Recherche par auteur : Jean-Charles
2519 résultats. Page 100 sur 126.
Lu par : Liseline Golay
Durée : 9h. 33min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 18646
Résumé:1919, dans les Charentes. Le temps est venu pour Athénor Chatelayon de passer la main, mais auquel de ses deux petits-fils confiera-t-il le domaine de Puypierre, vénérable maison au coeur du vignoble charentais où se distille depuis des lustres l'un des meilleurs cognacs du monde ? Choisira-t-il l'aîné, Julius, dont les manières brutales dérangent ? Une telle poigne ne serait pas de trop en ces temps incertains. Ou bien le cadet, Léonord, hélas sans caractère ? Un défaut impardonnable dans ce milieu où l'on prise les fortes têtes. S'il cède à ses préférences intimes, c'est néanmoins la mort dans l'âme qu'Athénor dicte sa volonté car il sait que son héritage est un cadeau empoisonné... Dans la guerre fratricide qui s'engage, les femmes feront pencher la balance : la mère inébranlable et Éloïse la soeur exilée, les maîtresses que Julius subjugue et Léandra que Léonord a épousée. Le destin sourit-il toujours au plus aimé ? Une grande saga familiale dans l'univers feutré mais impitoyable des prestigieuses maisons de Cognac de l'entre-deux-guerres, sous la plume sensible et expressive d'un écrivain amoureux de nos terroirs.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18476
Résumé:En fait d'Odyssée, il semble que le retour d'Ulysse à Ithaque tienne davantage de l'école buissonnière et qu'il soit plutôt hâté par l'annonce de l'infidélité de Pénélope. Mais que dire lorsque l'on vous somme de justifier une absence de dix ans ? Peu de choses, suggère Giono, un mensonge... Ainsi naît l'Odyssée. Dans ces pages merveilleuses de poésie, Giono célèbre un monde où, à travers les dieux, l'homme et la nature entrent en communion profonde.
L'histoire, les aventures et l'expérience personnelles de David Copperfield le jeune
Dickens, Charles
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 38h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18447
Résumé:Lorsqu'en 1850 il publie David Copperfield Charles Dickens offre à ses lecteurs le premier roman qu'il ait écrit à la première personne, et derrière l'histoire de son jeune héros, c'est aussi parfois la sienne qu'on peut lire. Mais ce que dessinent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l'errance picaresque du jeune Copperfield, c'est un roman de formation où le personnage se fait son propre biographe. Il arrive alors qu'on ne sache pas si le réel évoqué est celui que l'enfant vécut au présent ou celui que l'adulte revisite au passé. Car, d'épreuve en épreuve, c'est une nouvelle image de soi que le narrateur peu à peu reconstruit, avant de devenir lui-même à la fin du livre un écrivain semblable à celui qui, dès le début, a pris la plume pour raconter sa vie - et nous offrir ce qui est encore aujourd'hui le plus grand roman anglais du XIXème siècle.
Lu par : Martine Nicollerat
Durée : 19h. 54min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18657
Résumé:Sept fois sept vies ? La vie même de Herbert von Karajan est un roman : petit aristocrate salzbourgeois devenu enfant prodige ; étudiant viennois bûcheur acharné ; chef d'orchestre de province pour qui seule compte la musique ; vedette à Berlin sous le régime national-socialiste auquel il ne peut pas ne pas donner des gages - et des gages éclatants : il dirige Tristan à Paris en pleine Occupation devant un parterre d'officiers allemands ; fuyant pourtant l'Allemagne avant même la chute d'un Troisième Reich où il n'a pas que des amis pour se retrouver errant, en Europe, sans le sou, soumis aux interrogatoires serrés de tous les tribunaux de dénazification ; blanchi par ses juges, rebondissant au premier rang parmi ses pairs ; accumulant les succès et la gloire pour devenir ce qu'il a voulu être toute sa vie : le premier ; souffrant, enfin, dans ses dernières années d'intolérables douleurs, presque paralysé, en même temps qu'attaqué à nouveau sans pitié sur son passé pendant les années sombres : un destin que l'on oserait dire shakespearien. 2008 marquera le centième anniversaire de la naissance de Herbert von Karajan. Pour le grand public comme pour l'amateur, Pierre-Jean Rémy propose sa première biographie complète en français, éclairée par maintes sources inédites et illustrée avec l'art de l'écrivain et la finesse du mélomane.
Lu par : Michèle Crouzeix
Durée : 18h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18423
Résumé:Il y a 35.000 ans, une longue période glaciaire s'achève et la Terre commence à se réchauffer. Lentement, durant des millénaires, l'homme s'est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu'il est aujourd' hui. Il connaît l'outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s'abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d'harmonie. En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l'inquiétude.
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 1h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18372
Résumé:« Il y a des moments où l'histoire semble hésiter avant de prendre son élan : Hannibal quand il décide de passer les Alpes avec ses éléphants pour frapper Rome au coeur ; César sur les bords du Rubicon ; le général de Gaulle à l'aube du 17 juin 1940, quand il monte dans l'avion qui va l'emmener à Londres, vers une résistance qui peut paraître sans espoir. C'est un éclair de cet ordre que j'ai tenté de saisir : l'instant où Bonaparte, adulé par les Français qu'il a tirés de l'abîme, décide de devenir empereur. » À travers une conversation imaginaire et décisive entre Napoléon Bonaparte et Jean-Jacques Régis Cambacérès, son deuxième consul, Jean d'Ormesson explore la tension entre l'esprit révolutionnaire républicain et le désir de puissance. Il met en scène un Cambacérès ensorcelé par le charismatique Bonaparte. Si tous les mots prêtés à Bonaparte ont bien été prononcés par lui, l'auteur forge ce dialogue fictif à la veille de l'avènement du Premier Empire, aux Tuileries, vers le début de l'hiver 1803-1804.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 20min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 18335
Résumé:Depuis ses origines, l'humanité est en quête d'une réponse face au mystère de la mort. Que deviennent les morts ? Peut-on garder un contact avec eux ? Les morts peuvent-ils nous voir ? Que deviendra l'amour qui liait deux êtres ? Que deviennent ceux qui ont fait le mal durant toute leur vie ? Que deviendra notre corps ? Ces questions et beaucoup d'autres sont toujours neuves, parce qu'elles se posent à chacun. Avec simplicité, le Père Jean Civelli relit d'une manière renouvelée ce que nous disent la Bible et une foi chrétienne débarrassée des images parfois effrayantes de l'au-delà. Il essaie de donner des réponses qui s'enracinent d'une part dans la condition actuelle de l'être humain, dans toutes ses dimensions, en particulier dans sa relation au monde matériel, au cosmos tout entier, que l'humanité est appelée à dominer par la puissance de l'amour
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18415
Résumé:Une autre facette de Jean-Claude Guillebaud est celle de l'observateur des medias, en particulier de la radio et de la télévision, lieu idéal pour mesurer les évolutions, tout ce qui bouge en profondeur. D'où l'idée de reprendre ici une sélection des meilleurs chroniques de J.C.Guillebaud dans le Télé-Obs,
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 8h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18594
Résumé:En même temps qu'un retour vers l'enfance, perdue, puis retrouvée, L'Enfant prodigue retrace un chemin singulier, ressuscitant les chères ombres disparues (le père, la mère, le frère, les grands-parents mythiques) pour leur rendre, au centuple, ce qu'elles lui ont donné : la joie et la curiosité, le désir d'être libre et d'écrire... (http://jmolivier.blog.tdg.ch)
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 51min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 18292
Résumé:Une femme seule, dans une chambre en désordre, téléphone à son amant qui vient de la quitter pour une autre. En partant de cette situation tristement banale, Jean Cocteau a écrit une mini-tragédie en un acte — un étrange « monologue à deux voix » fait de paroles et de silences — dans laquelle le téléphone joue un rôle essentiel. « Dans le temps, écrit Cocteau, on se voyait. On pouvait perdre la tête, oublier ses promesses, risquer l'impossible, convaincre ceux qu'on adorait en les embrassant, en s'accrochant à eux. Un regard pouvait changer tout. Mais avec cet appareil, ce qui est fini est fini. » Créé en 1930 à la Comédie française par Berthe Bovy, ce texte a également été joué et enregistré par Simone Signoret. Il a été mis en musique par Francis Poulenc et adapté au cinéma par Roberto Rosselini, avec Anna Magnani dans le rôle-titre.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 9h. 33min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18475
Résumé:"Jusqu'où irons-nous ? Jusqu'à quand serons-nous vivants ? Quelles raisons donnerons-nous à notre histoire ? Parce qu'il faudra bien un jour trouver une raison, donner une raison, nous ne pourrons pas accréditer notre innocence. Où que nous soyons, quelle que soit notre destination finale (si une telle chose existe), il nous faudra rendre compte, rendre des comptes. J'ai été, j'ai fait, j'ai possédé. Et un jour je ne serai plus rien. Pareil à ce wagon lancé à une vitesse inimaginable, incalculable, sans doute voisine de l'absolu, entre deux mondes, entre deux états. Et pas question qu'aucun d'entre nous retourne jamais à ses états, je veux dire à son passé, à ce qu'il, à ce qu'elle a aimé. Pour cela les visages sont figés, immobiles, parfois terreux, on dirait des masques de carton bouilli ou de vieux cuir, avec deux fentes par où bouge le regard, une étoile de vie accrochée au noir des prunelles."
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18151
Résumé:Monsieur Salim vit bien malgré lui, dans une résidence pour l'âge d'Or... Pour tromper l'ennui et le temps qui s'égrène, il voyage dans sa tête dans un carnet de souvenirs qu'il appelle son « livre invisible ». Natif du Maroc, il y raconte sa vie depuis ce jour où un couple de Français l'a adopté jusqu'à sa rencontre avec Hassan, fils d'immigrés marocains. Hassan est le représentant type de cette deuxième génération d'immigrés pris dans la tourmente du décalage perpétuel entre leur vie et celle de leurs parents, entre leurs habitudes de vie moderne et le poids des traditions et des coutumes. Une distorsion douloureuse qui peut faire basculer un avenir en quelques instants de dérive ou d'échecs... (Alexandra S. Holstein / http://livresplus.com)
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18345
Résumé:Victime d'un terrible et rarissime accident d'ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu'il en est aussi l'unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu'il déteste, et qu'il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu'au jour où, à la recherche d'un job, il tombe sur l'annonce qui va lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l'agence Dog Dog Walk... Le cas Sneijder est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre. Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus débridée : entre une esquisse d'une Théorie générale des ascenseurs, la description d'un adultère qui n'échappe pas au grotesque et une plongée dans le monde des promeneurs de chiens, l'auteur d' « Une vie française » affirme à nouveau son goût pour l'humour noir.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 13h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18301
Résumé:L'état de la faim dans le monde et des moyens de l'éradiquer par celui qui fut, pendant près de dix ans, en charge du dossier auprès du Secrétaire général de l'ONU. Toutes les trois secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de malnutrition, tandis que des dizaines de millions d'autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la faim et de ses terribles conséquences physiques et psychologiques. Et pourtant, nous le savons aussi, l'agriculture d'aujourd'hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d'êtres humains. Nulle fatalité, donc. Mais comment en sortir ? D'abord, prendre conscience des dimensions exactes du problème : un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance du terrain, ouvre le livre. Comprendre ensuite les raisons de l'échec des formidables moyens mis en oeuvre depuis la Deuxième Guerre mondiale pour éradiquer la faim. Puis identifier les ennemis du droit à l'alimentation. Enfin, bien comprendre les deux grands mécanismes à travers lesquels progresse la faim aujourd'hui : la production d'agro-carburants et la spéculation sur les biens agricoles.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 6h. 57min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18308
Résumé:Ce livre c'est Alphonse Daudet, l'homme et l'auteur dans son Midi. Le Midi, il l'adorait, en raffolait, rêvait d'y vivre. Mais fixé à Paris, il n'y retournait que pour se refaçonner. Et embaumer ses histoires par la lumière, le soleil, le vent, les pins, son moulin, ses amis, Mistral. Là ont germé les Lettres de mon moulin, Tartarin de Tarascon, L'Arlésienne, la première partie du Petit Chose. Des oeuvres légères comme un duvet, que les contemporains dédaignaient leur préférant ses gros romans de moeurs parisiennes. Depuis, à travers le monde un public innombrable s'est émerveillé de ces pages provençales, embellies de poésie, de tendresse, de la fine ironie d'Alphonse Daudet impérissable. Quelle revanche, pécaïre !
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 21min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 18310
Résumé:Jeannot a douze ans. Il est écolier dans une petite ville de l'Ain, en 1943. Son jeune instituteur annonce à ses élèves qu'ils ne le verront plus : il rejoint le maquis. Le portrait du maréchal est alors la première victime d'une révolte obscure. Ainsi débute le récit d'une adolescence à une époque et dans une région très particulières. Le petit peuple de France n'a pas toujours été ce peuple amorphe, douteux, que présente la rumeur. Dans l'Ain, à plusieurs reprises, la Résistance et le maquis manifestent, libèrent des villes, des villages. Puis l'armée allemande revient en force et la répression est terrible. La vie quotidienne de Jeannot - école, amitiés, éveil de la sexualité et du sentiment amoureux - est bouleversée par des épisodes d'une extrême violence. Ces mois de nuit et de sang où se révèle le visage de l'homme, Jean Pérol a l'art de leur donner une dimension poétique, sans jamais les priver de leur vérité, une vérité brute, indiscutable.
L'histoire du soldat: C.F. Ramuz parle ; Les trois poèmes de la lyrique japonaise ; Le chant des bateliers de la Volga
Stravinsky, Igor (1882-1971)
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 4min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 18103
Résumé:L'Histoire du soldat est une musique de scène en forme de mélodrame composée par Igor Stravinski en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour trois acteurs (le narrateur, le soldat et le diable) et sept instrumentistes (violon, contrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions). Elle est postérieure aux grands ballets stravinskiens et précède sa période néoclassique. Le musicien est alors réfugié en Suisse du fait de la révolution russe, et Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l'aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d'orchestre suisse Ernest Ansermet. Une partie de la partition fut écrite à Lens, où Stravinski était hébergé dans le chalet du peintre Albert Muret. L'oeuvre comporte plusieurs courts tableaux dont certains sont inspirés de diverses danses : tango et même ragtime. Une suite pour piano, clarinette et violon en a été extraite en 1919. Une seconde suite, respectant l'orchestration initiale, fut écrite en 1920. La création a eu lieu le 28 septembre 1918 avec Georges Pitoëff, au théâtre municipal de Lausanne, sous la direction d'Ansermet. L'instrumentation réduite devait permettre son interprétation au cours d'une tournée dans différents villages helvétiques. Ce projet a dû être annulé au dernier moment du fait de la propagation de la grippe espagnole et la représentation suivante ne put avoir lieu qu'en 1924.
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 1h. 45min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18150
Résumé:« Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c'est bien triste, cette année on n'ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. J'ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m'a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C'était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j'avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m'a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie. » Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n'a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d'elle, il nous parle de lui.
L'assassiné de l'intérieur: nouvelles à plusieurs voix et en plusieurs morceaux
Pelletier, Jean-Jacques
Lu par : Gilbert Wursten
Durée : 4h. 56min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 18336
Résumé:Un homme se promenait. Un homme ordinaire avec un couteau ordinaire planté dans la poitrine. Le couteau était planté jusqu'à la garde et ça n'avait pas l'air de le déranger. Il semblait seulement fatigué.Très fatigué...Tout d'abord, il y a les personnages : un chirurgien qui n'arrête plus de saigner, un enfant qui colle aux gens qu'il touche, un autre dont la peau se transforme en billets de banque... Il y a aussi cet homme qui voit son ombre se détacher de lui, cet autre au corps blessé par l'impact des mots, sans oublier celui dont la gorge crie du papier...Et puis il y a cette voix, celle d'un narrateur qui aimerait simplement être là, parler en son propre nom, mais qui décroche sans cesse, qui s'échappe malgré lui dans l'imaginaire, qui trouve toujours plus facile de raconter des histoires que de parler de soi.
Lu par : Serge Vulliens
Durée : 7h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18256
Résumé:L'argot, ou langue verte, fait immédiatement penser à Paris, ses quartiers dictionnaire-argot.gif mal famés, ses mauvais garçons, la Cour des Miracles, la Grande Truanderie, Villon, Vidocq, Simonin, Le Breton, etc. L'emploi de l'argot chez les voyous permettait à toute cette faune de s'établir en confrérie, de pouvoir jacter à l'abri des esgourdes indiscrètes, d'avoir sa langue propre comme possédaient la leur Auvergnats, Bretons, Corses et bien d'autres émigrés dans la capitale. Entre les mots créés pour l'occasion, les mots déformés par adjonction, par duplication, par troncation, et toutes les métaphores souvent humoristiques, l'argot a évolué au fil des temps pour imprégner la langue française et même être digéré par elle. Dans bien des cas l'argot s'est banalisé et au fin fond des cambrousses parfois on jacte argomuche. On le jaspine sans le savoir tout comme monsieur Jourdain « prosait » en toute ignorance. Bruant, Brassens, Renaud sont les poètes les plus connus de la langue verte. Simonin, Le Breton, Ange Bastiani, Carco, les prosateurs. San Antonio, Pierre Perret les créateurs, les innovateurs, les néologues ou néologiciens. Pourtant un petit parcours dans les oeuvres de Théophile Gautier, de Zola, de Balzac, de Victor Hugo, de Maxence Van der Meersch, ce ne sont que des exemples choisis, prouvent que nos classiques ont su user de l'argot.