Le Pierrot de soleil
Résumé
A travers le regard de Johan, sept ans, petit prince perdu dans le monde des adultes, l'auteur nous dit avec justesse la poésie de l'enfance, sa candeur lucide, sa troublante liberté.
Lu par :
Jean-Pierre Delaunoy
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Enfance
/
Tendresse
/
Grands-parents et enfants
Durée:
10h. 49min.
Édition:
Paris, A. Carrière, 1997
Numéro du livre:
76657
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782843370281
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 20580
Résumé:La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît.
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Durée : 22min.
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Résumé:L'enfance est le pays du souvenir. On y revient en visite et c'est tout un monde qui apparaît, des paysages qui fleurissent, des émotions qui renaissent. Les vacances sont le temps de tous les possibles, des échappées et des familles dont on redécouvre les rituels d'été. Le petit garçon de ce livre, qui nous fait voyager des montagnes pyrénéennes au Bassin d'Arcachon, et de la banlieue bordelaise aux profondeurs de l'Entre-deux-Mers, sans oublier le Pays basque, est devenu un adulte qui sait ce qu'il doit à ces temps si précieux. Et il se souvient de tout : le vacarme du marché, l'Angélus résonnant de colline en colline, les apéritifs des grands au Picon-bière, les chamailleries, les disputes, les fêtes au village. Il observe les adultes, entre cour des miracles à la campagne et famille agitée, il suit, obéit, subit mais surtout il note, en précoce entomologiste, les moindres détails des maisons où on l'accueille, quand on ne l'y oublie pas. Avec ce livre, mûri pendant toute une vie, Jean-Pierre Hiéret réussit d'abord à raconter de façon inattendue notre région. Il s'offre surtout et nous offre le plus grand des paradis perdus, celui des vertes années, mais il a soin d'y apporter ses couleurs et ses nuances, et elles sont uniques.
Lu par : Caroline Mandy
Durée : 1h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38229
Résumé:Aux fenêtres la mère aussi a mis des géraniums en pots. Les géraniums ça sert à se fondre dans le paysage qu’elle dit la mère. Les fenêtres se tirent la langue poliment en géraniums roses en géraniums rouges tous mélangés et pendus aux rebords. Pendant qu’ils se mettent d’accord le vent nous passe dessus ça fait voler les boucles du Rossé et ça fout le bordel dans la quetsche que la mère s’obstine à m’arranger tous les matins. Venir grand sans virgules ce sont les couches de sens et de valeurs que les adultes badigeonnent sur les gens, les choses, le monde et que la petite observe, dont elle se rit, qu’elle reçoit de plein fouet. Lorsque le père perd son travail, la structure familiale et son système de valeurs s’étiole. [Source: Payot, 2018]
Lu par : François Quermonne
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Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:Qui sont les enfants des années 1950 ? Dans l'ensemble, des gamins qui obéissent à leurs parents, au maître d'école et pour beaucoup au curé. Aucun n'échappe au port du tablier et à la leçon de morale en classe, et bien peu au " caté " du jeudi. L'été, les plus chanceux partent à la mer, en colo ou à la campagne chez mémé. Dix ans plus tard, le réfrigérateur, la télévision, l'automobile, la machine à laver, la publicité ont fait leur apparition. Tout change. Une génération de petits consommateurs grandit, nourrie à la télé. Dans les cours de récré, les écoliers, les poches pleines de Carambar et de Mistral gagnants, jouent aux billes comme à Thierry la Fronde. Finies l'estrade et les punitions ; les vêtements des aînés sont jetés et remplacés par des habits neufs, de marques ; les écoliers réclament des cartables Mickey et des stylos Bic ; presque tous partent en vacances. Terminés aussi le sempiternel " taisez-vous les enfants " et le " privé de dessert " : les petits donnent de la voix et ont droit à plus d'attention, de confort et de liberté. À l'aide d'archives inédites, de témoignages et de souvenirs collectés dans tous les milieux, modestes ou privilégiés, urbains ou ruraux, les auteurs restituent le quotidien des enfants entre 1950 et 1970 et font revivre l'avènement de l'enfant roi.