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Atelier Albertine: un personnage de Proust

Résumé
Dans l'univers de Proust, le modèle d'Albertine était un homme, et le personnage d'A la recherche du temps perdu a le goût des femmes comme des hommes. Par un savant effet de superposition, Albertine finit d'ailleurs par se confondre avec l'autre grand amour de Marcel dans le roman : Gilberte. Cela valait la peine de démêler les fils, et de faire un point à la fois drôle, décapant et subtil sur cette figure complexe de l'amour dévorant. Anne Carson s'y emploie, par brefs fragments, dans un livre intense qui constitue le bréviaire de tout proustien, et qui donne envie aux autres de lire la Recherche.
Lu par : Jean Frey
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 46min.
Édition: Paris, Seuil, 2017
Numéro du livre: 68606
ISBN: 9782021375893
Collection(s): Fiction & Cie

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Lu par : Laura Régimbart
Durée : 1h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 68216
Résumé:« Ceci est une adresse. Aux femmes en général, autant qu’à leurs alliés. Je vous écris d’où je peux. Le privé est politique, l’intime littérature. » En France, la quatrième vague féministe a fait son entrée : non plus des militantes, mais des femmes ordinaires. Qui remettent en cause les us et les coutumes du pays de la gaudriole, où une femme sur dix est violée au cours de sa vie, et où tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Dans ce court texte incisif qui prône la sororité comme outil de puissance virale, Chloé Delaume aborde la question du renouvellement du féminisme, de l’extinction en cours du patriarcat, de ce qu’il se passe, et peut se passer, depuis le mouvement #metoo.
Lu par : Dominique Chavet
Durée : 4h. 6min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69382
Résumé:Des chauffeurs de taxi, des héroïnes de faits divers, des amoureux qui enferment leur cœur au cadenas traversent ces pages. Ils croisent tout naturellement Colette, Roland Barthes, Patti Smith, Voltaire ou Corto Maltese, sans oublier quelques figures chères de mon enfance, ma mère nageuse, mon grand-père bien-aimé… On peut dès lors lire ces Chroniques en passant comme un journal de voyage, si l’on croit que chaque matin contient une occasion de départ et une chance d’aventure, émotive, intellectuelle – la quête d’une certaine qualité de vibrations. Ce qui a piqué mon attention relève d’un intérêt essentiellement subjectif. Les rencontres, les lectures, les images et incidents qui m’inspirent et me donnent à rêver n’entrent pas dans un cadre préétabli. Ils participent de moments fugitifs, du charme de l’instant. J’ai écrit les textes ici réunis de 2014 à 2018, au rythme d’une chronique par mois, pour le journal Sud Ouest. Et à la fin, en me retournant, j’ai senti qu’ils formaient un livre. Le voici.
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Genre littéraire : Arts
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Résumé:J'ai été frappée par la peinture de Vallotton au sortir de l'adolescence. Une peinture bien plus violente que froide, parfois même cruelle. Elle m'accompagne depuis. Elle m'est contemporaine. Elle est contemporaine de ma propre solitude. La peinture de Vallotton ne me raconte pas d'histoires, ne me berce pas d'illusions, ne me jette pas des paillettes aux yeux. Mais je me sens épaulée par elle.
Lu par : Pascale Antolini
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Résumé:Jacques Henric se lance dans l'écriture d'un livre sur la vie et les combats des grands pugilistes de l'histoire de la boxe, Georges Carpentier, Al Brown, Marcel Cerdan, Ray Sugar Robinson, Mohamed Ali, Sony Liston, Jake la Motta, Carlos Monzon, Mike Tyson, beaucoup d'autres, et bien sûr, Jean-Marc Mormeck. Sa passion pour ce sport, qui est plus qu'un sport, conduit alors Jacques Henric à revenir sur les événements marquants de son enfance et de son adolescence. Mais Boxe est aussi un livre qui, à travers les biographies de figures glorieuses et déchues, touche à de grands thèmes : le destin, le mal, la violence, le racisme, le sexe, la prostitution, les religions, les guerres, les génocides..., tandis que tout au long du livre se développe une réflexion sur les pouvoirs d'un autre "noble art", celui de la littérature.
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Lu par : Sylvie Fournier
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Résumé:Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l'oeuvre du peintre génial, "suicidé de la société" selon la formule d'Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences: Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D'où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d'usurper la vie d'un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l'aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : "L'assassin a quitté la maison". Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d'une vie qu'il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une oeuvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l'âge de trente-huit ans. "Je le vois encore sur son lit étroit dans la petite mansarde, torturé par une douleur terrible. "N'y a-t-il personne pour m'ouvrir le ventre ?" Il faisait une chaleur étouffante dans la chambre, sous le toit". Et il n'y avait personne... Au matin, avant l'arrivée de "Théo, une dernière visite : celle de deux gendarmes. Plantés au pied du lit, courroucés, ils interrogent l'agonisant: pourquoi s'est-il suicidé ? D'où tenait-il son arme ? Vincent fume sa pipe, adossé contre les oreillers. Il répond, la voix calme, avoir agi comme il en était libre; les autres insistent, s'acharnent. Vincent regarde en silence, droit devant lui, ignorant les représentants de cette autorité à laquelle il échappe enfin.
Lu par : Cécile Gavlak
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un jeune homme d'une trentaine d'années vit à Paris. Son obsession, c'est le Produit, la dépendance absolue, le manque, la nécessité vitale d'arrêter de le consommer. Il décide de partir quelque temps à New York chez un couple d'amis, des sortes de parents pour lui depuis l'enfance. Les retrouvailles avec eux, leur présence, un court voyage à la campagne au bord de l'Hudson, la vie quotidienne new yorkaise... Au fur et à mesure des jours, des heures, des minutes, son rapport à la vie se transforme. Il puise en lui les ressources nécessaires pour lutter contre ce produit satanique, retrouver un équilibre et une forme de lucidité. Pour cela, pour tenir et se sevrer, un seul moyen : écrire. Ecrire tout le temps. Et dans l'écriture, se libérer. C'est son urgence, son espoir. Un roman haletant, qui brasse plein d'histoires et où le passé difficile du narrateur refait progressivement surface. On ne saura finalement jamais ce qu'est le produit. Il vaut pour toutes les addictions.
Lu par : Manon
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Dans un futur proche, à Paris, Antoine Kaplan est un médecin chargé d'enrayer les premiers signes d'une maladie. L'épidémie se développe et les survivants s'organisent.
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14762
Résumé:Tantôt présenté à la troisième personne, tantôt s'exprimant lui-même, celui-ci s'avance donc dans la vie, accumulant les expériences intimes et procédant à son propre dévoilement de l'ordre du monde. Par cet aspect, « Peinture avec pistolet » tient indiscutablement du roman de formation. Les chapitres se succèdent, avec toujours en tête l'indication d'une année, depuis la scène, traitée sur le mode tragi-comique, du village frontalier où se trouvait « par hasard » un foyer d'orphelins juifs (« Les temps étaient à la guerre, et mondiale encore »), et le collège chic fréquenté plus tard sur le bord du Léman, jusqu'aux manifestations de mai 1968 à Paris et les débuts d'une carrière dans l'édition. Quelques lignes parfois suffisent, qui rappellent allusivement pour telle année...
Lu par : Giselle Mollet
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Evgen Bavcar est né en 1946 en Slovénie. A l'âge de 11 ans, à la suite de deux accidents consécutifs, il perd totalement la vue. Au début des années soixante, à l'lnstitut des jeunes aveugles de Ljubljana, puis au lycée, il prend ses premières photos. Installé à Paris, où il a poursuivi des études en philosophie et en esthétique, il est naturalisé français en 1981, et travaille pour le CNRS. En avril 1987, la première exposition des photos d'Evgen Bavcar a lieu à Paris. Depuis, expositions, catalogues et publications se succèdent dans différents pays d'Europe (en Allemagne, France, Espagne, Suisse, etc.). Cette expérience, stupéfiante à bien des égards, ne cesse de poser des questions. Comment un aveugle réussit-il à substituer à une vision qui n'existe plus depuis trente cinq ans un ensemble sensible qui lui permet d'appréhender une réalité dans tous ses détails ?