Contenu

L'humanitaire en questions: réflexions autour de l'histoire du Comité international de la Croix-Rouge

Résumé
L'humanitaire envahit les écrans, les médias et nos vies. Il passe pour l'une des démarches et des valeurs les plus prisées de notre temps. Mais que recouvre exactement ce phénomène ? L'histoire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la plus ancienne des organisations internationales consacrées à l'aide aux victimes, donne des réponses éclairantes à ces questions. A travers le récit de quatre moments-clés de cette institution vieille de plus de 150 ans, Irène Herrmann nous montre que l'engouement dont il jouit est récent. L'idéal de compassion sur lequel il repose n'entend pas lutter contre les injustices mais est indissociable du nationalisme comme du colonialisme. De fait, s'il comprend une part indéniable de dévouement, il n'est pas totalement désintéressé. Ainsi, en retraçant le parcours du CICR, l'auteure met-elle en lumière des réalités contre-intuitives voire carrément dérangeantes.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 8h. 28min.
Édition: Paris, Cerf, 2018
Numéro du livre: 70164
ISBN: 9782204128353
CDU: 940

Documents similaires

Lu par : Nadine Maugie
Durée : 13h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33814
Résumé:Larbi, un vieux flic brisé par la mort de sa femme, en poste dans une banlieue jadis florissante d'Alger, se lance dans une enquête sur la mort d'un va-nu-pieds, un ouvrier agricole qui avait suivi ses patrons en métropole après l'indépendance, avant de regagner le bled pour y finir ses jours, et découvre ce qu'il ne cherchait pas. De son pas traînant, il va culbuter sans y prendre garde des nids de serpents, faire tomber des masques et des masques derrière les masques. Dans une langue brutale, sensuelle, puissante et colorée, Boualem Sansal se livre à une charge virulente contre l'Algérie des islamistes et du F.L.N. À coups d'images féroces, il fait se déchirer les mythes et les logiques menteuses de l'Algérie contemporaine. C'est une magistrale leçon de passé qu'il nous offre ici.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 1min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 39497
Résumé:En avril-mai 1988, l’affaire de la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, menée par un groupe d’indépendantistes s’est soldée par une intervention militaire et un bilan de vingt et un morts, dont dix-neuf Kanak. Parmi les victimes, Alphonse Dianou, vingt-huit ans, musicien, ancien sémina­riste se destinant à la prêtrise, admirateur de Gandhi et militant charismatique du FLNKS (Front de libé­ration nationale kanak et socialiste). Terroriste ou martyr ? Français ou “barbare” kanak ? Pacifiste ou assassin ? Chrétien ou communiste ? Le personnage – avec ses légendes contradictoires et paradoxales – a longtemps intrigué Joseph Andras, qui est parti en Kanaky sur les traces de cette figure des luttes anticolonialistes du xxe siècle. Portrait d’un homme complexe et passionnant, ce livre est également journal de voyage dans un archipel méconnu et délaissé, récit de rencontres et d’échanges, reconstitution documentée d’un épisode sanglant de l’histoire récente, réflexion sur les vestiges de l’empire français. Le tout dans un style à la fois tranchant et lyrique, avec un engagement ardent, une curiosité patiente et attentive, qui sont la marque des écrits de Joseph Andras.
Lu par : Paula Viala
Durée : 10h. 45min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 74974
Résumé:L'histoire de la colonisation, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, des villes de Zinder et Agadez, au Niger, par l'armée française. L'auteure aborde la prise de pouvoir par la France, la vie qui reprend son cours sous la domination ou encore les rapports sociaux entre les habitants et les colons. Prix du Sénat du livre d'histoire 2022.
Durée : 17h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66301
Résumé:Comment en est-on arrivé là ? C'est la question que se pose Jonathan Coe dans ce roman brillant qui chronique avec une ironie mordante l'histoire politique de l'Angleterre des années 2010. Du premier gouvernement de coalition en Grande-Bretagne aux émeutes de Londres en 2011, de la fièvre joyeuse et collective des jeux Olympiques de 2012 au couperet du référendum sur le Brexit, Le coeur de l'Angleterre explore avec humour et mélancolie les désillusions publiques et privées d'une nation en crise. Dans cette période trouble où les destins individuels et collectifs basculent, les membres de la famille Trotter reprennent du service. Benjamin a maintenant cinquante ans et s'engage dans une improbable carrière littéraire, sa soeur Lois voit ses anciens démons revenir la hanter, son vieux père Colin n'aspire qu'à voter en faveur d'une sortie de l'Europe et sa nièce Sophie se demande si le Brexit est une cause valable de divorce. Au fil de cette méditation douce-amère sur les relations humaines, la perte et le passage inexorable du temps, le chantre incontesté de l'Angleterre questionne avec malice les grandes sources de crispation contemporaines : le nationalisme, l'austérité, le politiquement correct et les identités. Dans la lignée de Bienvenue au club et du Cercle fermé, Le coeur de l'Angleterre est le remède tout trouvé à notre époque tourmentée.
Durée : 8h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72603
Résumé:"On les laisse patienter un bon moment, muets comme des ombres, dans cette cathédrale du Code pénal. Certains occupent leur hébétude sur l'écran de leur téléphone, d'autres s'intéressent à leurs chaussures". Cour d'assises de Paris. Walid Z., un jeune de quartier parvenu par de brillantes études à se hisser jusque dans l'intimité de la bourgeoisie parisienne, risque la peine de mort par décapitation. Que vient faire la guillotine dans ce décor si familier ? Pendant trois jours, les témoins se succèdent à la barre. A mesure que s'esquisse le portrait d'un ambitieux et qu'on interroge sa culpabilité, se dévoile une autre France, parfaitement crédible, où l'extrême droite a pris le pouvoir. Implacable, ce roman choral se déploie comme la suite tragique de notre a roman national n - son ultime chapitre. Après avoir exercé toutes sortes de métiers entre Paris et Marseille, Emmanuel Flesch enseigne l'histoire et la géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis.
Lu par : Manon
Durée : 10h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 31643
Résumé:Lu par Manon Panorama des mouvements d'extrême droite du début du XXIe siècle, au sein des pays membres de l'Union européenne et de la Russie. Les auteurs analysent les différentes sous-familles de cette idéologie, reviennent sur leur histoire récente, présentent leur programme idéologique et leur vision du monde, leurs résultats électoraux et la sociologie de leur électorat.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 26h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 74775
Résumé:Le 17 août 1945, à peine sortie de la guerre, l'Indonésie, premier pays colonisé à franchir ce pas, proclame son indépendance. Présents dans l'archipel depuis le début du XVIIe siècle, les Pays-Bas ne la reconnaîtront que le 27 décembre 1949. Au fil d'une étude aussi passionnée que passionnante, David Van Reybrouck scrute et restitue les étapes de cette grande aventure humaine et politique. Il s'agit pour lui d'examiner les événements et luttes qui ont conduit à l'indépendance tout en inscrivant l'histoire indonésienne dans un contexte international. Son projet est, en effet, de saisir, par le biais du "modèle" indonésien, l'histoire de l'émancipation des peuples non européens tout au long du siècle écoulé et son incidence sur le monde contemporain. L'auteur analyse une myriade de sources et retrace quelque cinq cents ans d'histoire économique, diplomatique et politique, de l'époque dite prémoderne à nos jours. Mais il s'intéresse tout autant aux souvenirs, aux récits des témoins de cette époque, rencontrés lors d'une enquête de terrain de plusieurs années, menée à travers tout l'archipel, ainsi qu'au Japon et au Népal. Mêlant à parts égales histoire et mémoire, ce livre bruisse de mille voix, qui composent une fresque absolument unique. Peut-être parce qu'il est à la fois historien, journaliste, voyageur, conteur, parce que sa lecture du monde est politique et poétique, David Van Reybrouck sait non seulement redonner leur place à ceux qui ont vécu l'histoire, mais aussi amener l'histoire à notre portée : Revolusi nous emporte autant qu'il nous instruit.
Lu par : Colette Quesnel
Durée : 11h. 16min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 75787
Résumé:Découverte par Christophe Colomb en 1493, la Guadeloupe est colonisée à partir de 1635. Pendant la Révolution française, il lui faut faire face aux appétits anglais, puis, au cours du XIXe siècle, au déclin de l'économie sucrière tandis que ses populations aspirent à la liberté et à l'égalité.
Lu par : Thérèse Proust
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 76127
Résumé:L'Amazonie a été le théâtre de développements et innovations comme la première céramique du continent américain, la domestication de plantes, l'édification de structures monumentales et l'instauration de systèmes agricoles élaborés. Au XVIe siècle, l'arrivée des Européens marque une rupture. Ce territoire devient source de bois et de minerais, une exploitation qui menace son équilibre écologique.
Lu par : Harry Koumrouyan
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65200
Résumé:Un jeune cadre prend le narrateur en stop et roule jusqu'à Vesoul. Ils sympathisent, partagent des découvertes tout en se moquant de l'époque, à l'instar des picaros du XVIe siècle. Ils se heurtent aux sédentaires, qui rejettent la légèreté. Les affrontements se succèdent jusqu'à l'attaque de la rédaction de "Charlie Hebdo", qui sonne le glas de la comédie.
Durée : 20h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 69890
Résumé:Tupinilândia se trouve en Amazonie, loin de tout. C’est un parc d’attractions construit dans le plus grand secret par un industriel admirateur de Walt Disney pour célébrer le Brésil et le retour de la démocratie à la fin des années 1980. Le jour de l’inauguration, un groupe armé boucle le parc et prend 400 personnes en otages. Silence radio et télévision. Trente ans plus tard, un archéologue qui ne cesse de répéter à ses étudiants qu’ils ne vont jamais devenir Indiana Jones revient sur ces lieux, avant qu’ils ne soient recouverts par le bassin d’un barrage. Il découvre à son arrivée une situation impensable : la création d’une colonie fasciste orwellienne au milieu des attractions du parc dévorées par la nature. À la tête d’une troupe de jeunes gens ignorant tout du monde extérieur qu’ils croient dominé par le communisme, il va s’attaquer aux représentants d’une idéologie qu’il pensait disparue avec une habileté tirée de son addiction aux blockbusters des années 1980. Avec humour, intelligence et une imagination foisonnante, l’auteur renverse les clichés des romans d’aventures et des films d’action tout en réfléchissant sur l’ambiguïté de la nostalgie, l’importance de la mémoire et les dangers du nationalisme.
Lu par : Pierre Jeudy
Durée : 16h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70542
Résumé:"Oui, "qu'est-ce qu'une nation ? " On reprend ici la question posée au XIX ? siècle par Ernest Renan en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l'histoire globale. Car rien n'y fait : de la Révolution d'Octobre à la Pandémie de 2020 la nation, qu'on disait moribonde ou -pire- dépassée, est plus vivante que jamais. On ne compte plus, à la surface de la terre, les mouvements de "libération nationale", de l'Ecosse à la Catalogne, de la Palestine au Kurdistan. Sans la nation comme clé d'interprétation l'histoire du monde depuis trois siècles serait incompréhensible. Sans elle l'irréductibilité de la Norvège ou de la Suisse, du Brésil ou de l'Afrique du sud resterait opaque. Sans elle le destin des puissances d'aujourd'hui, des Etats-Unis à la Chine, de l'Inde au Japon, devient illisible. Il n'y a rien de plus mondial que le national. On la disait imaginée, voire imaginaire : elle est construite, assurément, mais ni plus ni moins que l'international, le monde ou l'humanité, toutes ces fictions utiles grâce auxquelles -et à cause desquelles- les individus et les sociétés vivent et meurent. Quant à son imaginaire, il touche à l'essentiel, puisqu'il est celui d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté : un peuple y devient le Peuple. Voilà pourquoi on a beau "déconstruire" la nation tous les matins, elle se reconstruit tous les soirs. Cette résistibilité aux vieilles prophéties religieuses ou laïques, libérales ou marxistes, méritait l'attention. Méritait un livre". Pascal Ory