Contenu

Le vin généreux

Résumé
Sur le thème du bavard qui s’enivre, déblatère, perd tout contrôle en perturbant l’assistance, libérant une parole enfouie, Vino generoso est une parfaite petite réussite et anticipe sur le personnage de Zeno dont il est à la fois un double et un précurseur puisqu’il s’agit d’un texte ancien. Plongeant le lecteur dans un univers bourgeois convenu, cette nouvelle dynamite l’ordre établi en exploitant le formidable ressort de l’ivresse, car le vin libère les forces autant que la parole. Les tranquilles fiançailles qu’on nous raconte, moment social par excellence, celui du contrat, éclatent en mille morceaux sous les coups de butoir de celui qu’on n’a pas su empêcher de s’enivrer. Mais là où Svevo est unique et génial, c’est qu’il conclue sa scène par un moment de rêve expiatoire inattendu…
Genre littéraire: Nouvelle
Mots-clés: Humour / Vin
Durée: 44min.
Édition: Bordeaux, L'arbre vengeur, 2023
Numéro du livre: 75974
ISBN: 9782379412226

Documents similaires

Durée:5h. 54min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:26249
Résumé: Longue nouvelle, rédigée en 1925, alors qu'Italo Svevo commençait à rencontrer un succès très tardif, après la publication de La Conscience de Zeno. Comme la plupart de ses personnages, Monsieur Aghios est un avatar de Svevo. Homme respectable à tous points de vue, il prend congé de sa "vieille épouse", pour entreprendre un voyage en train de Milan à Trieste. Ce périple ferroviaire traversant l'Italie d'ouest en est prend des allures d'épopée burlesque, dans laquelle Monsieur Aghios serait une sorte de Don Quichotte qui aurait lu Freud. Il se laisse griser par un sentiment de liberté retrouvée qui lui permet d'échapper à la prison conjugale, à laquelle il retournera pourtant docilement à l'issue de cette escapade.
Durée:1h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20841
Résumé: Le narrateur, un vieil homme de 70 ans, vit aux côtés de sa femme Augusta. Or, sentant approcher le crépuscule de sa vie, il développe une hypocondrie, qui s'avère chronique. Sur les conseils de son neveu et médecin Carlo, il commence alors, et secrètement, à payer les services amoureux de jeunes femmes, qui égrènent les prénoms allégoriques, de Felicita à Amphore. L'homme espère déjouer ainsi de les pièges de "Mère Nature" et se convaincre qu'il peut encore embrasser la vie et ses illusions. Mais il prend conscience que son temps est passé : il réalise que "Dame Nature" ne maintient un organisme en vie qu'à la condition que celui-ci sache se reproduire. Le narrateur sombre alors dans une paresse qui est une forme de renoncement. Déni du libre arbitre, puissance de la nature sur le Vouloir, lui-même illusion, tous les thèmes de la philosophie de Schopenhauer sont exprimés là. Svevo entraîne ainsi son lecteur dans les abîmes fascinants des réflexions d'un être humain, dont l'abandon à la paresse , aussi désespéré que délibéré, se transforme peu à peu en détachement esthétique...
Lu par:Jean Frey
Durée:19h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19808
Résumé: Composé en 1923, La Conscience de Zeno est sans doute le premier grand roman inspiré par la psychanalyse. Mais il est bien plus que cela. Avec la confession de son héros - narrateur qui entreprend d'évoquer pour le médecin qui le soigne les faits marquants de son existence, il demeure l'un des livres fondateurs de la littérature européenne du xxe siècle. C'est Eugenio Montale, Benjamin Crémieux et Valery Larbaud qui révélèrent et imposèrent simultanément, en France et en Italie, pendant l'hiver 1925-1926, le nom d'Italo Svevo, l'écrivain triestin né en 1861, et qui allait mourir en 1928...
Durée:7h. 48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34883
Résumé: La passion, douloureuse et tourmentée, d'Emilio, vieux garçon provincial, pour la jeune et belle Angiolina, et celle d'Amélie pour l'avantageux sculpteur Stefano forment la trame de ce premier « roman d'amour moderne » italien, tant loué par James Joyce, Eugenio Montale et Valéry Larbaud.
Durée:13h. 6min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:32303
Résumé: Un chirurgien esthétique cocaïnomane cache sa poudre dans les seins d'une actrice. Un amant fauché kidnappe le fils de sa maîtresse. La grand-mère d'un candidat aux élections est assassinée. Un comique sur le retour se débarrasse de son ancien partenaire de scène. Neuf nouvelles dont le réalisme noir et l'humour décapant peignent une Italie désemparée où se mêlent bandits, paumés et salauds ordinaires.
Lu par:Emile Gautier
Durée:7h. 1min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:8223
Résumé: « De tout ce que tu viens de lire, tu pourras déduire que le mensonge est un péché pour les autres, et pour nous une vertu... Avec le mensonge, patiemment appris et pieusement exercé, si Dieu nous assiste nous arriverons à dominer ce pays et peut-être le monde : mais cela ne se pourra faire qu'à la condition d'avoir su mentir mieux et plus longtemps que nos adversaires. Je ne le verrai pas, mais toi tu le verras : ce sera un nouvel âge d'or... » Primo Levi. Lilith révèle un Primo Levi au meilleur de son art. Un ensemble de nouvelles percutantes, qui brosse le grand tableau de la complexité humaine. Sadisme et tendresse, violence et sérénité. Puissance et faiblesse... L'homme tel qu'en lui-même.
Durée:5h. 42min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:71616
Résumé: Le néoréalisme italien traduisait les anachronismes et les paradoxes d'un pays en gestation, chloroformé par vingt années de dictature, et soudain réveillé par les horreurs de la guerre. Telle est l'optique dans laquelle se situe La mer ne baigne pas Naples. Paru en 1953, ce livre révélait la personnalité marquante d'un nouvel auteur. Or, encore aujourd'hui, ce document sur Naples, qui a valeur de témoignage littéraire, n'a rien perdu de sa force et de son originalité. Deux nouvelles et trois "reportages" composent le recueil. Le naturalisme des deux nouvelles se prolonge avec les descriptions goyesques de "L'or de Forcella" et de "La ville involontaire", ainsi qu'avec la visite du royaume des morts que constitue "Le silence de la raison". Dans ce dernier texte, l'évocation des intellectuels napolitains, dont l'autrice partagea la jeunesse et les enthousiasmes à la fin de la guerre, se mêle au déchirement des illusions perdues et à la lucidité implacable du jugement. Le regard d'Anna Maria Ortese envoûte, et à travers celui-ci c'est la ferveur d'une intelligence et l'authenticité d'une vision qui s'imposent.
Durée:5h. 44min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:39495
Résumé: Acclamé comme véritable chef-d’œuvre, Prophétie, qui ouvre ce recueil, traite des difficultés d’un fils qui accompagne son père tout le long d’une maladie aussi éprouvante qu’incurable. Veronesi nous conduit dans son monde où règnent l’obsession du mal, l’amour, la mort. On saisit les personnages au tournant de leur vie, ou à l’époque de leur maturité tourmentée, hantés par des questions irrésolues aux conséquences parfois dramatiques. Un briquet atterrit dans le moteur d’une voiture, une vieille voix au téléphone veut parler à une inconnue, une simple promenade à Paris se termine par l’inquiétante traversée à pied des Champs-Élysées... Il faut le lire pour le croire. Ce que vivent les protagonistes de ces nouvelles est banal et extraordinaire à la fois, si bien que l’on a envie d’accompagner ces gens ordinaires pour donner un sens à ce qu’ils font. Magistral.
Durée:2h. 43min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:65852
Résumé: C’est dans son village natal, près de Belluno, que Dino Buzzati, atteint d’un cancer, va passer les derniers mois de sa vie. Conscient que l’échéance fatale est proche, il écrit alors une série de textes courts qui marquent l’aboutissement de ses réflexions majeures. La métaphore de la vie militaire, vers laquelle il revient ici après son célèbre Désert des Tartares, est le moyen pour le grand écrivain italien de se pencher sur les thèmes du sacrifice, de l’obéissance, de la fatalité, de la grandeur, de la vacuité… Derrière l’apparente retenue, l’impassibilité à la fois inquiétante et ironique de ces récits, l’émotion est tangible. On veut bien croire Buzzati lorsqu’il déclare que son « régiment » est prêt à partir. C’est l’« avis de départ » d’un voyageur immobile. Un recueil de nouvelles qui apparaît comme l’apothéose d’une oeuvre tout entière vouée au mystère de la vie… et de la mort.
Lu par:Pierre Biner
Durée:5h. 3min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:68318
Résumé: Les hommes et la poussière regroupe l'intégralité des nouvelles d'Elio Vittorini des années 1930 et 1940 —toutes inédites en langue française. Elles ont été écrites au moment où Vittorini est au plus fort de son activité et de son rayonnement, et publie ses oeuvres les plus importantes. Deux voix se trouvent puis se rétractent dans le noir, une jeune fille se voit vieillir aux côtés d'un homme qui ne la touche pas, des ouvriers jouent aux cartes en évoquant leur désert, ou crient des noms de villes dans la nuit. Ces nouvelles brèves et énigmatiques, à l'écriture essentielle et d'une musicalité rare, témoignent de la mise au point d'un langage symbolique et prophétique, capable de "dire sans déclarer", appelant à une communauté humaine manquante et désirée.
Durée:4h. 30min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13643
Résumé: Quatrième de couverture : Deux récits, Famille et Bourgeoisie, recréent les microclimats de la bourgeoisie italienne des années 60. Une décadence inexorable y affecte en sourdine les relations entre les êtres. Dans un style drôle et faussement naïf, Natalia Ginzburg décrit le délitement des liens familiaux, sur le mode de l'insouciance pour les jeunes générations ou de la résignation pour les plus âgés. Elle capte avec une irrésistible lucidité les fractures intimes entre mari et femme, entre enfants et adultes.Ecrit dans un langage parlé d'une saveur délicieuse, ce livre est une plainte murmurée douce-amère où l'on ne sait ce qui l'emporte du comique ou des larmes.
Durée:3h. 16min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:23684
Résumé: P’tite Canaille est prête à tout pour sortir du quartier impitoyable où elle est née, se faire une place au soleil et s’entendre dire « chère madame » au pied du Vésuve : le Cagneux, le Prince ou le Sénateur, chacun à sa manière pourra l’aider à étancher son insatiable soif d’ascension. Et Adriana, l’emportera-t-elle dans sa lutte contre la spéculation immobilière qui risque de défigurer le littoral napolitain ? Et Anna, dont le mari a été poignardé, comment pourra-t-elle assurer seule l’éducation de Tonino ? Les personnages de Valeria Parrella évoluent dans un climat de criminalité généralisée, où le trafic de drogue remplace peu à peu la contrebande des cigarettes, où le chômage est devenu inévitable et l’ombre de la Camorra omniprésente. Pourtant, grâce à une écriture sèche et précise, capable de brusques accès d’une ironie irrésistible, c’est avec légèreté que l’auteur pénètre dans le ventre des périphéries napolitaines, le plus souvent à travers le regard des femmes, racontant la difficulté de vivre et d’aimer aujourd’hui dans cette ville belle et terrible à la fois, violente, féroce mais extraordinairement vivante.