.
Durée:25min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30805
Résumé: Discours prononcé par l'écrivain pour la réception du prix Nobel de littérature 2014.
Lu par:Manon
Durée:1h. 32min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30850
Résumé: La librairie Ombres blanches fête ses 40 ans d'existence. C'est l'occasion pour Christian Thorel de revenir sur l'histoire d'un lieu, de ceux qui l'animent, et des compagnon-nages avec éditeurs et auteurs. Il rappelle les combats pour le prix unique du livre, affirme le rôle et la mission aujourd'hui d'une librairie indépendante dans la défense et la transmission de ce qui s'appelle la littérature, les sciences humaines, bref, le livre, qui ne veut pas se soumettre aux lois du seul best-seller et de la seule mcrcantilisation. Etre libraire indépendant, c'est avoir le souci du commerce, de faire tourner sa maison ; c'est également avoir un souci plus large, qui tient à la cité et à la qualité du vivre-ensemble qu'on veut y préserver. Au fil des anecdotes et de quelques épisodes emblématiques, Christian Thorel offre un témoignage porteur d'une certaine détermination. Il fonde sa réflexion sur son expérience personnelle, mais cette vocation résonne bien au-delà de sa librairie.
Lu par:Nicole Bonnet
Durée:2h. 16min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30761
Résumé: Une vingtaine de chroniques humoristiques sur les choses du quotidien, du chapeau à l'ordinateur, en passant par le rond-point ou la météo. Prix Alexandre-Vialatte 2015.
Lu par:Daniel Martin
Durée:11h. 43min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30786
Résumé: Aujourd'hui, dit-on, la déficience de l'orthographe, l'invasion de l'anglais, l'appauvrissement du vocabulaire menaceraient notre langue de faillite. Moins précise, plus relâchée, elle perdrait sa légendaire aptitude à la clarté et sa prétention à traduire l'universel : le bon usage se meurt, le respect n'est plus, le cancre se rebiffe et fait école, la décadence est à nos portes... Mais, nous rappelle Karin Ueltschi, notre prestigieux français, jouissant certes d'un rayonnement inégalé durant l'âge classique, parlé dans les cours royales et source d'une brillante littérature, n'a jamais cessé d'engendrer inquiétudes et polémiques, et constamment, les disputes du clerc et du jongleur, du savant et du peuple, des anciens et des Modernes ont resurgi au gré des modes et des générations qui se sont succédé durant des siècles. Dans ce vibrant plaidoyer pour nos humanités, Karin Ueltschi veut aussi affirmer sa foi en la jeunesse, en dépit de ses lacunes souvent irritantes, de ses tournures fautives, de ses détournements ludiques. De la timide émergence du françois jusqu'à nos jours, son ouvrage retrace magistralement cette longue histoire émaillée de conflits et de crises, signes manifestes de la relation passionnelle que nous entretenons depuis toujours avec notre belle langue.
Durée:3h. 55min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30412
Résumé: Lorsque Henry David Thoreau écrit ses premiers essais, jamais traduits en français jusqu à ce jour, il a dix-sept ans. Le premier d'entre eux, « Suivre la mode », date de 1834 : Thoreau vient d'entrer à l'université de Harvard pour y étudier la rhétorique,le Nouveau Testament, la philosophie et les sciences grâce à une bourse. Il y rencontrera plus tard Ralph Waldo Emerson, qui deviendra son ami, puis son mentor. En 1837, l'année de l'essai « Barbarie et civilisation » qui clôt ce volume, Thoreau est encore seul mais déjà déterminé, selon les mots de Michel Onfray, à « refuser les fausses valeurs de la civilisation : la mode, l'argent, les honneurs, les richesses, le pouvoir, la réputation, les villes, l'art, l'intellectualisme, le succès, les mondanités ; et à vouloir les vraies valeurs de la nature : la simplicité, la vérité, la justice,la sobriété, le génie, le sublime, la volonté, l'imagination, la vie ».
Lu par:Manon
Durée:3h. 38min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30709
Résumé: Notre époque déserte les livres mais se prend de passion pour Montaigne. Jamais il n'a suscité un pareil flot d'ouvrages, des plus accessibles aux plus érudits, tous pénétrants, alertes, et même, certains estampillés à bon droit succès de librairie. Prudence, néanmoins. Cassandre malgré moi, me reprochant ce que je redoute, j'entends un chant du cygne dans cet enthousiasme. En classe, on n'enseigne presque plus les Essais. Le public célèbre-t-il ce qui va disparaître ? Montaigne incarne le pouvoir créateur du verbe auquel nous ne croyons plus, mais dont, souterraine, la nostalgie nous reste. Dans la serre où prolifèrent les chiffres que nous cultivons comme aucune civilisation avant nous, il nous manque un supplément d'âme. On le loge dans le désir sans bornes de biens superflus : illusion désormais évidente que dénonçait le petit châtelain chauve à la moustache fournie, presque toujours vêtu de noir et de blanc sous sa calotte, qui parlait comme il agissait, écrivait comme il parlait, et s'essayait à vivre selon la nature. Dire adieu à Montaigne serait troquer l'humanisme qui s'attache à son nom contre un futur strictement prosaïque, où l'humanité, enclose dans sa bulle étanche, se penserait maîtresse de l'univers, sans limites à sa toute-puissance. C'est ce qui se joue au-delà des Essais.
Durée:3h. 55min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30585
Résumé: Aucun poète ne nous a laissé autant de vers mémorables. Aucun écrivain n'a mieux parlé de l'amour, du spleen, du voyage. Pour lui, l'été fut celui de l'enfance, saison à jamais révolue, paradis perdu que sa poésie voudrait retrouver. Moderne et antimoderne, Baudelaire reste notre contemporain, même si certaines de ses opinions peuvent nous scandaliser. Il détesta le progrès, s'intéressa à la photographie pour la disqualifier, songea à se suicider parce que les journaux multipliaient leur tirage, affronta le Mal éternel. L'oeuvre de cet homme blessé - poésie en vers et en prose, critique d'art et critique littéraire, fragments intimes, satires et pamphlets - fut d'abord condamnée pour ses provocations. Elle rejoignit bientôt les classiques. Baudelaire, qui admirait Delacroix et Manet, fut l'un des plus lucides observateurs de la désacralisation de l'art dans le monde moderne. Dandy, ami des chiffonniers, il fut l'être de tous les paradoxes et de toutes les originalités. «A sauts et à gambades», comme dans Un été avec Montaigne, Antoine Compagnon nous fait relire Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris. En trente-trois chapitres, il nous invite à partager un Baudelaire inclassable et irréductible.
Durée:3h. 19min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30337
Résumé: Après les attentats anarchistes de 1892-1893, le président du conseil Casimir Perrier soumet une série de lois, votées par l'Assemblée les 12 et 18 décembre 1893 et le 28 juillet 1894. Pendant plus de cinq ans, l'État appliquera avec la plus grande rigueur cet arsenal législatif qui réintroduit le délit d'opinion, permet l'interdiction des journaux et des groupuscules anarchistes, et désigne nommément ces derniers comme cible. Au cours de procès tenus à huis-clos, de très nombreuses peines de relégation (le bagne) seront prononcées. Dès le 1er janvier 1894 et jusqu'à l'éclatement de l'Affaire Dreyfus, Octave Mirbeau éditorialiste au Journal, puis à L'Aurore, prend la plume pour interpeller ses concitoyens et dénoncer avec force et dérision cette mise en coupe réglée de la contestation sociale et l'étouffement de la justice par le mensonge et la terreur. Un vigoureux plaidoyer contre l'antiterrorisme comme mode de gouvernement.
Durée:5h. 17min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30332
Résumé: Sur l'un des grands écrivains suisse du 20e siècle, Bernois d'une originalité inouïe, puissant dramaturge et démiurge de langue allemande, il manquait un essai de synthèse. Le voici, par un excellent connaisseur. L'existence de Dürrenmatt, ce bon vivant, fut d'apparence paisible, mais il fonda sa réussite spectaculaire sur l'exigeante discipline d'un créateur emporté par ses aventures intérieures. Celles-ci sont retracées d'oeuvre en oeuvre, avec son govªt du grotesque, sa veine philosophique et satirique, son incursion dans le roman policier, ses visions du bien et du mal, ses démêlés avec la Suisse au temps de la guerre froide. Parmi ses écrits, des pans vastes et méconnus seront révélés à ceux qui se souviennent surtout de 'Romulus le Grand', de 'La visite de la vielle dame', et des 'Physiciens', tandis qu'on mesure la part que prit l'écrivain à l'intense vie théâtrale de Zurich et de Bâle. Voici donc le monde tel que Dürrenmatt parvint à le réinventer, dans un essai traduit par Etienne Barilier.
Durée:14h. 9min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30471
Résumé: Parmi les nombreux auteurs de vaudeville du XIXe siècle, Eugène Labiche (1815-1888) est l'un des plus remarquables en raison de l'importance de sa production (174 pièces) et des succès obtenus. Près de quarante ans après l'ouvrage de Philippe Soupault et plus de trente ans après la dernière thèse universitaire le concernant il était nécessaire qu'un historien procède à une relecture de l'œuvre de Labiche en utilisant les avancées de l'historiographie contemporaine. Ainsi, dans une perspective résolument moderne d'histoire culturelle, l'auteur a " découvert " à travers une analyse de contenu que les grands " personnages " du théâtre de Labiche étaient autant des institutions ou des groupes sociaux-tels le mariage, l'alimentation, la domesticité, Paris ou le duel- que des individus, bourgeois et rentiers. Par ailleurs Labiche manifeste une ambiguïté évidente sur la question politique et sociale et sur la question morale. Sous les textes se cache une critique acerbe du système démocratique et s'inscrit un attachement aux valeurs conservatrices sinon réactionnaires. En revanche Labiche accorde aux femmes une fonction nettement moins dévalorisée que cela n'a été analysé jusqu'à présent et il transige largement avec les préceptes moraux de l'époque. De nombreux personnages ont des défauts marqués (mensonge, égoïsme, hypocrisie, lâcheté) ; apparaît même clairement la tentation du crime. Beaucoup de pièces laissent perdurer in fine des situations " objectivement " injustes ou amorales. Enfin une lecture plus métaphorique fait émerger une large mise en valeur de la sexualité, sujet tabou de la conscience sociale du XIXe siècle. Labiche est plus contestataire et amoral que l'opinion traditionnelle ne l'admet.
Durée:5h. 42min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30461
Résumé: La moitié de la population mondiale est bilingue (un habitant sur cinq en France). Alors même que la nécessité de posséder plusieurs langues s'impose François Grosjean, psycholinguiste, vient démonter les idées fausses sur le bilinguisme : Il est faux que le bilingue maîtrise parfaitement ses différentes langues : c'est rare. Il est faux que ce n'est que dans la petite enfance qu'on devient bilingue ; Non, le bilinguisme précoce ne retarde pas l'acquisition du langage ; Non, il n'y a aucun lien entre le bilinguisme et un trouble éventuel du langage ; Non, le bilinguisme n'est pas mauvais pour le développement cognitif des enfants : au contraire. Et ce qui est valable pour le bilingue l'est a fortiori pour le polyglotte. Ce livre sans équivalent en français intéressera toutes les personnes intéressées par le bilinguisme et le contact des langues, notamment les parents d'enfants bilingues ou en devenir bilingue, les professionnels ayant affaire au bilinguisme (exemple : orthophonistes, enseignants, psychologues), les bilingues qui désirent mieux comprendre leur bilinguisme, et les professionnels de l'éducation, les étudiant(e)s en sciences humaines et sociales.
Durée:10h. 28min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30188
Résumé: " Ma chère mère, Si tu possèdes vraiment le génie maternel et si tu n'es pas encore lasse, viens à Paris, viens me voir, et même chercher. Moi, pour mille raisons terribles, je ne puis pas aller à Honfleur chercher ce que je voudrais tant, un peu de courage et de caresses. À la fin de mars, je t'écrivais : Nous reverrons-nous jamais ! J'étais dans une de ces crises où on voit la terrible vérité. Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être à qui ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. [...] Toutes les fois que je prends la plume pour t'exposer ma situation, j'ai peur ; j'ai peur de te tuer, de détruire ton faible corps. Et moi, je suis sans cesse, sans que tu t'en doutes, au bord du suicide. Je crois que tu m'aimes passionnément ; avec un esprit aveugle, tu as le caractère si grand ! Moi, je t'ai aimée passionnément dans mon enfance ; plus tard, sous la pression de tes injustices, je t'ai manqué de respect, comme si une injustice maternelle pouvait autoriser un manque de respect filial ; je m'en suis repenti souvent, quoique, selon mon habitude, je n'en aie rien dit. Je ne suis plus l'enfant ingrat et violent. De longues méditations sur ma destinée et sur ton caractère m'ont aidé à comprendre toutes mes fautes et toute ta générosité. Mais, en somme le mal est fait, fait par tes imprudences et par mes fautes. Nous sommes évidemment destinés à nous aimer, à vivre l'un pour l'autre, à finir notre vie le plus honnêtement et le plus doucement qu'il sera possible. Et cependant, dans les circonstances terribles où je suis placé, je suis convaincu que l'un de nous deux tuera l'autre, et que finalement nous nous tuerons réciproquement. Après ma mort, tu ne vivras plus, c'est clair. Je suis le seul objet qui te fasse vivre. Après ta mort, surtout si tu mourais par une secousse causée par moi, je me tuerais, cela est indubitable. Ta mort, dont tu parles souvent avec trop de résignation, ne corrigerait rien dans ma situation ; le conseil judiciaire serait maintenu (pourquoi ne le serait-il pas ?), rien ne serait payé, et j'aurais par surcroît de douleurs, l'horrible sensation d'un isolement absolu. Moi, me tuer, c'est absurde n'est-ce pas ? [...] Adieu, je suis exténué. Pour rentrer dans les détails de santé, je n'ai ni dormi, ni mangé depuis presque trois jours ; ma gorge est serrée. - Et il faut travailler. Non, je ne te dis pas adieu ; car j'espère te revoir. Oh ! lis-moi bien attentivement, tâche de bien comprendre. Je sais que cette lettre t'affectera douloureusement, mais tu y trouveras certainement un accent de douceur, de tendresse, et même encore d'espérance, que tu as trop rarement entendus Et je t'aime."
Lu par:Manon
Durée:2h. 52min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30275
Résumé: Les livres nous soignent. Tandis que fleurissent les salons de "développement personnel " et les premières thèses de médecine sur le pouvoir des livres, Régine Detambel, écrivain et kinésithérapeute de formation, s'est donné pour tâche de montrer que la littérature comme remède doit se défier tout autant du pouvoir médical que des lieux communs du bien-être de masse.
Durée:10h. 12min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:29940
Résumé: À travers dix-huit chroniques - plus une nouvelle - que Julian Barnes nous entraîne à la rencontre de romanciers lui ayant fait connaître «ce lien profondément intime qui s'établit quand la voix d'un écrivain entre dans la tête d'un lecteur». On connaît son amour pour la France et on ne s'étonnera donc pas que près de la moitié d'entre eux soient français ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford. Voici Mérimée, Chamfort, Félix Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil des pages où l'érudition laisse souvent la place à énormément d'humour - à quoi n'échappent pas non plus Orwell, Updike ou Hemingway. Au final, un éblouissant et décapant florilège.