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Nomadland

Résumé
En 2008, la crise des subprimes a durement frappé des individus et des familles entières, jetés à la rue. Ils auraient pu rester sur place, en attendant que le vent tourne à nouveau. Ils ont préféré investir leurs derniers dollars dans l'aménagement d'un van customisé et se mettre en route. Ils sont devenus des migrants dans leur propre pays, à la fois libres d'aller où ils le désirent et victimes désignées pour ceux qui veulent profiter d'une main-d'oeuvre docile et bon marché : entrepôts Amazon, parcs d'attractions, campings... Pendant trois ans, Jessica Bruder a suivi les pas de ces " hobos " d'un genre nouveau, telle l'incroyable Linda May, 69 ans, qui rêve de bâtir sa propre géonef pour y couler des jours heureux.
Durée: 15h. 15min.
Édition: Paris, J'ai lu, 2020
Numéro du livre: 77861
ISBN: 9782290238165

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Durée : 3h. 17min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 15809
Résumé:Point de vue de l'éditeur : La Suissesse Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut tout à la fois écrivain, journaliste, photographe et archéologue. La vie de cet " ange dévasté ", selon l'expression de Thomas Mann, fut marquée par une errance intérieure qu'elle projeta dans les voyages et la morphine, par des amours saphiques malheureuses ainsi que par son amitié avec Klaus et Erika Mann, auprès de qui elle s'engagea dans la lutte contre le nazisme. Entre 1936 et 1938, elle se rendit deux fois aux États-Unis pour y mesurer les conséquences de la Grande Dépression, notamment dans les États du Sud. Au fil d'articles rédigés pour plusieurs journaux suisses, cette fille de riche industriel du textile s'attache au quotidien des gens modestes et des jeunes syndicalistes, à la misère des ouvriers et à l'exploitation éhontée des fermiers.
Durée : 11h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21170
Résumé:"La propagation généralisée de la misère et de l'indigence est un scandale social évidemment inadmissible, surtout dans des sociétés parfaitement à même de l'éviter, constate Majid Rahnema. Et la révolte viscérale qu'elle suscite en chacun de nous est tout à fait compréhensible et justifiée. Mais ce n'est pas en augmentant la puissance de la machine à créer des biens et des produits matériels que ce scandale prendra fin, car la machine mise en action à cet effet est la même qui fabrique systématiquement la misère. Il s'agit aujourd'hui de chercher à comprendre les raisons multiples et profondes du scandale. C'est cette recherche qui m'amène aujourd'hui à montrer combien une transformation radicale de nos modes de vie, notamment une réinvention de la pauvreté choisie, est désormais devenue la condition sine qua non de toute lutte sérieuse contre les nouvelles formes de production de la misère."
Durée : 19h. 34min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 31881
Résumé:Mars 1965. Alors que le Mouvement des droits civiques porté par Martin Luther King s'étend dans tous les Etats-Unis, le pays a les yeux fixés sur Troy, une petite localité du Mississippi. Quatre jeunes activistes y ont péri dans l'incendie d'une église. Deux membres du Ku Klux Klan sont arrêtés et condamnés à perpétuité. 1990. L'un des condamnés libère sa conscience en désignant le vrai responsable du crime. Un nouveau procès se prépare donc à Troy. De retour dans sa ville natale, Carter Ransom, ancien sympathisant dans la lutte pour les droits civiques et journaliste au New York Examiner, est aux avant-postes. Son premier amour, Sarah Solomon, faisait partie des victimes et son père, le tout-puissant juge Mitchell Ransom, avait conduit le premier procès. Carter veut faire toute la lumière sur cette période qui l'a marqué à jamais. Et c'est dans le passé qu'il va devoir fouiller pour mettre au jour une vérité aussi terrible qu'inattendue. Doug Mariette retrace ici toute une époque, trouble, pleine de non-dits, de soupçons et de positions ambiguës, mais aussi de courage, de droiture et de passion. Celle de la lutte pour les droits civiques. Avec une intrigue haletante et des personnages d'une rare humanité, Doug Mariette signe un chef-d'oeuvre, à classer entre les romans de John Grisham et de Tom Wolfe.
Lu par : Simon Corthay
Durée : 6h. 16min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 73160
Résumé:L'East End est un véritable cauchemar. Petit à petit, année après année, la Grande-Bretagne perd toute une population rurale — qui ne se renouvelle pas — au profit de ce vaste dépotoir qui tue ses habitants en deux ou trois générations. Au crépuscule de l'ère victorienne, Jack London nous décrit un quartier de Londres surpeuplé, paupérisé voire sinistre : l'East End. De son immersion dans ces bas fonds il nous laisse un témoignage édifiant, consternant. Bienvenue en enfer !
Durée : 8h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38909
Résumé:« Janie avait seize ans. Un feuillage vernissé et des bourgeons tout près d’éclore et le désir de prendre à bras-le-corps la vie, mais la vie semblait se dérober. Où donc étaient-elles, ses abeilles chanteuses à elle ?… Du haut des marches elle scruta le monde aussi loin qu’elle put, et puis elle descendit jusqu’à la barrière et s’y pencha pour contempler la route de droite et de gauche. Guettant, attendant, le souffle écourté par l’impatience. Attendant que le monde vienne à se faire. » Il ne faudra pas moins de trois mariages et trois vies – le vieux Logan Killicks et ses sentiments trop frustes, le fringant Joe Starks et ses ambitions politiques dévorantes, puis la promesse d’égalité, l’étreinte d’amour et le frisson extatique qu’incarne Tea Cake – pour permettre à Janie d’atteindre toute la mesure de son rêve d’émancipation et de liberté. Portrait d’une femme entière, animée par la force de son innocence, qui brave la rumeur du monde et se révèle à l’existence, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu est un chef-d’œuvre – et l’un des tout premiers romans écrits par une Afro-Américaine. Un monument de la littérature, aussi percutant aujourd’hui que lors de sa parution aux États-Unis en 1937. À découvrir ou redécouvrir dans une traduction inédite magistrale
Lu par : Annick Macquet
Durée : 16h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30600
Résumé:Près d'un milliard de personnes vivent avec moins de un dollar par jour. Les politiques destinées à lutter contre la pauvreté semblent souvent incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Cet échec pourrait-il être dû aux failles des théories qui sous-tendent ces programmes plutôt qu'au caractère écrasant de la tâche ? C'est cette hypothèse que défend cet ouvrage. Les experts ont pris l'habitude de décider à la place des pauvres de ce qui est bon pour eux sans prendre la peine de les consulter. Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo ont initié la démarche inverse. À distance des réflexes partisans, ce livre aborde ainsi le défi du combat contre la pauvreté comme une série de problèmes concrets qui, une fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus un à un.
Lu par : André Jobez
Durée : 4h. 34min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69134
Résumé:L’Établi, ce titre désigne d’abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s’embauchaient, “ s’établissaient ” dans les usines ou les docks. Celui qui parle, ici a passé une année, comme O S. 2, dans l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c’est, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Mais L’Établi, c’est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu’elles passent au montage. Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production.L’Établi, ce titre désigne d’abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s’embauchaient, “ s’établissaient ” dans les usines ou les docks. Celui qui parle, ici a passé une année, comme O S. 2, dans l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c’est, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Mais L’Établi, c’est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu’elles passent au montage. Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production.
Durée : 9h. 23min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 74176
Résumé:L’Église noire est la première institution que fondent les esclaves africains déportés dans le Nouveau-Monde. Depuis lors, elle demeure un centre de gravité spirituel, culturel, politique et social pour le peuple africain-américain. Henry Louis Gates, Jr., qui connut la ségrégation dans son enfance, brosse un tableau de plus de cinq siècles, depuis la trouble rencontre entre le christianisme et la traite transatlantique jusqu’à la situation politique actuelle. Il offre un éclairage inédit sur l’importance de la religion africaine-américaine. Celle-ci fut une ressource décisive de résistance à l’esclavage et à la suprématie blanche, de mobilisation en vue de l’émancipation et de l’égalité des droits. Elle fut aussi un incubateur de talents musicaux et oratoires qui forgeront la culture noire, se répercuteront dans la société américaine et rayonneront dans le monde. Depuis sa fondation, elle est un creuset où la communauté noire travaille les problèmes personnels, sociaux et politiques qui la taraudent. Pourtant, aujourd’hui, elle s’interroge sur sa place dans la société.
Lu par : Michèle Crès
Durée : 5h. 46min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 69307
Résumé:Cet ouvrage constitue une réédition des écrits d’usine de l’auteur (Putain d’usine, L’Insomniaque, 2002), revue et augmentée de la chronique Après la catastrophe (L’Insomniaque, 2002) et de l’épilogue industriel Plan social (inédit). « Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons – et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, qu’elle baisse ses coûts fixes. Arrêter, quoi. Qu’il n’y ait plus ce travail, qu’on soit libres. Libres, mais avec d’autres soucis. Personne ne parle de ce malaise qui touche les ouvriers qui ont dépassé la quarantaine et qui ne sont plus motivés par un travail trop longtemps subi. Qu’il a fallu garder parce qu’il y avait la crise, le chômage. Une garantie pour pouvoir continuer de consommer à défaut de vivre. On a remplacé l’équipe d’après-midi, bienheureuse de quitter l’atelier. C’est notre tour, maintenant, pour huit heures. On est installés, dans le réfectoire, autour des tasses de café. Les cuillères tournent mollement, on a tous le même état d’esprit et aussi, déjà, la fatigue devant cette nuit qui va être longue. »
Lu par : Brigitte Paing
Durée : 9h. 35min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70562
Résumé:Etre mendiant en Inde, c'est être plus pauvre qu'ailleurs. Mais être pauvre et intouchable, c'est subir à la fois la misère et le mépris. Pour connaître ce qu'on vit et ressent quand on est considéré comme la lie de la terre, un journaliste a appris l'hindi, s'est foncé la peau, les cheveux, et s'est mêlé au flot de ceux qui mangent à même un bout de papier et couchent à même la rue. Une enquête unique sur une des conditions les plus misérables du monde. Un témoignage sur les sentiments qu'éprouve un Européen jeté dans l'anonymat et l'humiliation. Un portrait sans complaisance de l'Inde.
Lu par : Monique Leblois
Durée : 4h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 37570
Résumé:À Port-au-Prince, la violence n’est jamais totale. Elle trouve son pendant dans une « douceur suraiguë », douceur qui submerge Francis, un journaliste français, un soir au Korosòl Resto-Bar, quand s’élève la voix cassée et profonde de la chanteuse, Brune. Le père de Brune, le juge Berthier, a été assassiné, coupable d’être resté intègre dans la ville où tout s’achète. À l’annonce de la mort de ce père qui lui a appris à « ne jamais souiller son regard », la raison de sa fille a manqué basculer. Six mois après cette disparition, tout son être refuse encore de consentir à la résignation. Son oncle Pierre n’a pas non plus renoncé à élucider ce crime toujours impuni. Après de longues années passées à l’étranger, où ses parents l’avaient envoyé très jeune – l’homosexualité n’était pas bien vue dans la petite bourgeoisie –, il vit reclus dans sa maison, heureux de rassembler ses amis autour de sa table les samedis. [Source: S. Wespieser, 2018]
Lu par : Isabelle Holland
Durée : 5min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 37712
Résumé:Tous les soirs, un petit garçon dort avec sa maman dans un appartement différent. Après l'école, il l'attend à la bibliothèque pour qu'elle l'emmène vers leur destination nocturne. Femme de ménage, sans domicile, cette maman termine sa tournée par une agence immobilière où elle trouve les clés d'appartements vides.