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La poste du Gothard ou les états d'âme d'une nation: Promenades dans la Suisse littéraire et politique

Résumé
L'histoire commence par un tableau. A partir de la description de La Poste du Gothard de Rudolf Koller, Peter von Matt nous parle du mythe alpestre à travers l'histoire et la littérature de la Suisse - des Alpes de Haller au Guillaume Tell de Schiller -, de l'idylle brisée par l'industrialisation et des nombreux paradoxes helvétiques. Il analyse la relation ambiguë entre origine et progrès, mythe et réalité, société héroïque et post-héroïque et nous permet de comprendre la Suisse dans toute sa modernité et son histoire. Ce livre brillant et savoureux, qui a obtenu le Goncourt suisse en 2012, le Schweizer Buchpreis, compte en outre une vingtaine d'essais sur la langue allemande en Suisse, ses auteurs phares ou méconnus, Wagner, le Pilate ou encore le dadaïsme.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 14h. 40min.
Édition: Carouge-Genève, Zoé, 2015
Numéro du livre: 32554
ISBN: 9782881829482
CDU: 949.4

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Lu par:Pierre Biner
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Lu par:
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Résumé: Toute œuvre littéraire suppose la mémoire d’autres textes. En Suisse francophone, l’Ancien et le Nouveau Testament ont continué de représenter pour les écrivains une réserve fondamentale d’images, d’histoires ou de figures, jusque dans les années 1970 – fût-ce dans le but de les subvertir radicalement. En quoi C. F. Ramuz, Blaise Cendrars, Jacques Chessex, Catherine Colomb, Nicolas Bouvier, Corinna Bille, Jean-Marc Lovay ou Yves Laplace, autant d’inventeurs de langue, sont-ils empreints du matériau biblique ? Sylviane Dupuis, textes à l’appui, explore les traces des Écritures. Et constate qu’elles fournissent une sorte de matrice aux œuvres littéraires. Elle propose dans cet essai plusieurs pistes permettant de comprendre pourquoi la plupart des grands écrivains de Suisse romande n’ont eu de cesse de retisser ou déconstruire la Bible. Comme une marque de fabrique commune malgré les écritures infiniment diverses de ces auteurs et en dépit de l’agnosticisme de la majorité d’entre eux.
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Résumé: Du Joueur d'échecs à Combat avec le démon, l'œuvre entière de Stefan Zweig est fascinée par les grandes aventures de l'esprit humain, qu'elles le mènent vers la pensée, l'absolu, l'idéal ou la folie. C'est de la création romanesque que nous parle ici le grand écrivain autrichien, à travers trois " géants " du XIXe siècle. Tous trois ont forgé un univers autonome, portant l'empreinte d'une puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique. Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société ; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement ; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque. Chacun incarne ainsi un " type " d'artiste exemplaire. Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses grands modèles, dont de Trois Maîtres un chef-d'œuvre critique inégalé.
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Résumé: "Tout se passe comme si mon combat spirituel avait lieu quelque part dans une clairière. Je pénètre dans la forêt, je ne trouve rien et la faiblesse me force aussitôt à ressortir; souvent, quand je quitte la forêt, j'entends ou crois entendre le cliquetis des armes dont on se sert dans ce combat." A la fois fasciné et repoussé par Prague, en quête d'une Terre promise et exilé à Berlin, fiancé timoré et séducteur impénitent, sportif accompli, hypocondriaque et végétarien, juif mécréant et passionné par la culture yiddish et l'essor du sionisme, fidèle à de solides amitiés et solitaire, amoureux éperdu de la vie et hanté par la mort, Franz Kafka (1883-1924) fut un mystère pour lui-même et pour les autres.
Lu par:Manon
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Résumé: On ne naît pas femme ni écrivain, on le devient. A force de lectures et d'attention, à force d'indépendance et de liberté. Six romancières ont choisi de faire le portrait d'une écrivain qu'elles admirent, de raconter ces vies de femmes habitées par la création. L'une & l'autre, c'est Marie Desplechin et la comtesse de Ségur, saisissante de modernité ; c'est Gwenaëlle Aubry et la poétesse américaine Sylvia Plath, en butte à ses vertiges de mère et d'épouse ; Camille Laurens et l'amour fou chanté par Louise Labé ; Lorette Nobécourt et Marina Tsvetaeva, broyée par la folie stalinienne ; Marianne Alphant et Jane Austen, dévouée à l'écriture jusqu'à s'oublier elle-même ; et c'est aussi Cécile Guilbert et l'essayiste Cristina Campo, hantée par le mot juste.